par cernus » mar. 16 mars 2010 10:29
a) Le monde n’est qu’un miroir, si tout se met à nous inonder d’amour, c’est qu’on a enfin réussi à aimer. Ce qu’on cherche à retrouver c’est notre part sans forme et immuable. Quand on ne ‘projette plus rien ‘ à l’extérieur c’est qu’on s’est enfin trouvé. Quand on nous regarde un ‘moi’ interne réagit toujours au regard de l’autre. Si le regard de l’autre nous traverse et rencontre ‘rien’ alors on s’est trouvé.
b) Quand on perçoit entre les pensées on trouve le silence. Quand on perçoit le vide du monde on perçoit la vacuité.
Quand on se laisse guider par le silence on a l’information qu’il nous faut, sans forme et sans mental, le mental est rajouté après coup pour formuler.
Quand on se laisser guider par la vacuité on a le geste qu’il faut, sans passer par la réflexion ou même un instant d’hésitation. Le geste se déroule seul et sans effort.
Ces choses sont identiques parce que la nature de la matière n’est pas différente de celle de la pensée.
C’est long de s’abandonner dans l’action, tout comme ça a été très long de trouver le silence et plus long encore d’apprendre à l’écouter.. mais c’est similaire.
c) Couper du bois est une collaboration. Si on n'en fait qu’à sa tête et qu’on se bat contre le bout de bois, on va s’épuiser pour rien et on risque de ne même pas réussir à le couper. Si on collabore avec et qu’on se laisser guider alors la hache tombe sans effort et le bout de bois se coupe naturellement en suivant sa forme naturelle. Il suffit de faire un peu attention ou mieux encore de se laisser guider au ‘hasard’. Tout marche comme ça dans notre relation à l’extérieur. Plus on s’abandonne à l’action juste en collaborant avec ce qui nous entoure plus tout se déroule à merveille, plus on lutte et on passe en force plus les chose se passent mal.
Si on coupe le bois, on reste bien droit en gardant sa verticalité, on laisse tomber la hache et on amortit avec les jambes. Il me semble qu’un médecin japonais qui fait des accouchements naturels fait faire cet exercice aux femmes enceintes pour muscler leur périnée. Il semble que ça soit mon exercice spirituel actuel. Pas le choix, faut que je me chauffe accessoirement, celui du dessus pense à tout décidément…
d) Si on est prêt et qu’on laisse faire, plein de blocages cachés dans le périnée peuvent remonter. Il faut être prêt à faire restructurer sa sexualité et plus encore. S’attendre à des bas importants. Par contre faire l’amour après, c’est comme si c’était la première fois.. et ça l’est sûrement d’ailleurs ! Quand je serai plus grand je laisserai le trou du cul raconter ses malheurs. Après tout c’est lui le grand refoulé qu’on essaie d’obliger à contrôler le corps. Je suis sur qu’en comprenant ses problèmes on peut comprendre ceux de tous les dirigeants de la planète, puisque, après tout, leur nature est identique. (Réellement, rien de cynique là dedans!)
e)J’ai compris depuis longtemps que ce que j’écris ne s’adresse qu’à moi. Je mets les textes en partage simplement au cas où ça fasse écho chez quelqu’un, mais au final ça reste personnel, le texte est ma récompense. Pensez y : chaque fois que vous parler à quelqu’un ou que vous écrivez quelque chose vous vous adressez à vous-même. En tenant compte de ça il est très intéressant de se relire pour voir où ça cloche. Ce qu’on reproche aux autres n’est que ce qu’on reproche à soi même, et si on le dit à l’autre c’est bien pour se donner un indice sur nous même.
f) Suite à un pb que j’ai eu, Pascal m’a remonté un truc qui concerne tout le monde a priori. Il me sort son ressenti avec ses mots à lui (il aime beaucoup l’alcool et les images simples).
Voilà plus ou moins le truc :
Nous sommes des poires en bocal plein d’alcool, et on voit le monde a travers le bocal et les vapeurs de l’alcool. Nous sommes tous hermétiquement séparés. Mais notre vraie nature est d’être les poires d’un même arbre, intimement reliées et interdépendantes. Notre folie et notre état actuel nous empêchent totalement d’exprimer qui nous sommes.
Bientôt il sera possible de faire le choix de sortir du bocal a priori, mais chacun devra le faire en conscience parce que ça sera un jeu différent. Limpide non ?
Moi je suis informaticien je préfère parler de jeu en réseau mais c’est pareil. A priori, dès qu’on aura assez avancé on sera mis face à ce choix, et là il sera possible de parler de vraie solidarité quand on sera les poires d’un même arbre, mais ça risque de changer terriblement notre perception du monde apparemment. (ben oui du haut de l’arbre le monde doit être bien différent comparé à ce qu’on voit au fond d’un bocal plein d’alcool..)
Ca vaut ce que ça vaut.
g) La vie est une voie d’évolution créée par nous. Plus un événement est difficile et remue de choses en nous plus on peut évoluer facilement en lâchant prise et en s’abandonnant. L’histoire peut alors se dérouler, les blocages s’en aller et les choses cachées se révéler. Qu’on trouve cet évènement terrible et douloureux ou beau et lumineux n’y change rien.
