Se connecter au bas/accès à la jouissance et … appréhension

[petit scarabée]

Salut !

En suivant le fil du (très riche) post « En votre âme et conscience » votre-ame-conscience-t3456.html, la partie sur la jouissance et les chakras du bas et les mots de Sofie ( ) m'ont particulièrement interpellé car ils font écho à mon expérience du moment sur le sujet.

Depuis quelques mois, j'ai (j'avais ? car c'est un peu fini ...) un douleur « physique » au niveau du C2 (ça tiraille, ça pince, comme des petits coups de couteaux) qui vient me titiller de temps en temps. Pour moi, elle résonne/ait sur le lien à l'autre/aux autres, mais apparemment aussi, plus tard, sur un rapport à ma propre puissance et à son potentiel de construction/destruction.

Et depuis quelques semaines c'est le C1 qui fait des siennes.
Ça a commencé par une expérience (thérapie par le chant spontané) pendant laquelle j'ai senti mon C1 se prolonger vers le bas mais accompagné par une douleur « psychique (?)» du genre peine/peur par anticipation (petit voix de cette douleur : ouh la la, aller par là, ça va faire mal, ça fait peur …)
Depuis je sens très régulièrement mon C1 : il réagit à la musique, à ma voix quand je chante pour moi, il suit le rythme de ma respiration (« ça » rentre en même temps que l'inspir) ou juste comme ça, pour « rien », pour faire coucou en passant ...
Je pense que ce ressenti est aussi/sans doute/sûrement/en (grande) partie en lien avec le patch Zen que j'avais commencé (première expérience évoquée en milieu de semaine 2)
En début de semaine 3, je n'ai pas eu envie de remettre les patchs et pourtant, le soir, pendant mon temps de « présence » avant de m'endormir, je sentais que « ça »bouillonnait entre le c1 et le c2 en mode casserole qui déborde ou cocotte-minute dont la pression avait envie de monter, sauf que moi, j'avais pas trop envie que ça monte, appréhension encore...

Bref, pourquoi je raconte tout ça … Si la connexion au bas doit se faire, et ça à l'air d'en prendre le chemin (?), je ne vais pas lutter contre mais j'ai pas envie de forcer non plus en allant contre mon appréhension ; je préfère y aller en douceur en accueillant cette appréhension pour pouvoir la dépasser …

Pour ça, j'aimerais bien que vous me racontiez comment ça s'est passé/se passe pour vous dans ce domaine "du bas" ; si il y avait appréhension, comment vous l'avez dépassé ; qu'est-ce-que vous avez fait/expérimenté pour accompagner le truc, en douceur …
(« « désolé » », de répéter "en douceur", mais je suis en mode stop à l'auto-flagellation, stop au « il faut en chier pour avancer », stop au « il faut en faire plus, plus, plus pour être mieux, mieux, mieux, mais plus tard, donc jamais, car jamais assez ... » pour juste être bien, maintenant, et m'en contenter … à l'aise …)

Petite précision, je suis vraiment en attente de vécu perso et pas de trucs lus/vus/entendus à droite à gauche mais pas expérimentés …

à plus

Merci !

Toc-toc badaboum et bonne nuit ! (Juste comme ça ... C'est bien d'être en vacances !)

[sofie]

Coucou !

Pour le chant, et pour avoir chanté en chorale pendant plusieurs années, si il est développé pour atteindre son plein potentiel, il vient du ventre, et d'après les souvenirs que j'ai des explication de mon chef de choeur, le "ressort" est le plancher pelvien, donc le périnée, donc ce que tu ressens au niveau du c1 quand tu chantes vient peut-être de l'énergie que tu mets à chanter du fond du cœur ? et comme tu fais du chant intuitif, tu fais appelle au c2/c6 (créativité/intuition), donc je pense que c'est normal que ça bouillonne à ces niveaux là ?
Pour ce qui est de mon expérience durant tout le mois de juin j'ai eu une forte connexion avec la terre/le féminin, en mode volcanique, avec l'aspect colérique qui va avec, j'ai accueilli ça comme un coup de ménage, une conséquence normale de la reconnexion que je fais avec mon corps via le qi gong, de toute façon l'énergie c'est comme l'eau ou le feu, je me suis dit : si doit passer ça passera coûte que coûte, donc soit tu résistes et tu morfles physiquement, soit tu accueilles ...

