Hey !
Cette approche montrant à quel point le sensible influençait le quotidien de l'époque :
- déjà, je ne sais pas si c'est véridique
Suite à une discussion que j'ai eu avec une historienne de l'art, spécialiste de la Renaissance : en gros, elle disait que la renaissance, remplaçant tous les objets d'art médiévaux, a participé à détruire une bonne partie de la connaissance de cette époque...
Certains croient que le moyen age n'a pas existé et que Jésus serait né en l'an 1000 après lui-même...
Bref, les mystères de l'évolution !
- cette approche me permet de mieux appréhender le peu de romans médiévaux que j'ai lu.
Par exemple, Chrétien de Troyes parle de vertus comme des personnages, avec des majuscules dans le texte : Amour, Pitié, etc. Les chevaliers gravitants autour d'Arthur prennent la plupart de leur décision en fonction de ces vertus. Lancelot s'est fait bien reprendre pour avoir douter d'Amour, ne serai-ce qu'une seconde.
Ce qui m'a vraiment touché dans cet article, c'est qu'il s'agit d'un énième témoignage montrant l'importance du sensible par rapport au décisionnel.
En ce qui concerne les croyances de l'époque, il est clair qu'elles baignent dans une culture chrétienne.
Le principe "je vois, j’entends, je sens, ce que je crois" me parait est bien limité.
Ok, si "je vois, j’entends, je sens, ce que je crois" alors je reste dans mon monde et le valide constamment.
Si j'arrive avec transparence en m'ouvrant à ce que j'ai réellement devant moi, alors j'observe l'extérieur de mon monde, je peux ainsi avoir accès à des choses nouvelles par rapport à mes croyances. Mon monde s'élargit, mes croyances bougent.
Si je ne le fait pas, je crois que c'est la vie, dans son immense désir de diversité qui va s'en charger.
Ahhhh, l'évolution

ChocoBilly