a) Le monde n’est qu’un miroir, si tout se met à nous inonder d’amour, c’est qu’on a enfin réussi à aimer. Ce qu’on cherche à retrouver c’est notre part sans forme et immuable. Quand on ne ‘projette plus rien ‘ à l’extérieur c’est qu’on s’est enfin trouvé. Quand on nous regarde un ‘moi’ interne réagit toujours au regard de l’autre. Si le regard de l’autre nous traverse et rencontre ‘rien’ alors on s’est trouvé.
b) Quand on perçoit entre les pensées on trouve le silence. Quand on perçoit le vide du monde on perçoit la vacuité.
Quand on se laisse guider par le silence on a l’information qu’il nous faut, sans forme et sans mental, le mental est rajouté après coup pour formuler.
Quand on se laisser guider par la vacuité on a le geste qu’il faut, sans passer par la réflexion ou même un instant d’hésitation. Le geste se déroule seul et sans effort.
Ces choses sont identiques parce que la nature de la matière n’est pas différente de celle de la pensée.
C’est long de s’abandonner dans l’action, tout comme ça a été très long de trouver le silence et plus long encore d’apprendre à l’écouter.. mais c’est similaire.
c) Couper du bois est une collaboration. Si on n'en fait qu’à sa tête et qu’on se bat contre le bout de bois, on va s’épuiser pour rien et on risque de ne même pas réussir à le couper. Si on collabore avec et qu’on se laisser guider alors la hache tombe sans effort et le bout de bois se coupe naturellement en suivant sa forme naturelle. Il suffit de faire un peu attention ou mieux encore de se laisser guider au ‘hasard’. Tout marche comme ça dans notre relation à l’extérieur. Plus on s’abandonne à l’action juste en collaborant avec ce qui nous entoure plus tout se déroule à merveille, plus on lutte et on passe en force plus les chose se passent mal.
Si on coupe le bois, on reste bien droit en gardant sa verticalité, on laisse tomber la hache et on amortit avec les jambes. Il me semble qu’un médecin japonais qui fait des accouchements naturels fait faire cet exercice aux femmes enceintes pour muscler leur périnée. Il semble que ça soit mon exercice spirituel actuel. Pas le choix, faut que je me chauffe accessoirement, celui du dessus pense à tout décidément…
d) Si on est prêt et qu’on laisse faire, plein de blocages cachés dans le périnée peuvent remonter. Il faut être prêt à faire restructurer sa sexualité et plus encore. S’attendre à des bas importants. Par contre faire l’amour après, c’est comme si c’était la première fois.. et ça l’est sûrement d’ailleurs ! Quand je serai plus grand je laisserai le trou du cul raconter ses malheurs. Après tout c’est lui le grand refoulé qu’on essaie d’obliger à contrôler le corps. Je suis sur qu’en comprenant ses problèmes on peut comprendre ceux de tous les dirigeants de la planète, puisque, après tout, leur nature est identique. (Réellement, rien de cynique là dedans!)
e)J’ai compris depuis longtemps que ce que j’écris ne s’adresse qu’à moi. Je mets les textes en partage simplement au cas où ça fasse écho chez quelqu’un, mais au final ça reste personnel, le texte est ma récompense. Pensez y : chaque fois que vous parler à quelqu’un ou que vous écrivez quelque chose vous vous adressez à vous-même. En tenant compte de ça il est très intéressant de se relire pour voir où ça cloche. Ce qu’on reproche aux autres n’est que ce qu’on reproche à soi même, et si on le dit à l’autre c’est bien pour se donner un indice sur nous même.
