Salut.
@anahata:bien sur qu'il y a une forme de colère et c'est justement elle,cette colère,de la ressentir en moi qui a été l'indicateur que j'avais peut être quelque chose à faire sur ce topic en y intervenant de cette manière disons "brut/brute?".
J'ai pas vraiment réfléchi,ni cherché à me censurer ou refouler quoi que ce soit et je crois utile voire bénéfique de préciser que ce n'est pas là une forme d'excuses.
Pour revenir sur le fond,je ne posais pas vraiment ces questions dans l'attente d'une réponse sur le forum,même si sur ces questionnements à un niveau personnel,je suis toujours en mouvement.
Par contre,il me semble que c'est toujours positif de se remettre soi-même en question en se posant la question à soi,et enfin lorsqu'on s'exprime sur quelque chose,de se remettre en mouvement intérieurement après avoir émis,par le biais de la réponse qui nous est donnée par l'univers,sous une forme ou une autre.
De mon point de vue,concernant l'amour,terme fourre-tout et du coup réponse à tout sans équivoque dans les milieux dits spirituels;il existe une différence entre l'incarner et l'imiter,et je ne vise personne en particulier ici présent en disant celà, n'ayant pas la prétention de savoir qui se tient où.
Toujours de mon point de vue,donc de par mon expérience,quelque chose me dit qu'avant d'incarner l'amour et aussi de le vivre pleinement,il est des obstacles à lever,qui se situent principalement à 2 niveaux:en haut le mental indiscipliné,en bas l'émotionnel refoulé,l'un agissant sur l'autre.Donc la méthode,se brancher dessus mais au prix de refouler d'abord ceci et celà,j'y crois pas des masses ou du moins,j'ai constaté que ça ne fonctionnait pas pour moi,malgré mes "bonnes intentions",peut être de quoi paver l'enfer entier.
Puisqu'ici il s'agit aussi de colère et d'émotionnel,parlons en.
Comme le préconise space dans sa réponse,avec sa voie de l'acceptation,même si je suis pas fan du côté passif,acceptons.
Or,il me semble que d'accepter l'autre,encore une fois,ça implique s'accepter soi et aussi les messages du corps.Alors si le corps de par l'émotionnel nous fait sentir que tel stimulus provoque colère ou tristesse ou joie,c'est accepter d'extérioriser colère ou tristesse ou joie,sans refoulement.
Si je dis ça,c'est parce que jusqu'à il y a peu,je fonctionnais en jugeant mes émotions,en les catégorisant bonne/mauvaise,acceptable/inacceptable,catégories fondées sur des conditionnements externes(éducation à tous les niveaux).
La colère fait très peur socialement,parce qu'elle nous renvoie à une part animale,instinctive qui nous rend potentiellement dangereux.Bref,ça dérange aussi le mental qui aime bien que les chiens soient tenus en laisse et muselés.
Alors ouaip,on peut se dire qu'on est dysfonctionnel parce que sous cette colère il y a un trauma dont on n'est pas forcément conscient,qu'il faut aller voir et cajoler intérieurement pour ne surtout pas faire de vagues à l'extérieur.
Or,mon expérience me fait dire que c'est d'accueillir celle-ci,de l'accepter mais
aussi de lui offrir un espace d'expression extériorisé qui permet de la transcender,sans forcément casser les meubles ou tabasser quelqu'un.
Ca peut être hurler dans sa bagnole par exemple(le retour provoqué par le pare brise est assez impressionnant pour qui n'a jamais testé),en pleine nature,mais aussi s'autoriser de l'exprimer à quelqu'un lorsque c'est nécessaire,et dans ce dernier cas,ça n'engendre pas que des situations empruntes de douceur mais par contre,c'est drôlement libérateur(et énergétiquement,ça mouve à l'intérieur),qui plus est lorsqu'on refoule depuis un certain temps.
C'est d'ailleurs pas incompatible avec le fait d'avoir à l'esprit que cette colère est en premier lieu dirigée contre soi même,et que l'autre accepte de jouer le jeu pour provoquer la situation qui nous permettra d'évoluer.
En observant le comportement de la nature par exemple,le volcan me parle bien concernant la colère.
Lui ne tortille pas,et laisse jaillir ce qu'il faut lorsque c'est nécessaire.L'éruption initiale et sa coulée de lave sont destructrices,mais une fois le calme revenu,à la destruction succède une fertilité hors du commun.
