par petit scarabée » dim. 12 nov. 2017 20:20
3 mois après ... envie de poser en vrac les notes prises sur ce qui s'est passé depuis la fin du stage.
En fait, il n'a pas duré une semaine mais deux … J'ai vécu la semaine d'après comme un prolongement, toujours porté par la vague, avec un mouvement allant de l'intérieur (émotions, prises de conscience, intuitions soudaines) vers l'extérieur (besoin - nécessité- de communiquer et d'échanger avec certains stagiaires, avec mes parents, de renouer avec une amie, ...) toujours avec cette impression de boucler des boucles et/ou d'en ouvrir de nouvelles …
Une chouette semaine ! Une vraie retraite, avec cette nécessité de faire le point, pour moi, mais à la fois ouvert sur les autres et le monde ...
Nécessité … c'est bien le mot ! Quand quelque chose pointait le bout de son nez, quelle que soit l'heure de la nuit ou de la journée, c'était le moment de creuser et pas autrement, sous peine de ne pas me rendormir ou d'être incapable de me concentrer sur autre chose … Le même rythme que pendant le stage, je vous dis, bien intense (enfin, au moins les quatre premiers jours, après mon retour, jusqu'à ce que je prennes part à une fin d'après-midi cercles de tambours vraiment bienvenue, pour envoyer tout ça, un peu, et continuer à partager aussi...)
Les premiers jours, j'ai bien senti le travail sur l'ancrage, le bas : Je me sentais fort, dense sur mes appuis avec cette sensation d'être plus trapu et musclé des jambes que je ne le suis. J'avais l'impression que la pesanteur/force d'attraction de la Terre avait changé, augmenté : je me sentais, physiquement, plus attiré vers la bas -y compris les mains lorsque j'avais les bras le long du corps- ou que la Terre m'attirait plus à elle …
J'ai bien ressenti aussi l'effet du protocole sur le « blocage des émotions ancestrales » effectué en groupe. Je me suis senti dans le même état qu'après avoir terminé ce même processus, effectué seul, pendant deux mois : cette capacité à ressentir, nommer et exprimer (à soi, aux autres) ses émotions. Expérience de la première fois (où ça avait un peu débordé parfois) aidant, j'ai essayé d'être un peu plus lucide dans ma communication écrite, en me laissant un temps de relecture entre la rédaction et l'envoi, histoire d'essayer d'être plus juste, pour moi, comme pour la personne concernée. (par sur à 100% d'y être tout le temps arrivé … mais en progrès !)
le plus important :
Ce que j'ai appris et compris sur moi pendant le stage m'a permis de relire ma vie sous un éclairage différent, de donner du sens aux événements vécus (et d'y apporter un apaisement) comme aux situations présentes (pour les accepter avec une plus grande détente)
J'ai effectué 4 fois le protocole pour discuter avec mon accompagnant du moment. Sans rentrer (trop) dans les détails, et selon les cas, ils m'ont amené à, me sentir soutenu et confirmé avant de passer à l'action (auprès de mes parents, pour leur « chanter qui je suis », arrêter de me cacher à leur yeux, -comme arrêter de me cacher tout court-, et leur témoigner ma gratitude), m'encourager à oser être pleinement moi-même, me proposer de changer de point de vue sur ce que je considérais comme un problème et qui pourrait très bien ne pas en être un, mieux prendre en compte la présence d'une colère sous-jacente et ses conséquences sur mon émotionnel et sur mes capacités de raisonnement/jugement.
C'est vraiment « l'exercice » qui porte le plus ses fruits. Ça me donne de l'info sur le thème du moment (encouragement, conseils, points de vigilance, prise de conscience, …) même s'il me faut (souvent) tâtonné pour être (à peu près) sûr du message … Et c'est tant mieux ! Ça n'a pas de prix de sentir l'énergie t'envoyer une vague qui veut dire « Ouiiiii, ça y est, c'est ça, c'est bien ! » après avoir essayé, plusieurs fois et en vain, de formuler un message sur mon ressenti.
Éloge de la patience, voire de l'humilité, donc … et je crois que c'est pas plus mal, pour moi, encore une fois, de progresser tranquillement … Des fois, je me demande, si j'avais eu des ressentis trop vite, trop tôt, trop fort, si moi et mon « petit » ego, on aurait bien géré la chose …
J'ai essayé de discuter avec des gardiens de lieu, mais là c'est moins probant, parce que je l'ai fait moins souvent d'une part, mais aussi parce que, dans le fond, je ne sais pas trop quoi leur demander, j'ai souvent du mal à formuler mes questions et/ou j'ai tendance à trop les ramener à moi (c'est pour ça que je préfère discuter avec mes accompagnants;-D).