Et sinon pour toi, quel serait le pire scenario ? de quoi as-tu peur ?

Après, la réflexion qui m'est venu quand j'ai lu "le c1 qui fait des siennes" , c'est que c'est comme si tu mettais ces phénomènes énergétiques à l'extérieur de toi, alors que tes chakras c'est aussi une part de toi, comme ton nez, ou tes oreilles, qui réagissent selon ce que tu fais,ce que tu es, tes intentions, ce que tu crées, ce que tu penses et selon la focalisation que tu mets dessus, donc enjoy ! c'est le résultat de ce que tu vibres ! super ! confiance en la vie !

Bonnes vacances !
Bises

[petit scarabée]

Coucou Sofie

Merci pour tes retours et tes bonnes questions

Et sinon pour toi, quel serait le pire scenario ? de quoi as-tu peur ?

J'y ai pas mal pensé pendant la journée et je suis arrivé à cette conclusion : il y a un conflit entre une part de moi qui a envie d’Être et une autre part qui a peur de mourir ... (deux parts sans doute pas sur le même niveau)

Deux parts, avec des logiques respectives qui semblent opposées, le côté "divisé" me saute aux yeux en écrivant, mais c'est où j'en suis depuis quelques temps : souvent en grand écart entre deux réalités, je peine parfois à trouver mon équilibre en ce moment.

Ce "truc" avec les chakras du bas est juste revenu me titiller sur ce sujet :
- D'un côté, cette énergie, cette vie qui cherche à se frayer un chemin, qui cherche à vivre, à être, à être (re)découverte et qui m'invite comme toi à lâcher-prise, à profiter, à faire confiance et à suivre le mouvement.
- de l'autre, mon "petit"-moi/personnage qui s'y refuse par peur de perdre le contrôle (= peur de changer = peur de disparaitre/mourir), qui freine dès que ça se rapproche et qui agite les peurs pour me détourner (le pire des scénario pour répondre à ta question, étant de finir pas ne plus retrouver mon équilibre, c'est à dire finir déséquilibré)

Voili, voilà
bises à toi
et à celui/celle qui lira

[LeDahu]

Peut-être hors sujet car le terme connexion avec le bas est assez vague pour moi.
Mais avec ta dernière réponse qui me parle énormément, l'envie de réagir se fait fortement ressentir.
Surtout cette phrase:

J'y ai pas mal pensé pendant la journée et je suis arrivé à cette conclusion : il y a un conflit entre une part de moi qui a envie d’Être et une autre part qui a peur de mourir ... (deux parts sans doute pas sur le même niveau)

En effet, cela fait plusieurs mois que par période, la jouissance se manifeste concrètement dans mon corps.
Cela peut se produire dans certains lieux ou dans mon lit, quand je me détende physiquement et cela va même jusqu'à m'empêcher de dormir.Pour moi,ce qui me déstabilise le plus, c'est quand cela prend la forme d'un poids , d'une pression et même du pulsation au niveau du sacrum (2e chakra arrière). Cela peut même aller jusqu'à une vague de plaisir et d'énergie qui monte tout le long de la colonne.Et au début c'était tellement inconfortable et insupportable que j' essayais de bloquer le processus mais la pression persistait. Cela m'a parfois forcé à rester éveillé plusieurs heures pour essayer de libérer ou accueillir celle-ci complètement.

Et donc oui, pour moi, grosse appréhension, ces vagues de plaisir et de jouissance sont encore assez inconfortable, même si je commence à ressentir le côté agréable , et je dirai même jouissif du phénomène.
Une partie de moi à peur de cette puissance et de se faire submergé par celle-ci, même si j'arrive au fur à mesure à accueillir plus longtemps le phénomène sans pour autant lui permettre de totalement s'exprimer.
Beaucoup de croyances bloquent , la plupart lié à mon éducation.

Et je suis également actuellement dans une phase où je ressens de plus en plus cette ambivalence en moi: ma part profonde qui veut vivre et ressentir librement et l'autre qui à peur de trahir son passé.