Par ailleurs,je suis tenté de dire aussi,que le refoulement éducatif de certaines émotions(au pif la colère) et l'encensement d'autres(le genre "happy" à tout prix occidental) n'est peut être pas un hasard non plus,surtout lorsqu'il est question de prise de pouvoir,qui est beaucoup plus aisée sur des êtres capables d'accepter contre vents et marées ou perméables au "tout ce que fait l'autre est bien,bon,juste laisser faire..."(

),que sur des individus capables de s'écouter,s'autodéterminer et faire un tri puis un choix dans ce qu'ils estiment être bon pour eux ou non.J'insiste sur la nuance qui réside entre s'autodéterminer et s'opposer.
J'exclue pas non plus que certains courants spirituels en vogue soutiennent,parfois sans s'en apercevoir,ce jeu de dualité également.
Enfin,je ne crois pas non plus à "la vie va s'en charger".
Ma philosophie va plutôt dans le sens de tout ce que j'ai fait,validé,cautionné à un moment donné,il m'appartient de le défaire si celà ne me convient plus.
Dans une attitude passive,dans laquelle on laisse la vie s'en charger(et donc dans laquelle on décide de stagner en ne signifiant pas qu'on change de trajectoire),à mon humble avis le résultat ne peut être qu'une crise(individuelle ou globale) qui nous indiquera,que oui nous avons accepté l'inacceptable et que de laisser faire la vie(assertion dans laquelle j'ai du mal à ne pas entendre "je me décharge de ma propre responsabilité et des choix que j'ai fait") nous mènera tôt ou tard à ouvrir les yeux sur notre refus de changer nos choix,malgré les indicateurs et les signes qui nous ont été donnés;ce qui contraint qu'on le veuille ou non à se remettre en action parce que le temps de faire les choses en douceur est dépassé.
Alors douceur ou douleur,question de choix,d'écoute de soi et d'action?
Merci en tous cas de m'avoir permis de m'exprimer,pour vos réponses et d'avoir si bien accueilli ma colère.
Anthony
PS:Je fais l'impasse sur l'action juste,qui exprimée en tant que telle ne me parait pas vraiment signifiante.
J'ai jamais vraiment compris en quoi consistait cette action juste et encore moins ce qui en détermine la justesse/justice,alors si t'es en mesure space,je suis volontiers preneur.
Salut.
@anahata:bien sur qu'il y a une forme de colère et c'est justement elle,cette colère,de la ressentir en moi qui a été l'indicateur que j'avais peut être quelque chose à faire sur ce topic en y intervenant de cette manière disons "brut/brute?".
J'ai pas vraiment réfléchi,ni cherché à me censurer ou refouler quoi que ce soit et je crois utile voire bénéfique de préciser que ce n'est pas là une forme d'excuses.
Pour revenir sur le fond,je ne posais pas vraiment ces questions dans l'attente d'une réponse sur le forum,même si sur ces questionnements à un niveau personnel,je suis toujours en mouvement.
Par contre,il me semble que c'est toujours positif de se remettre soi-même en question en se posant la question à soi,et enfin lorsqu'on s'exprime sur quelque chose,de se remettre en mouvement intérieurement après avoir émis,par le biais de la réponse qui nous est donnée par l'univers,sous une forme ou une autre.
De mon point de vue,concernant l'amour,terme fourre-tout et du coup réponse à tout sans équivoque dans les milieux dits spirituels;il existe une différence entre l'incarner et l'imiter,et je ne vise personne en particulier ici présent en disant celà, n'ayant pas la prétention de savoir qui se tient où.
Toujours de mon point de vue,donc de par mon expérience,quelque chose me dit qu'avant d'incarner l'amour et aussi de le vivre pleinement,il est des obstacles à lever,qui se situent principalement à 2 niveaux:en haut le mental indiscipliné,en bas l'émotionnel refoulé,l'un agissant sur l'autre.Donc la méthode,se brancher dessus mais au prix de refouler d'abord ceci et celà,j'y crois pas des masses ou du moins,j'ai constaté que ça ne fonctionnait pas pour moi,malgré mes "bonnes intentions",peut être de quoi paver l'enfer entier. ;)
Puisqu'ici il s'agit aussi de colère et d'émotionnel,parlons en.
Comme le préconise space dans sa réponse,avec sa voie de l'acceptation,même si je suis pas fan du côté passif,acceptons.
Or,il me semble que d'accepter l'autre,encore une fois,ça implique s'accepter soi et aussi les messages du corps.Alors si le corps de par l'émotionnel nous fait sentir que tel stimulus provoque colère ou tristesse ou joie,c'est accepter d'extérioriser colère ou tristesse ou joie,sans refoulement.
