Re: Émotions refoulées
Posté : mer. 8 nov. 2017 00:39
La conscience émotionnelle précède la conscience mentale qui, elle, précède la conscience physique, pour remonter à la racine il faut faire le chemin inverse car nos consciences s'ancrent toujours au bon endroit, celui-là même où se trouve le blocage de notre enfant intérieur. La perception patiente et profonde de notre ressenti (du physique au mental puis enfin à l'émotionnel, qui en dernier lieu permet de remonter à la résonance, le message répétitif), couplée avec une intention inconditionnelle (comme quand on regarde un animal sauvage dans la nature et qu'on a aucune envie d'y changer quoi que ce soit, juste on est reconnaissant de pouvoir être là et lui donner notre entière attention), permet de mettre le voile vers cet endroit, de secourir l'enfant coincé en le repêchant sur le bateau de notre attention afin qu'il quitte le passé et rejoigne notre présence pour s'y fondre avec notre être. Pour que l'intention soit inconditionnelle on doit s’affranchir de l'impression qu'on a des besoins émotionnels à satisfaire (seul l'amour désintéressé libère, à l'image du réconfort qu'on donne en prenant un bébé qui pleure dans les bras), mais il en va de même pour l'attention qui doit elle aussi être inconditionnelle (on doit arrêter le film qui se déroule dans notre tête et pour cela on doit cesser de voir tout aspect du jeu de la vie qui a enclenché notre tourment comme s'il avait quelque chose à avoir avec ce qu'on ressent car il n'en est rien, c'est juste qu'il reflète parfaitement notre passé qu'on n'a pas résolu). L'attention se dissipe dès qu'on réagit à l'inconfort, d'où la nécessité d'être impeccable et d'accueillir volontairement tout inconfort car notre enfant intérieur a probablement été négligé pendant très longtemps, la patience et la régularité s'imposent donc également.Thomasdu73 a écrit :Salut oui enfaite tu as raison mon mental veut tout tout contrôler et vite en terminer avec toutes ces émotions que je refoule et que je n'exprime pas.. Plus j'essaie de savoir ce qu'il se passe et moins je sais ! Je crois surtout que je veux pas voir des problèmes avec ma mère parce que elle me manque tout le temps.. Je suis toujours en colère à cause de ca parce que j'arrive pas à lui dire que je l'aime
Voilà bises et merci
Une fois notre enfant intérieur secouru et fondu avec l'adulte que nous sommes aujourd'hui, on grandit émotionnellement et notre sentiment de dépendance vis-à-vis de nos parents cesse progressivement aussi. On ne cultive plus de jugement à leur égard car notre mental atteint la sagesse de compassion, on se donne l'amour qu'on croyait devoir recevoir de nos parents et on devient capable d'honorer nos parents avec leurs imperfections qu'on voit désormais parfaitement s'accorder avec notre vie. L'amour qu'on se donne peut enfin être redonné aux autres.
Cette vision provient du processus de la présence de M. Brown, il suffit d'appliquer son guidage tel que décrit dans son bouquin pour l'expérimenter. Comme on est très conditionné par la suppression et la sédation de nos émotions, ce processus comporte un engagement qui n'est pas confortable mais si tu en as la volonté et le courage, il permet à terme de devenir responsable de la qualité de son expérience.
Cependant, une fois commencé, il n'est pas conseillé de l'interrompre car ce processus catalyse souvent la montée en difficultés (car nos blocages énergétiques les attirent pour refléter dans le présent notre passé qui appelle à l'aide) et si l'on se pose en victime on peut vite se sentir dépassé. La présence n'a rien à avoir avec nos habitudes de confort mental et cela peut donc être assez perturbant, mais si l'on muscle notre volonté et persévère avec courage, l'auteur promet que la sortie se trouve au bout du tunnel

Bises à toi aussi