J'ai l'impression que pour moi , la clé est d' accepter de ne pas savoir ce qui va se passer, l'inconnu et de ne pas ma baser sur une compréhension de l'expérience pour d'une certaine manière la limiter. Juste la vivre, la laisser s'exprimer et m'enseigner.J'ai en effet tendance à dire que je sais déjà comment ça va se passer, sans laisser la possibilité que ça se passe autrement. Et même en me disant que tout va bien se passer, car ainsi je m'empêche "peut-être" de vivre cette peur qui a besoin d'être vécue pour se libérer.

Mais ce n'est encore pour l'instant qu'une compréhension intellectuelle non encore éprouvé et qui d'une certaine manière, me permet aussi de limiter l'expérience
Donc j'en suis au même point que toi, me semble-t-il.

Voici mes deux roupies, au suivant.

[petit scarabée]

Merci pour ton témoignage LeDahu

et ... pas trop surpris par cette résonance en toi parce que, pour moi, tes post font souvent écho : à quelques nuances près dans l'expérience et le ressenti, mais quasi à 100% dans les interprétations ou questionnements qui en découlent.

Bon cheminement (... et n'hésite pas à tourner la tête pour faire coucou, je dois être sur un chemin presque parallèle, pas trop loin ... )

[Jean-Pierre Martinez]

J'y ai pas mal pensé pendant la journée et je suis arrivé à cette conclusion : il y a un conflit entre une part de moi qui a envie d’Être et une autre part qui a peur de mourir

re

Regarde du coté de la la peur de vivre et de prendre la place des autres, peut être...

Mais enfin tu est juste ici pour servir les autres pas pour revendiquer TA part !!



un petit coup de miroir avec un truc du genre "j'ai ma place et je la jouis" en boucle

Bises

[petit scarabée]

Regarde du coté de la la peur de vivre et de prendre la place des autres, peut être...

C'est "marrant", ça me fait penser à ces deux histoires sur ce thème (entendue pour la 1ère, partagée par une personne proche pour la deuxième) :
- une jeune femme à qui on annonce qu'en fait, elle n'était pas le premier enfant du couple, car il y avait eu une fausse couche ou que le bébé était mort-né (je ne me rappelle plus). Elle avait pris ça comme la révélation qu'elle avait toujours attendu pour ôter le poids d'une culpabilité qu'elle n'arrivait pas à relier à quelque chose ...
- une autre jeune femme à qui on apprend qu'elle avait un jumeau qui n'avait pas survécu (tiens et j'ai lu récemment que ce n'était pas si rare, et que souvent personne ne s'en rendait compte ...) avec résultat idem que la première : gros changement positif dans l'année suivant la révélation ...

J'ai parfois entendu parler du contexte de ma gestation (dont une intervention d'urgence au tout début qui aurait pu être chaud pour mes petites fesses de foetus) mais, à priori, rien qui ressemble aux histoires évoquées plus haut ( en tout cas, pour la deuxième, je ne me rappelle pas, j'étais trop jeune )

Après, si ça remonte, c'est que ça me parle un peu quand même ...

Mais enfin tu est juste ici pour servir les autres pas pour revendiquer TA part !!

Ah bon, je savais pas . C'est pas vraiment une blague parce que j'ai mis un peu plus à jour cette logique dernièrement, enfin surtout le deuxième effet kiss-cool, le premier je le "maîtrisais" un peu ...
1 ère effet : à donner aux autres en priorité au lieu de commencer par soi, on s'oublie un peu, beaucoup (du genre c'est quoi mes besoins, mes envies, à jamais les écouter, on les perd de vue, et on enterre bien profond la frustration qu'on ose pas s'avouer, ça a pu aller jusqu'au sens que je donnais à mon identité, en mode "au fait, qui suis-je ?").
En plus inconsciemment, on en veut aux autres de ne pas faire pareil pour nous : "C'est quand même pas compliqué, l'autre pourrait répondre à mes besoins et à mes envies, sans que je les formule, et en les devinant à ma place ... Au lieu de ça, il s’occupe de prendre soin de lui en priorité, drôlement gonflé c'lui-là ! )
2ème effet : faire tout, seul, devancer les besoins de l'autre, faire à sa place sans lui donner l'occasion de faire par lui-même, ça peut être pris comme une façon de nier la valeur de l'autre ou lui envoyer le signal "Je n'ai pas besoin de toi !" ; ou de l'autre côté c'est un moyen de bien se laisser abuser aussi (testé et approuvé, en exagérant un peu ... et en ayant été de l'autre côté du manche aussi )

