par ChocoBilly » lun. 29 févr. 2016 15:31
hello !
merci pour ce petit article et pour le clin d'oeil !
Pour ma part, je ne considère pas les peurs comme étant un souci important.
La plupart du temps, je les resitue dans le contexte, l'environnement qui m'entoure = ma matière, et mon temps.
1. L'article de Franck datant de 2012 m'a fait bien avancé là-dessus :
Mon amie la peur
Pour pouvoir expérimenter l'amour dans le monde relatif, il fallait que l'on y trouve son contraire : le non-amour.
Nous lui avons donné un nom : la peur.
Nous avons aussi compris que l'amour était la force illimitée et inconditionnelle, nous pouvons donc comprendre que la peur s'associe aux énergies inverses : limites et conditions.
Sans l'existence de cette polarité originelle il ne serait pas possible d'expérimenter le monde relatif.
Si vous viviez une expérience méditative qui vous donne l'impression que vous allez vous "diluer" dans le tous, que vos cellules, votre énergie, vont se mélanger à l'énergie en dehors de vous, qu'est ce qui vous fait réagir ? C'est la peur. La peur de se dissoudre dans l'océan d'énergie vous ramène à l'intérieur de votre corps.
Nous voyons ici une version de la peur qui va dans le sens de la vie. C'est elle qui forme nos limites. C'est grâce à la peur que je suis qui je suis, c'est elle qui me donne ma forme.
Nous pouvons entrevoir l'amour qui sous-tend cette peur, car c'est par elle que je peux m'expanser, m'étendre, évoluer.
Il en va de même pour les peurs que l'on rencontre au quotidien. C'est la simple expression d'une limite.
C'est par cette limite que je vais pouvoir grandir. Si je baigne ici et maintenant dans un océan d'amour, quelle direction prendre ? Où aller pour grandir ? Serait-ce la fin de ma croissance ?
Dieu merci, la peur existe. Elle me montre le chemin, elle me dit quelle limite franchir, et m'offre de jouir de passer l'obstacle, d'aller vers l'amour.
Et dans son infini amour, la peur se représente. A chaque fois. Je peux compter sur sa présence pour continuer de marcher, pour repousser la limite, peu à peu, jour après jour, et accroitre mon amour.
Posez les yeux sur vos peurs depuis cette perspective, respirez, détendez vous, elle ne vous menacent pas, vous les faites simplement venir à vous pour ne pas perdre le sens de la vie.
Finalement la peur c'est l'Amour qui se pousse vers l'Amour. Aimez vos peurs, ne vous les cachez pas, prenez les pour ce qu'elles sont : l'Amour qui appelle l'Amour, les clefs du Royaume.
http://www.monteban.me/lavoieestlibre/articles.php
2. Une approche chamanique propose d'agir avec sa peur.
Voici donc les deux principales pistes qui m'ont permis de comprendre et de vivre une infinité de manière d’interagir avec mes peurs :
les comprendre, discuter avec, les fuir, les aimer, les éviter, en avoir peur, les dépasser, rien faire, agir contre, agir avec, les exprimer, les cacher, les surestimer, les exagérer, les détruire, les combattre, faire comme si elles n'étaient pas là, les choisir, les produire, les respecter...
En gros, toute une diversité, une infinité de possibles...
Bizarrement, je ne souhaite pas les transcender, transcender résonnant pour moi comme une résultante plus ou moins directe de mes actions.

ChocoBilly
hello !
merci pour ce petit article et pour le clin d'oeil !
Pour ma part, je ne considère pas les peurs comme étant un souci important.
La plupart du temps, je les resitue dans le contexte, l'environnement qui m'entoure = ma matière, et mon temps.
1. L'article de Franck datant de 2012 m'a fait bien avancé là-dessus :
[quote][i][u]Mon amie la peur[/u]
Pour pouvoir expérimenter l'amour dans le monde relatif, il fallait que l'on y trouve son contraire : le non-amour.
Nous lui avons donné un nom : la peur.
Nous avons aussi compris que l'amour était la force illimitée et inconditionnelle, nous pouvons donc comprendre que la peur s'associe aux énergies inverses : limites et conditions.
Sans l'existence de cette polarité originelle il ne serait pas possible d'expérimenter le monde relatif.
Si vous viviez une expérience méditative qui vous donne l'impression que vous allez vous "diluer" dans le tous, que vos cellules, votre énergie, vont se mélanger à l'énergie en dehors de vous, qu'est ce qui vous fait réagir ? C'est la peur. La peur de se dissoudre dans l'océan d'énergie vous ramène à l'intérieur de votre corps.
Nous voyons ici une version de la peur qui va dans le sens de la vie. C'est elle qui forme nos limites. C'est grâce à la peur que je suis qui je suis, c'est elle qui me donne ma forme.
Nous pouvons entrevoir l'amour qui sous-tend cette peur, car c'est par elle que je peux m'expanser, m'étendre, évoluer.
Il en va de même pour les peurs que l'on rencontre au quotidien. C'est la simple expression d'une limite.
C'est par cette limite que je vais pouvoir grandir. Si je baigne ici et maintenant dans un océan d'amour, quelle direction prendre ? Où aller pour grandir ? Serait-ce la fin de ma croissance ?
Dieu merci, la peur existe. Elle me montre le chemin, elle me dit quelle limite franchir, et m'offre de jouir de passer l'obstacle, d'aller vers l'amour.
Et dans son infini amour, la peur se représente. A chaque fois. Je peux compter sur sa présence pour continuer de marcher, pour repousser la limite, peu à peu, jour après jour, et accroitre mon amour.
Posez les yeux sur vos peurs depuis cette perspective, respirez, détendez vous, elle ne vous menacent pas, vous les faites simplement venir à vous pour ne pas perdre le sens de la vie.
Finalement la peur c'est l'Amour qui se pousse vers l'Amour. Aimez vos peurs, ne vous les cachez pas, prenez les pour ce qu'elles sont : l'Amour qui appelle l'Amour, les clefs du Royaume.
[/i]
http://www.monteban.me/lavoieestlibre/articles.php[/quote]
2. Une approche chamanique propose d'agir avec sa peur.
Voici donc les deux principales pistes qui m'ont permis de comprendre et de vivre une infinité de manière d’interagir avec mes peurs :
les comprendre, discuter avec, les fuir, les aimer, les éviter, en avoir peur, les dépasser, rien faire, agir contre, agir avec, les exprimer, les cacher, les surestimer, les exagérer, les détruire, les combattre, faire comme si elles n'étaient pas là, les choisir, les produire, les respecter...
En gros, toute une diversité, une infinité de possibles...
Bizarrement, je ne souhaite pas les transcender, transcender résonnant pour moi comme une résultante plus ou moins directe de mes actions.
;)
ChocoBilly