Je rédige ce témoignage au soir/nuit maintenant/ d'une journée de retour riche en émotions.
(je me suis relu aujourd'hui, mais j'ai pas modifié ni ajouté grand chose : mon double du passé et mon double du futur ont pas du avoir trop de boulot là-dessus cette nuit. Les feignâsses, va ! - à lire avé l'accent ! -)
Par où commencer ? ... Par le commencement …
Je connais et je suis assidûment le travail de JP (et de Gwen …) depuis un peu plus de deux ans.
Rapidement (enfin, plus ou moins, le temps de régler un petit souci d'appréhension et de légitimité niveau 1, on y reviendra…), j'ai participé activement à la vie du forum pendant une bonne année. Et forcément, l'idée d'un stage me trottait déjà dans la tête mais se heurtait à un souci d'appréhension et de légitimité un peu plus gros (ben, oui, le niveau 2, quoi !)
Finalement, après une année de prise de distance, la participation à ce stage a fini par s'imposer à moi (et à mon appréhension/sentiment d'illégitimité) : Je ne voyais pas quoi faire d'autre ! (dans tous les sens du terme)
Avec le recul, je vois à quel point, pour moi, il a été judicieux de ne pas me précipiter.
A venir trop tôt, je n'en aurais pas autant profité, je serais passé à coté de quelque chose. J'aurais sans doute été dans le « vouloir » développer des perceptions, dans la recherche du sensationnel, en mode fascination sans m'en rendre compte …
J'ai eu la chance d'apprendre cette leçon par ailleurs (enfin la chance, ça avait bien piqué mon petit ego quand même, ma petite fierté mal placée, mais ça aurait pu être bien plus amère …)
« Bref », que dire du stage en lui-même.
Le plus important me semble être la vie et la dynamique de groupe, le jeu et la magie des résonances et des miroirs que chacun se renvoie, renforcés par l'accueil de Jean-Pierre et Gwen sur leur lieu de vie ainsi que leur présence, bien évidemment (en tant qu'individu mais aussi dans la complémentarité de leur couple).
Les jours passent, les masques et les barrières tombent, la transparence se fait et là, la richesse et la diversité des échanges (qu'on parle ou qu'on écoute …) sur les temps informels prennent une place prépondérante, font passer (en tout cas, pour moi) par une grande palette d'émotions et apportent un lot d'expériences, de réponses et d'informations difficilement qualifiables et « résumables ».
Ah oui, il serait temps de parler de la formation quand même, de la pratique, faut pas déconner non plus, on est venu pour ça ! (Mais vous l'aurez compris, pour moi, c'est passé au second plan).
Encore une fois, l'importance du lien est primordiale et riche.
Une majorité des « exercices/jeux » et protocoles s'effectuent en groupe (petits ou grand) et en binôme/couple, le tout se déroulant dans une ambiance détendue et légère alternant avec des moments de présence (à soi et à l'autre) intenses (une bonne façon, pour moi, de mettre à mal une certaine tendance à la « gravitude » et à la « sériosité » que je peux parfois adopter dans mon approche du subtil et des énergies et du cheminement spirituel/développement personnel)
La progression des « exercices » m'ont permis (à ma grande surprise, voire soulagement) de ressentir assez rapidement et facilement l’énergie avec les mains et la technique du biochamp (à un niveau qui permet de se dépatouiller un peu, hein, mais pour moi, c'est bien suffisant) comme de recevoir des infos, soit des énergies qui nous accompagnent, soit par diffusion.
J'ai également pu affiner ce que j'appelle mon « référentiel » (essentiellement des ressentis corporels dont la signification m'apparaît plus clairement désormais, et du coup, j'arrive mieux à les traduire en mots).
La présence des autres permet de confronter les points de vue et de se valider ensemble, de gagner en confiance ; les informations de chacun permettant de construire un sens commun. En cas de doutes, J-P est toujours là pour valider et/ou apporter des précisions (après avoir laisser mariner le groupe, quand même, histoire de pousser tout le monde vers l'autonomie).