Pour la diffusion, je n'ai testé qu'avec des lieux, et peu, et là aussi c'est (forcément) moins probant qu'en stage (sur quelqu'un, en petit groupe et porté par la dynamique et l'énergie du moment, et bien ça marche mieux ...).
Du coup, j'en suis revenu à mon ancienne méthode : je trouve un endroit qui m'attire, je me pose, en présence et attentif aux ressentis corporels (comme ça la diffusion «fonctionne» quand même ? Ou je suis -encore- dans autre chose et il « faut » vraiment passer par le coté toucher-ramener au cœur et diffuser dans le corps … ? Quand je le fais, j'ai pas l'impression de ressentir grand chose … ce qui n'empêche pas que le processus se fasse ? Sauf que mon corps, puis mon mental surtout, n'ont pas accès à l'information derrière, comme en stage, et c'est peut-être plus ça qui m'embête …)
Après un temps de latence/digestion, J'ai continué les protocoles entamés en stage : syntonisation solaire, check ! C5-C1/C-5 C-1 en cours avec la technique de chanter « Ihianaou » dans le noir en position fœtale … En fait je préfère souvent le souffler, avec douceur et intensité (plutôt que le chanter de vive voix) tête recroquevillée vers le corps. Je trouve que ça colle mieux à l'ambiance (nuit, noir, position du corps, juste avant de dormir) et ça m'amène une belle sensation, toute douce dans le creux du cœur …
Bon, avec tout ça, passé l'hiver, j'aurais sans doute envie de revenir en stage. Il sort quand le programme pour 2018 ?! ;-D
erratum : depuis que j'ai écrit le brouillon, les dates sont sorties, option sur le stage niveau 2 d’août (même si c'est loin quand même), rien au printemps autour du son, ou « chamane intérieur » comme cette année ?
à plus
Pierre
PS : ben ouais, c'est long, je sais ...
3 mois après ... envie de poser en vrac les notes prises sur ce qui s'est passé depuis la fin du stage.
En fait, il n'a pas duré une semaine mais deux … J'ai vécu la semaine d'après comme un prolongement, toujours porté par la vague, avec un mouvement allant de l'intérieur (émotions, prises de conscience, intuitions soudaines) vers l'extérieur (besoin - [b][i]nécessité[/i][/b]- de communiquer et d'échanger avec certains stagiaires, avec mes parents, de renouer avec une amie, ...) toujours avec cette impression de boucler des boucles et/ou d'en ouvrir de nouvelles …
Une chouette semaine ! Une vraie retraite, avec cette nécessité de faire le point, pour moi, mais à la fois ouvert sur les autres et le monde ...
[b][i]Nécessité[/i][/b] … c'est bien le mot ! Quand quelque chose pointait le bout de son nez, quelle que soit l'heure de la nuit ou de la journée, c'était le moment de creuser et pas autrement, sous peine de ne pas me rendormir ou d'être incapable de me concentrer sur autre chose … Le même rythme que pendant le stage, je vous dis, bien intense ([i]enfin, au moins les quatre premiers jours, après mon retour, jusqu'à ce que je prennes part à une fin d'après-midi cercles de tambours vraiment bienvenue, pour envoyer tout ça, un peu, et continuer à partager aussi...)[/i]
Les premiers jours, j'ai bien senti le travail sur l'ancrage, le bas : Je me sentais fort, dense sur mes appuis avec cette sensation d'être plus trapu et musclé des jambes que je ne le suis. J'avais l'impression que la pesanteur/force d'attraction de la Terre avait changé, augmenté : je me sentais, physiquement, plus attiré vers la bas -y compris les mains lorsque j'avais les bras le long du corps- ou que la Terre m'attirait plus à elle …
J'ai bien ressenti aussi l'effet du protocole sur le « blocage des émotions ancestrales » effectué en groupe. Je me suis senti dans le même état qu'après avoir terminé ce même processus, effectué seul, pendant deux mois : cette capacité à ressentir, nommer et exprimer (à soi, aux autres) ses émotions. Expérience de la première fois ([i]où ça avait un peu débordé parfois[/i]) aidant, j'ai essayé d'être un peu plus lucide dans ma communication écrite, en me laissant un temps de relecture entre la rédaction et l'envoi, histoire d'essayer d'être plus juste, pour moi, comme pour la personne concernée. ([i]par sur à 100% d'y être tout le temps arrivé … mais en progrès ![/i])
[b][u]le plus important : [/u][/b]
C[b]e que j'ai appris et compris sur moi pendant le stage m'a permis de relire ma vie sous un éclairage différent, de donner du sens aux événements vécus ([i]et d'y apporter un apaisement)[/i] comme aux situations présentes [i](pour les accepter avec une plus grande détente[/i])
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J'ai effectué 4 fois le protocole pour discuter avec mon accompagnant du moment. Sans rentrer (trop) dans les détails, et selon les cas, ils m'ont amené à, me sentir soutenu et confirmé avant de passer à l'action ([i]auprès de mes parents, pour leur « [b]chanter qui je suis[/b] », arrêter de me cacher à leur yeux, -comme arrêter de me cacher tout court-, et leur témoigner ma gratitude[/i]), m'encourager à oser être pleinement moi-même, me proposer de changer de point de vue sur ce que je considérais comme un problème et qui pourrait très bien ne pas en être un, mieux prendre en compte la présence d'une colère sous-jacente et ses conséquences sur mon émotionnel et sur mes capacités de raisonnement/jugement.
