Cette forme d''impatience je connais aussi (alors que je ne le suis pas vraiment dans la vie), on court après un but alors qu'il n'y en a pas car j'ai compris que ce qui est passionnant c'est le chemin dans l'instant présent: on va de découverte en découverte, c'est infini. L'inconnu est devenu pour moi quelque chose qui me fait vibrer (alors que longtemps j'ai vécu dans la peur et dans mon petit monde sécuritaire) et je crois que c'est cela créer: Je, en tant que La Source, m'auto-crée en permanence... m'auto-découvre (je ne sais pas si je me fait bien comprendre... parce qu'on a chacun son vocabulaire et les mots sont tellement limitant).
Par exemple, hier j'ai découvert /pris conscience/intégré d'où vient la/ma souffrance physique (puisqu'on en parle et que c'est quelque chose que j'ai"sur le feu"

) comment et pourquoi je bloque l'énergie de passage à l'action par peur de "rater" (depuis une semaine, je n'arrive pas à créer ce que j'ai imaginé et qui me fait vibrer alors que tout est clair dans ma tête et que j'ai le matériel!). C'était pour moi un émerveillement... de retrouver là-dedans en même temps l'origine de ma souffrance (lors de ma naissance), de mon perfectionnisme, mon sentiment d'enfermement... et en ce moment c'est comme ça quasiment tous les jours, c'est plus ou moins important comme "découverte" mais j'en reste baba... Donc je te confirme que c'est très accéléré ! !
Et là je me dis《chouette chouette, qu'est ce que j'ai encore à découvrir, c'est quoi la suite... 》je précise que je me suis demandé à vivre la jouissance dans ce corps
Après, la souffrance est une éveilleuse: lorsqu'on a plus de bénéfices secondaires à baigner dedans (par exemple jouer à la victime pour obtenir de l'attention, de l'aide des autrs) et qu'on en peut plus, on rebondit forcément puisqu'à ce moment-là il y a une sorte demande de "dépassement", enfin c'est comme cela que je l'ai vécu. C'est là qu'on commence à voir qu'on est créateurs, on fait des demandes -conscientes ou inconscientes- et il se passe forcément des choses, à nous de les voir.
Ensuite, quand "mon petit vélo" se remet en route j'arrive facilement à le faire dérailler par de l'auto-dérision (j'aime bien le faire à haute voix, donc je parle toute seule

... je suis bonne à enfermer, hi hi hi

... ) ou des sons ou une petite chansonnette, ça marche à tous les coups!
J'ai remarqué que je faisais aussi "sauter des trucs" par l'écriture humoristique et comme par hasard les sujets du club d'écriture dont je fais partie arrivent toujours à point nommé... et je me régale!
Voilà, voilou... (je suis bien bavarde)