Comme l'indique le titre, j'ai envie aujourd'hui de vous faire part de mon expérience de suivi auprès d'une ( « praticienne » ? « thérapeute »?) en chant spontané (Ces termes ne me conviennent pas complètement. Moi, j'avais l'habitude de parler d'elle comme de « la dame qui chante » ... Quand j'ai fini par lui l'avouer, cette dénomination l'a bien fait rire, bref,) et de vous expliquer en quoi, et comment, elle a été, et est toujours, une source insoupçonnée et renouvelée d'apprentissages et de libérations.
Dans cette aventure, j'ai la chance d'être accompagné par une personne d'une grande justesse d'écoute et de parole, et d'une présence à la fois discrète et forte, bienveillante. Elle me guide dans la découverte de mes potentialités et m'amène pas à pas vers l'autonomie avec simplicité et talent, dans un climat de confiance réciproque et d'amour palpable.
Mais, j'anticipe un peu ...
… Tout a commencé après une « marche en conscience », en forêt, animée par un ancien stagiaire, Simon C.(très sympa), qui, lors du jeu des questions-réponses (d'évolution) en fin d'atelier, m'a sorti cette phrase : « Il faut que tu trouves ta (voix/e ?). » S'en est suivi un quiproquo car moi, j'avais compris « voie », et lui, me parlait plus de « voix » (en fait, il parlait des deux à la fois et du lien entre elles). Il a terminé en me proposant de « laisser chanter ce qui vient » lors de mes promenades en nature, et en me laissant un peu perplexe aussi ...
Bon, après ça, on laisse reposer, (on intègre ?), on chante deux-trois fois, en pleine campagne, en se demandant bien ce qu'on fait là, et puis on laisse tomber, on oublie (un peu, en partie) …
Et un jour, on y repense, on tape « chanter l'instant présent » dans Google et on tombe sur le site d'une personne se trouvant à 20 mn (Tiens ? ). On lit, on hésite, on prend contact, on s'inscrit. Puis, on attend, et on appréhende, alors on se retranche derrière un début d'extinction de voix bienvenue (Tiens ? ). Elle insiste, on y va et, on ne regrette pas …
La première fois, au début de l'atelier, elle nous a réunit (nous étions 5 avec elle), debout, en cercle, et, avec une certaine appréhension avouée pour elle aussi face à ce nouveau groupe, ce saut dans l'inconnu, elle nous a accueillis, en chantant. J'ai été instantanément touché en plein cœur par cette voix, sa beauté, sa clarté, sa puissance, l'intention d'amour qu'elle véhiculait. Mes yeux se sont embués, mon souffle s'est coupé, et je me suis senti reculer, me plier autour de ma poitrine comme pour mieux accueillir l'impact émotionnel de son chant.
Il n'a pas duré longtemps, moins d'une minute sans doute, seulement, mais quelques secondes de plus et je fondais en larmes, simplement.
La deuxième fois, à la fin de l'atelier, je lui confie mon envie naissante mais encore inaboutie de venir en individuel. Un échange se noue, sans incitations, toujours à l'écoute. Juste.
Puis … On y pense, on hésite, on oublie (un peu, en partie) … Et on reprend le chemin du travail … Et on croise en permanence ces camions, qu'on a vu mille fois sans les voir et qui, maintenant, nous sautent aux yeux, avec son nom de famille, en gros, écrit dessus.
Alors on sait ...
*** fin de la première partie : les origines ***
*** à suivre, bientôt, la deuxième partie : la révélation ***
Merci de m'avoir lu.
Pierre
petit scarabée (chantant)
PS : pas mal le coup du teasing, hein ?