C'est vraiment « l'exercice » qui porte le plus ses fruits. Ça me donne de l'info sur le thème du moment (encouragement, conseils, points de vigilance, prise de conscience, …) même s'il me faut ([i]souvent[/i]) tâtonné pour être ([i]à peu près[/i]) sûr du message … Et c'est tant mieux ! Ça n'a pas de prix de sentir l'énergie t'envoyer une vague qui veut dire « [i]Ouiiiii, ça y est, c'est ça, c'est bien ![/i] » après avoir essayé, plusieurs fois et en vain, de formuler un message sur mon ressenti.
Éloge de la patience, voire de l'humilité, donc … et je crois que c'est pas plus mal, pour moi, encore une fois, de progresser tranquillement … Des fois, je me demande, si j'avais eu des ressentis trop vite, trop tôt, trop fort, si moi et mon « petit » ego, on aurait bien géré la chose …
J'ai essayé de discuter avec des gardiens de lieu, mais là c'est moins probant, parce que je l'ai fait moins souvent d'une part, mais aussi parce que, dans le fond, je ne sais pas trop quoi leur demander, j'ai souvent du mal à formuler mes questions et/ou j'ai tendance à trop les ramener à moi ([i]c'est pour ça que je préfère discuter avec mes accompagnants;-D[/i]).
Pour la diffusion, je n'ai testé qu'avec des lieux, et peu, et là aussi c'est [i](forcément[/i]) moins probant qu'en stage ([i]sur quelqu'un, en petit groupe et porté par la dynamique et l'énergie du moment, et bien ça marche mieux ...[/i]).
Du coup, j'en suis revenu à mon ancienne méthode : je trouve un endroit qui m'attire, je me pose, en présence et attentif aux ressentis corporels [i](comme ça la diffusion «fonctionne» quand même ? Ou je suis -encore- dans autre chose et il « faut » vraiment passer par le coté toucher-ramener au cœur et diffuser dans le corps … ? Quand je le fais, j'ai pas l'impression de ressentir grand chose … ce qui n'empêche pas que le processus se fasse ? Sauf que mon corps, puis mon mental surtout, n'ont pas accès à l'information derrière, comme en stage, et c'est peut-être plus ça qui m'embête …[/i])
Après un temps de latence/digestion, J'ai continué les protocoles entamés en stage : syntonisation solaire, check ! C5-C1/C-5 C-1 en cours avec la technique de chanter « Ihianaou » dans le noir en position fœtale … En fait je préfère souvent le souffler, avec douceur et intensité (plutôt que le chanter de vive voix) tête recroquevillée vers le corps. Je trouve que ça colle mieux à l'ambiance (nuit, noir, position du corps, juste avant de dormir) et ça m'amène une belle sensation, toute douce dans le creux du cœur …
Bon, avec tout ça, passé l'hiver, j'aurais sans doute envie de revenir en stage. Il sort quand le programme pour 2018 ?! ;-D
erratum : depuis que j'ai écrit le brouillon, les dates sont sorties, option sur le stage niveau 2 d’août (même si c'est loin quand même), rien au printemps autour du son, ou « chamane intérieur » comme cette année ?
à plus
Pierre
PS : ben ouais, c'est long, je sais ...