Bon, ben, c'est bien, c'est un "work in progress" tout ça, mais alors vraiment "in progress", parce qu'il m'a fallu un temps pour comprendre que ta remarque était du second degré : c'est bien ancré, c'est petite logique là ... Il va falloir un peu gratter (en attention et douceur pour moi) pour que ça finisse de se décoller ... y a ça et aussi reprendre mon pouvoir et ma responsabilité un peu trop délégué à une autorité extérieure, quelle qu'elle soit, sans doute ! I've got the power ! (Toi aussi, tu peux chanter en lisant ce message)

un petit coup de miroir avec un truc du genre "j'ai ma place et je la jouis" en boucle

Bon, ben, sur ce, je vais aller jouir devant mon miroir alors (smiley qui se mordille les lèvres en plissant les yeux, je l'ai pas trouvé dans la liste celui-là)

[LeDahu]

Y a pas à dire, ce thème me parle fortement ces temps-ci.

Mais enfin tu est juste ici pour servir les autres pas pour revendiquer TA part !!

En effet, c'est une croyance du même style bien ancrée que j'essaie de libérer avec comme préalable nécessaire , mais encore compliqué, prendre conscience de mes propres désirs et envies.
Et sur le côté "j'ai ma place et je la jouis", encore une nuit sur ce thème, où la jouissance s'exprime juste par la présence et la conscience au corps .Et il y a du mieux, je résiste moins.

Je comprends pourquoi j'étais si en phase avec ta problématique, petit scarabée.
Bon work in progress à toi ( smiley Pompom girl en délire , pas trouvé non plus )

[petit scarabée]

Après, si ça remonte, c'est que ça me parle un peu quand même ...

Ha, ha, ha , avec le recul, trop marrant, en fait : ça me parlait grave mais ça avait juste besoin de finir de remonter ...

Le lendemain de ce post, je suis parti marcher sur le chemin de Compostelle pendant dix jours (au passage, plutôt que de cheminer dans ma tête, cheminer en vrai m'a apporté bien des prises de conscience, ça a été assez bluffant et intense ...)

Trois jours après mon départ, j'ai fait une superbe rencontre : discussions à cœur ouvert, résonances de ouf, co-évolution/guérison incroyable... Bref, dès les premières heures, cette personne m'explique qu'elle a perdu un jumeau intra-utéro (Tiens ? ) et que mon expérience

intervention d'urgence au tout début qui aurait pu être chaud pour mes petites fesses de fœtus

qui correspondait à un problème de kyste à/aux ovaire(s) pourrait être la trace d'une fausse couche (selon son expérience d'infirmière au bloc assez ouverte sur la symbolique des maladies et ayant creusé le sujet au vue de sa propre expérience : multiples fausses couches aussi avant sa venue ...) : comme si le corps compense le vide laissé par le départ du fœtus en développant une grosseur, comme un envie de continuer cette grossesse malgré tout ...

En y repensant, deux jours après, j'avais l'émotionnel à fleur de peau : ce qui est bien sur le chemin, c'est que tu as toujours une église au calme pour te poser, écouter-exprimer l'émotion, mettre en conscience (en chialant un bon coup ...)

Je crois que je vais avoir besoin d'entendre ma mère sur cette histoire, sans doute de l'émotion à laisser s'écouler encore (mais ça je commence à bien savoir faire), on m'a conseillé le bouquin "Mémoire de foetus" de Edmée GAUBERT (je ne l'ai pas encore lu, mais je le glisse ici, si ça peut servir à quelqu'un ...), mais déjà c'est cool comme avancée, assez libérateur ...

Merci encore JP pour la petite phrase

Regarde du coté de la la peur de vivre et de prendre la place des autres, peut être...

qui pointe la direction mais laisse faire le chemin à son rythme, quand on est prêt à le parcourir

Merci la vie

à plus

Pierre