"Quand vous verrez la vie et tout ce que la vie vous apporte comme de précieux cadeaux, vous pourrez dire oui à tout. " amma
a) Le monde n’est qu’un miroir, si tout se met à nous inonder d’amour, c’est qu’on a enfin réussi à aimer. Ce qu’on cherche à retrouver c’est notre part sans forme et immuable. Quand on ne ‘projette plus rien ‘ à l’extérieur c’est qu’on s’est enfin trouvé. Quand on nous regarde un ‘moi’ interne réagit toujours au regard de l’autre. Si le regard de l’autre nous traverse et rencontre ‘rien’ alors on s’est trouvé.
b) Quand on perçoit entre les pensées on trouve le silence. Quand on perçoit le vide du monde on perçoit la vacuité.
Quand on se laisse guider par le silence on a l’information qu’il nous faut, sans forme et sans mental, le mental est rajouté après coup pour formuler.
Quand on se laisser guider par la vacuité on a le geste qu’il faut, sans passer par la réflexion ou même un instant d’hésitation. Le geste se déroule seul et sans effort.
Ces choses sont identiques parce que la nature de la matière n’est pas différente de celle de la pensée.
C’est long de s’abandonner dans l’action, tout comme ça a été très long de trouver le silence et plus long encore d’apprendre à l’écouter.. mais c’est similaire.
c) Couper du bois est une collaboration. Si on n'en fait qu’à sa tête et qu’on se bat contre le bout de bois, on va s’épuiser pour rien et on risque de ne même pas réussir à le couper. Si on collabore avec et qu’on se laisser guider alors la hache tombe sans effort et le bout de bois se coupe naturellement en suivant sa forme naturelle. Il suffit de faire un peu attention ou mieux encore de se laisser guider au ‘hasard’. Tout marche comme ça dans notre relation à l’extérieur. Plus on s’abandonne à l’action juste en collaborant avec ce qui nous entoure plus tout se déroule à merveille, plus on lutte et on passe en force plus les chose se passent mal.
Si on coupe le bois, on reste bien droit en gardant sa verticalité, on laisse tomber la hache et on amortit avec les jambes. Il me semble qu’un médecin japonais qui fait des accouchements naturels fait faire cet exercice aux femmes enceintes pour muscler leur périnée. Il semble que ça soit mon exercice spirituel actuel. Pas le choix, faut que je me chauffe accessoirement, celui du dessus pense à tout décidément…
d) Si on est prêt et qu’on laisse faire, plein de blocages cachés dans le périnée peuvent remonter. Il faut être prêt à faire restructurer sa sexualité et plus encore. S’attendre à des bas importants. Par contre faire l’amour après, c’est comme si c’était la première fois.. et ça l’est sûrement d’ailleurs ! Quand je serai plus grand je laisserai le trou du cul raconter ses malheurs. Après tout c’est lui le grand refoulé qu’on essaie d’obliger à contrôler le corps. Je suis sur qu’en comprenant ses problèmes on peut comprendre ceux de tous les dirigeants de la planète, puisque, après tout, leur nature est identique. (Réellement, rien de cynique là dedans!)
e)J’ai compris depuis longtemps que ce que j’écris ne s’adresse qu’à moi. Je mets les textes en partage simplement au cas où ça fasse écho chez quelqu’un, mais au final ça reste personnel, le texte est ma récompense. Pensez y : chaque fois que vous parler à quelqu’un ou que vous écrivez quelque chose vous vous adressez à vous-même. En tenant compte de ça il est très intéressant de se relire pour voir où ça cloche. Ce qu’on reproche aux autres n’est que ce qu’on reproche à soi même, et si on le dit à l’autre c’est bien pour se donner un indice sur nous même.
f) Suite à un pb que j’ai eu, Pascal m’a remonté un truc qui concerne tout le monde a priori. Il me sort son ressenti avec ses mots à lui (il aime beaucoup l’alcool et les images simples).
Voilà plus ou moins le truc :
Nous sommes des poires en bocal plein d’alcool, et on voit le monde a travers le bocal et les vapeurs de l’alcool. Nous sommes tous hermétiquement séparés. Mais notre vraie nature est d’être les poires d’un même arbre, intimement reliées et interdépendantes. Notre folie et notre état actuel nous empêchent totalement d’exprimer qui nous sommes.
Bientôt il sera possible de faire le choix de sortir du bocal a priori, mais chacun devra le faire en conscience parce que ça sera un jeu différent. Limpide non ?
Moi je suis informaticien je préfère parler de jeu en réseau mais c’est pareil. A priori, dès qu’on aura assez avancé on sera mis face à ce choix, et là il sera possible de parler de vraie solidarité quand on sera les poires d’un même arbre, mais ça risque de changer terriblement notre perception du monde apparemment. (ben oui du haut de l’arbre le monde doit être bien différent comparé à ce qu’on voit au fond d’un bocal plein d’alcool..)
Ca vaut ce que ça vaut.
g) La vie est une voie d’évolution créée par nous. Plus un événement est difficile et remue de choses en nous plus on peut évoluer facilement en lâchant prise et en s’abandonnant. L’histoire peut alors se dérouler, les blocages s’en aller et les choses cachées se révéler. Qu’on trouve cet évènement terrible et douloureux ou beau et lumineux n’y change rien.
"Quand vous verrez la vie et tout ce que la vie vous apporte comme de précieux cadeaux, vous pourrez dire oui à tout. " [b]amma[/b]