Si je dis ça,c'est parce que jusqu'à il y a peu,je fonctionnais en jugeant mes émotions,en les catégorisant bonne/mauvaise,acceptable/inacceptable,catégories fondées sur des conditionnements externes(éducation à tous les niveaux).
La colère fait très peur socialement,parce qu'elle nous renvoie à une part animale,instinctive qui nous rend potentiellement dangereux.Bref,ça dérange aussi le mental qui aime bien que les chiens soient tenus en laisse et muselés.
Alors ouaip,on peut se dire qu'on est dysfonctionnel parce que sous cette colère il y a un trauma dont on n'est pas forcément conscient,qu'il faut aller voir et cajoler intérieurement pour ne surtout pas faire de vagues à l'extérieur.
Or,mon expérience me fait dire que c'est d'accueillir celle-ci,de l'accepter mais [u]aussi[/u] de lui offrir un espace d'expression extériorisé qui permet de la transcender,sans forcément casser les meubles ou tabasser quelqu'un.
Ca peut être hurler dans sa bagnole par exemple(le retour provoqué par le pare brise est assez impressionnant pour qui n'a jamais testé),en pleine nature,mais aussi s'autoriser de l'exprimer à quelqu'un lorsque c'est nécessaire,et dans ce dernier cas,ça n'engendre pas que des situations empruntes de douceur mais par contre,c'est drôlement libérateur(et énergétiquement,ça mouve à l'intérieur),qui plus est lorsqu'on refoule depuis un certain temps.
C'est d'ailleurs pas incompatible avec le fait d'avoir à l'esprit que cette colère est en premier lieu dirigée contre soi même,et que l'autre accepte de jouer le jeu pour provoquer la situation qui nous permettra d'évoluer.
En observant le comportement de la nature par exemple,le volcan me parle bien concernant la colère.
Lui ne tortille pas,et laisse jaillir ce qu'il faut lorsque c'est nécessaire.L'éruption initiale et sa coulée de lave sont destructrices,mais une fois le calme revenu,à la destruction succède une fertilité hors du commun.
Par ailleurs,je suis tenté de dire aussi,que le refoulement éducatif de certaines émotions(au pif la colère) et l'encensement d'autres(le genre "happy" à tout prix occidental) n'est peut être pas un hasard non plus,surtout lorsqu'il est question de prise de pouvoir,qui est beaucoup plus aisée sur des êtres capables d'accepter contre vents et marées ou perméables au "tout ce que fait l'autre est bien,bon,juste laisser faire..."( ;) ),que sur des individus capables de s'écouter,s'autodéterminer et faire un tri puis un choix dans ce qu'ils estiment être bon pour eux ou non.J'insiste sur la nuance qui réside entre s'autodéterminer et s'opposer.
J'exclue pas non plus que certains courants spirituels en vogue soutiennent,parfois sans s'en apercevoir,ce jeu de dualité également.
Enfin,je ne crois pas non plus à "la vie va s'en charger".
Ma philosophie va plutôt dans le sens de tout ce que j'ai fait,validé,cautionné à un moment donné,il m'appartient de le défaire si celà ne me convient plus.
Dans une attitude passive,dans laquelle on laisse la vie s'en charger(et donc dans laquelle on décide de stagner en ne signifiant pas qu'on change de trajectoire),à mon humble avis le résultat ne peut être qu'une crise(individuelle ou globale) qui nous indiquera,que oui nous avons accepté l'inacceptable et que de laisser faire la vie(assertion dans laquelle j'ai du mal à ne pas entendre "je me décharge de ma propre responsabilité et des choix que j'ai fait") nous mènera tôt ou tard à ouvrir les yeux sur notre refus de changer nos choix,malgré les indicateurs et les signes qui nous ont été donnés;ce qui contraint qu'on le veuille ou non à se remettre en action parce que le temps de faire les choses en douceur est dépassé.
Alors douceur ou douleur,question de choix,d'écoute de soi et d'action?
Merci en tous cas de m'avoir permis de m'exprimer,pour vos réponses et d'avoir si bien accueilli ma colère. ;)
Anthony
PS:Je fais l'impasse sur l'action juste,qui exprimée en tant que telle ne me parait pas vraiment signifiante.
J'ai jamais vraiment compris en quoi consistait cette action juste et encore moins ce qui en détermine la justesse/justice,alors si t'es en mesure space,je suis volontiers preneur.