Mention spéciale pour l'exercice de diffusion en petit groupe ! Déjà, parce que, grâce à la pratique, j'ai enfin compris ce qu'était la diffusion ! Mais surtout pour les messages et infos que j'ai reçus, dont la prise de conscience que ce stage venait boucler la boucle d'un cycle de « « « développement personnel et spirituel » » » marqué par des périodes de nettoyages et d'autres de prises de conscience, parfois « légèrement » éprouvantes … (Je ne sais pas à quoi m'attendre pour le prochain tour, j'espère juste qu'il sera un peu plus « confort »...)
Re-mention spéciale à l'ensemble du stage (ouh, que c'était une bonne idée pour moi de venir bosser les trois premiers chakras …) et à un moment en particulier (et très particulier) qui m'a permis de raccrocher les wagons du haut aux ancres du bas et de découvrir qu'au centre, il se passe des choses plutôt sympas … (oui, oui, je sais que les trains et les bateaux sont deux trucs différents ; je vous emmerde, amoureusement !)
Cette dernière blague me rappelle une des belles prises de conscience de ce stage :
que la vie englobe tout et que tout est à prendre,
la merde et l'amour, les peines et les joies, la matière et le subtil ; qu'on peut, dans la même journée, et sans ressentir un ordre de priorité, tâter du phénix à midi et le soir, aller poser sa pêche dans des chiottes à la turque en déconnant avec un collègue à travers la cloison, pleurer à l'évocation de ses souffrances passées et de ses espoirs déçus en attente comme rire aux éclats dans un état de légère ébriété.(euh, à la réflexion, pour les chiottes à la turque, c'est peut-être pas une bonne idée de révéler la surprise, ça va peut être en faire fuir certains, non ? …)
Que dire d'autre ? Que j'aurais voulu que ça dure encore un peu, étendre cette parenthèse enchantée.
Mais il fallait bien se résoudre à rentrer, ne serait-ce que pour commencer à lui donner forme dans ma réalité.
Sur le chemin du retour, tout ça commençait à infuser et l’émotionnel à déborder. Alors, au détour d'une route, j'ai repéré une petite église et j'y suis entré.
Et là,
au cœur de cette église,
au cœur de moi-même,
j'ai laissé mon âme chanter.
Chanter la gratitude, la joie libératrice et la douleur mêlées d'avoir été enfin reconnue.
Les larmes ont coulé, oui, et en gros paquets ; je ne vois pas l'intérêt de m'en cacher.
(La morve aussi, hein, tant qu'on y est.)
C'était sans doute pas beau à voir quand je me suis arrêté.
Mais je m'en fous,
ça valait le coup :
Je sais qui je suis.
Je n'ai plus de raison d'en avoir peur.
MERCI
MERCI
MERCI LA VIE
Je n'ai plus de raison d'en avoir peur.
MERCI
MERCI
MERCI LA VIE
Merci à toutes les participantes et tous les participants au stage. Je vous aime profondément. (Certains ne manqueront pas de trouver un double sens à cette phrase, je leur fais confiance.)
Merci à Gwen pour sa bienveillance, sa présence aimante, enveloppante et « ancrante ». (La pauvre, j'ai souvent cherché à l'éviter parce que j'ai encore des trucs à régler dans mon rapport aux femmes et à maman. Double rations de câlins pour toi.)
Merci à Jean-Pierre pour sa légèreté espiègle, sa justesse et son authenticité exemplaire (pas dans le sens où j'aurais envie de suivre son exemple pour être comme lui mais pour être plus comme moi, c'est à dire plus en cohérence et en transparence avec moi comme avec les autres)
Re-re-re mention spéciale pour ses taquineries physiques et verbales à mon égard, pour leurs effets et leurs sens multiples.
Merci à moi pour mon courage.
Pierre
a.k.a : petit scarabée (qui a bien grandi et changé de totem).
a.k.a : pistâche !
PS : Putain, vous m'avez lu jusqu'au bout ?! Vous avez pas autre chose à faire de votre vie ?!

Passez à l'action comme dirait l'autre ...
