ceci est une reflexion personnelle, et n'a biensur pas force de loi
Actuellement j’observe parfois plusieurs confusions sur la notion d’ancrage :
- Confusion sur la forme, l’ancrage dans la matière n’est pas du matérialisme. En effet, vouloir courir vers du toujours plus, plus d’argent, plus d’activité, plus de reconnaissance, plus …, est, il me semble, une voie qui éloigne de ses besoins fondamentaux.
C’est une fuite déguisée qui se retrouve, y compris dans les milieux psycho-ésotérico-nuageux.
Beaucoup cherchent à se couper des fondamentaux pour nourrir uniquement une part psychique en déconnection avec le quotidien en pensant surement qu’ils ont mieux à faire.
Par quotidien j’entends un rapport à une certaine forme d’autonomie dans des réalisations concrètes qui passe par un usage pratique du corps et de l’esprit pour construire. Que cela soit faire un jardin, bricoler, construire sa maison (projection extérieure de notre construction intérieure), faire le ménage, et toute action concrète qui participe à la réalisation de nos besoins fondamentaux.
Certains vont me répondre qu’ils ne sont pas manuels, oui et alors ?
Le frein vient surtout d’une peur de se perdre dans son propre corps et de sentir la jouissance passer par l’action simple et juste. Nous pouvons tous toucher du doigt nos capacités concrètes de création, cela est, pour moi, une voie d’évolution royale qui sort du blabla.
- Illusion d’ancrage, je croise de plus en plus de personnes qui me disent avoir travaillé leur ancrage avec un thérapeute qui leur a remis leur structure énergétique en place.
Mais quelle action concrète avec le corps ?
La structure accompagne le mouvement, impossible de passer outre sinon c’est le royaume du mental qui domine, y compris en parlant beaucoup du corps et en se donnant l’illusion de l’ancrage.
Cela peut fonctionner un certain temps, le temps du mouvement qui nourrit le mental et de l’agitation permanente.
Mais au final, si vous vous posez un moment pour vous observez, observez votre corps, observez ce que vous générez dans le monde, que reste t’il ?
Où en sommes-nous avec nos dépendances, affectives, à la nourriture, aux psychotropes légaux ou non (cigarette, alcool, cannabis,…), au sexe, et plus camouflé encore à la course à la spiritualité et à l’évolution spirituelle.
Allons-nous vers plus d’illusions ou plus de capacité à générer par soi-même dans le concret ?
En substance, pas d’ancrage sans travail concret avec le corps, le reste est une voie d’illusion, c’est juste du bon sens il me semble…
Cela n’exclut pas la réflexion, mais vous pouvez toujours réfléchir à l’orgasme et la jouissance du corps, si vous ne vous mettez pas en action cela restera une construction de votre mental.
Il y aurait beaucoup à dire, d'ailleurs une soirée blabla sur ce thème vous interesse ?
jean-pierre
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