f) Suite à un pb que j’ai eu, Pascal m’a remonté un truc qui concerne tout le monde a priori. Il me sort son ressenti avec ses mots à lui (il aime beaucoup l’alcool et les images simples).
Voilà plus ou moins le truc :
Nous sommes des poires en bocal plein d’alcool, et on voit le monde a travers le bocal et les vapeurs de l’alcool. Nous sommes tous hermétiquement séparés. Mais notre vraie nature est d’être les poires d’un même arbre, intimement reliées et interdépendantes. Notre folie et notre état actuel nous empêchent totalement d’exprimer qui nous sommes.
Bientôt il sera possible de faire le choix de sortir du bocal a priori, mais chacun devra le faire en conscience parce que ça sera un jeu différent. Limpide non ?
Moi je suis informaticien je préfère parler de jeu en réseau mais c’est pareil. A priori, dès qu’on aura assez avancé on sera mis face à ce choix, et là il sera possible de parler de vraie solidarité quand on sera les poires d’un même arbre, mais ça risque de changer terriblement notre perception du monde apparemment. (ben oui du haut de l’arbre le monde doit être bien différent comparé à ce qu’on voit au fond d’un bocal plein d’alcool..)
Ca vaut ce que ça vaut.
g) La vie est une voie d’évolution créée par nous. Plus un événement est difficile et remue de choses en nous plus on peut évoluer facilement en lâchant prise et en s’abandonnant. L’histoire peut alors se dérouler, les blocages s’en aller et les choses cachées se révéler. Qu’on trouve cet évènement terrible et douloureux ou beau et lumineux n’y change rien.
"Quand vous verrez la vie et tout ce que la vie vous apporte comme de précieux cadeaux, vous pourrez dire oui à tout. " amma
Des trucs qui servent à rien.
- Taupezen
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Ce que tu dis me ramène souvent à l'Aikido et ce qui gravite autours : une bonne pratique se fait en partenariat... il n'y a pas d'adversaire, mais l'union de deux énergies qui vont tourbillonner, s'enrouler, et fusionner. Sans harmonisation, il y a opposition est le mouvement est un échec parfois douloureuxcernus a écrit :c) Couper du bois est une collaboration. Si on en fait qu’a sa tête et qu’on se bat contre le bout de bois, on va s’épuiser pour rien et on risque de ne même pas réussir à le couper. Si on collabore avec et qu’on se laisser guider alors la hache tombe sans effort et le bout de bois se coupe naturellement en suivant sa forme naturelle. Il suffit de faire un peu attention ou mieux encore de se laisser guider au ‘hasard’. Tout marche comme ça dans notre relation a l’extérieur. Plus on s’abandonne à l’action juste en collaborant avec ce qui nous entoure plus tout se déroule à merveille, plus on lutte et on passe en force plus les chose se passent mal.
Si on coupe le bois, on reste bien droit en gardant sa verticalité, on laisse tomber la hache et on amorti avec les jambes. Il me semble qu’un médecin japonais qui fait des accouchements naturels fait faire cet exercice aux femmes enceintes pour muscler leur périnée. Il semble que sa soit mon exercice spirituel actuel. Pas le choix faut que je me chauffe accessoirement, celui du dessus pense à tout décidément…

Puis ce mouvement dont tu parles, cela me rappèle le suburi : il se pratique avec un sabre, de bois en Aikido, et développe de multiples aspects du mouvement juste. Voici d'ailleurs se qui s'en dit fréquemment :
Bonne journée à tous et à toutesLes SUBURIS ne durcissent pas le corps, ils l’assouplissent. Ils doivent le purifier. Cherchez la précision, le contrôle, la forme exacte et un rythme harmonieux.
La puissance seule ne permet pas d’acquérir la maîtrise du sabre. La répétition machinale ne donnera qu’un résultat machinal.
C’est avec une attention constante et soutenue que votre travail donnera des résultats réels d’une plus grande valeur. La répétition est une nécessité absolue, mais seule la qualité de l’esprit lui reconnaîtra sa valeur.
Si les SUBURIs vous durcissent, arrêtez un certain temps et remplacez-les quotidiennement par des exercices respiratoires ou par la méditation.

Rien n’existe qui n’ait au préalable été rêvé, Ismaël Mérindol
Loin de la nature, le coeur de l'Homme devient dur, Chef Ours Debout
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- Boucheau
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- Localisation : Ici et maintenant (sauf quand je m'égare)
Merci pour ces commentaires 
Pour ma part, quand je fendais du bois cet hiver, ce qui me venait était de le fendre avec mon esprit et j'y suis un peu parvenu, surement suffisamment pour là-haut car j'ai cassé ma masse (le manche) et du coup, j'ai arrêté de fendre les bûches pour les bruler entières, ce qui passe très bien en fait
La vie est une belle voie d'évolution en tout cas.

Pour ma part, quand je fendais du bois cet hiver, ce qui me venait était de le fendre avec mon esprit et j'y suis un peu parvenu, surement suffisamment pour là-haut car j'ai cassé ma masse (le manche) et du coup, j'ai arrêté de fendre les bûches pour les bruler entières, ce qui passe très bien en fait

La vie est une belle voie d'évolution en tout cas.
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- Coévoluant
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- Enregistré le : lun. 25 août 2008 20:53
Euh...c'est pareil avec une tronçonneuse?cernus a écrit :a)
c) Couper du bois est une collaboration. Si on n'en fait qu’à sa tête et qu’on se bat contre le bout de bois, on va s’épuiser pour rien et on risque de ne même pas réussir à le couper. Si on collabore avec et qu’on se laisser guider alors la hache tombe sans effort et le bout de bois se coupe naturellement en suivant sa forme naturelle. Il suffit de faire un peu attention ou mieux encore de se laisser guider au ‘hasard’. ...
...Si on coupe le bois, on reste bien droit en gardant sa verticalité, on laisse tomber la hache et on amortit avec les jambes. Il me semble qu’un médecin japonais qui fait des accouchements naturels fait faire cet exercice aux femmes enceintes pour muscler leur périnée. Il semble que ça soit mon exercice spirituel actuel. Pas le choix, faut que je me chauffe accessoirement, celui du dessus pense à tout décidément…
C'est pas gentil de jeter des pierres dans le jardin de JP... uhuhuhu

- cernus
- Coévoluant
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- Enregistré le : mar. 22 juil. 2008 14:48
La position n'est surement pas la même.
Par contre la tronçonneuse c'est une collaboration aussi, même si des fois elle dépasse largement le cadre de la tâche qu'on lui avait confiée..
Pascal dit que sa tronçonneuse ne démare pas les jours où il ne faut pas qu'il coupe de bois.
J'ai voulu démarrer la mienne un jour et elle n'a pas marché. Du coup j'ai pris ma hache et au premier coup elle s'est cassée.. a priori fallait pas que je m'isole ce jour là (j'ai passé d'ailleurs un très bon après midi avec ma femme et mon fils du coup..)
Deux jours après j'ai voulu couper du bois et elle a démarré du premier coup..
A priori tout fait partie du même océan d'énergie et donc a une conscience, peu importe ce que c'est, donc on collabore avec tout.
Par contre la tronçonneuse c'est une collaboration aussi, même si des fois elle dépasse largement le cadre de la tâche qu'on lui avait confiée..
Pascal dit que sa tronçonneuse ne démare pas les jours où il ne faut pas qu'il coupe de bois.
J'ai voulu démarrer la mienne un jour et elle n'a pas marché. Du coup j'ai pris ma hache et au premier coup elle s'est cassée.. a priori fallait pas que je m'isole ce jour là (j'ai passé d'ailleurs un très bon après midi avec ma femme et mon fils du coup..)
Deux jours après j'ai voulu couper du bois et elle a démarré du premier coup..
A priori tout fait partie du même océan d'énergie et donc a une conscience, peu importe ce que c'est, donc on collabore avec tout.
Dieu à le sens de l'humour se dit petit pingouin en se regardant dans un miroir .. non ! le sens de l'amour répliqua le miroir !
Un petit pingouin.
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- Jean-Pierre Martinez
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- cernus
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Pas de soucis, si un pingouin ose profiter de ton absence pour pointer son bec sur ce forum, il sera reçu comme il se doit. Les modérateurs veillent. 

Comment ça les modérateurs sont des pingouins? A les fourbes !
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Un petit pingouin.
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