les cabanes du bon dieu

Un coin pour rire, délirer ?

Et aussi cadeau de ce que vous avez vécu qui éclaire votre journée. Juste construire du beau.
vibrazionecosmica
Coévoluant
Messages : 331
Enregistré le : sam. 9 mai 2009 13:58

Extraits de : "les cabanes du bon dieu ", de Gilbert Le Mouël, 1972
Le livre n'est plus édité.

entre humour et inspiration...........

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++


Plus j'y réfléchis,
plus je pense que c'est tout de même
une bien étrange aventure
qui m'est arrivée là.

Je travaillais tranquillement,
chez moi,
assis à mon bureau,
tirant à la ligne pour mon journal,
quand on a sonné à la porte.

J'ai râlé,
comme je fais toujours
dans ces cas-là,
et je suis allé ouvrir
en me disant que j'avais tout de même une
chance pour que ce fût le facteur.

J'aime bien mon facteur
à cause des bonnes nouvelles qu'il m'apporte
chaque jour de ma famille ou de mes amis ;
et malgré les mauvaises.

Ce n'était pas le facteur
mais quelqu'un qui m'a dit :
« vous permettez que j'entre un moment ?
Je suis Dieu. »

* * *
-Enchanté de faire enfin votre connaissance,
lui dis-je.
Depuis le temps que j'entends parler de vous,
cela me fait plaisir de vous rencontrer.
J'étais d'ailleurs en train d'écrire un article sur vous.
Et je séchais lamentablement.
Peut-être pourrez-vous m'aider ?
-Peut-être, dit-il. Mais n'y comptez tout de
même pas trop.
Moi, vous savez, la littérature...

* * *

C'est ainsi que, par un matin
de mars, frais et ensoleillé,
Dieu a fait irruption dans mon
H.L.M. De banlieue.
Ce n'est pas banal, je le reconnais.
Mais qui oserait prétendre
que Dieu soit banal ?

J'ai invité mon illustre visiteur
à prendre place
(...)

-Vous passez souvent dans le coin ?, lui demandai-je
-J'y suis toujours, dit-il.
Bien obligé
Je suis Dieu et donc,
comme diraient Descartes ou Thomas,
je suis partout.
Mais la plupart du temps
on ne me voit pas.

-Il faut dire que vous ne faites pas non plus
grand chose pour vous faire remarquer, lui dis-je.
Un miracle de temps en temps
cela ne vous coûterait pas beaucoup.
Vous en faisiez bien autrefois.
Ou bien, que sais-je,
vous pourriez organiser
une grande campagne publicitaire
comme on en voit tant de nos jours.
Vous savez, votre image de marque
est en baisse et,
si cela continue,
elle va encore baisser.
Vous devriez réfléchir,
« faire quelque chose »
comme dit chez nous l'attaché commercial
chargé de la promotion des ventes.
C'est un gars d'H.E.C. :
vous savez comment ils sont,
un peu prétentieux,
mais il obtiennent parfois des résultats.

-Vous savez, moi, la promotion, dit-il, je
ne vois pas tellement ce que je pourrais en attendre.
Et puis la vente, cela me rappelle de mauvais souvenirs.
J'ai été vendu pour trente pièces d'argent.
Quant aux miracles, j'en fais tous les jours,
mais les gens sont tellement pressés
qu'ils ne les voient même plus.
Que voulez-vous,
quand on passe sa vie à rouler à cent cinquante à l'heure,
on ne peut plus voir les fleurs
sur le bord de la route.
Il faut choisir.

Il avait raison,Dieu : il y a là un problème.

* * *

-Ce qui m'étonne le plus en vous, lui dis-je,
c'est votre silence.
On passe sa vie à vous interroger,
à vous prier,
à vous supplier....
Jamais de réponse. Rien.
Ou bien, un jour quelqu'un prétend
Qu'il vous a vraiment vu ou entendu,
alors on dit : « il est fou »
et on l'envoie dans un hôpital psychiatrique.
-Pourtant, je réponds toujours, dit Dieu.
Mais pas par interphone, évidemment.
Il suffit de prêter l'oreille
et de savoir écouter.
Alors, on m'entend

* * *

Je lui ai demandé s'il aimait notre univers de béton :
celui où je vis et où vivent aujourd'hui
tant d'hommes et de femmes, comme moi.
-J'avoue que je préfère les cabanes, dit-il.
Les cabanes de bergers, dans la montagne.
Ou de pêcheurs, au bord des lacs.
Mais après tout, c'est votre affaire.
Moi, je n'ai pas fait le monde en béton.
Dans le mien, il y avait des fleurs, beaucoup
de fleurs,
des milliers d'oiseaux
et de grands espaces de liberté.
Dans le vôtre, il y a des horaires,
des horloges pointeuses
et des plages de ciment
Je trouve ça triste. Très triste.
-Mon fils aussi fait des cabanes, dis-je
-Je sais, nous jouons souvent ensemble lui et moi.

* * *
J'avais sur mon bureau une pile de livres.
Des livres de philosophes surtout,
et de théologiens.
J'ai demandé à Dieu ce qu'il en pensait.
-Je connais, dit-il.
-C'est vrai, fis-je, pour vous, c'est commode,
vous n'avez pas besoin de lire pour savoir :
vous savez déjà.
Puis-je pourtant vous demander,
avec tout le respect que je vous dois,
votre opinion sur tout cela ?
-Cela m'ennuie beaucoup, dit Dieu.
Je préfère Prévert, et les poètes.
Et les romans.
Surtout les romans d'amour.
Là je retrouve la vie, et je me sens à l'aise.
Dans mon élément, si vous préférez.

* * *
-Et la Bible, vous aimez ?
-C'est un bien gros livre, dit-il.
J'avoue que j'ai parfois du mal à m'y retrouver.
Et puis on m'a fait dire tant de choses...
-Il y a les exégètes, les traducteurs, les historiens, les herméneutes,
bref, tout un tas de spécialistes
pour vous aider.
-Je sais, dit Dieu, mais ils embrouillent tout.
Là où je me sens le plus à l'aise,
c'est dans les évangiles.
Oui, là, je me reconnais vraiment.
Et puis, cela me concerne
plus directement.

* * *
(...)

A propos du travail, lui dis-je,
est-ce vous qui avez inventé
cette histoire de sueur sur le front
pour gagner son pain ?
-On m'a fait dire tant de choses !
-Et vous ne réagissez pas ?
Cela ne vous fait rien
que depuis des siècles
ainsi
on vous fasse dire n'importe quoi ?
-Je suis le Grand Silencieux.
-Et ce silence vous plait ?
-C'est là seulement qu'on peut me rencontrer
-C'est vrai ,excusez-moi, j'avais oublié :
le désert, le Thabor, la solitude...
-Le désert est partout.
Il est aussi en l'homme.
Il suffit de descendre assez profond.
Celui qui a trouvé le désert est un
homme heureux.
Et comblé.
Car je suis avec lui.

* * *

Ma femme vous cherche, depuis des années,
lui dis-je.
-Moi aussi. Dites-lui que je regrette qu'elle
ne soit pas là.
-Elle ne voudra jamais me croire.
-C'est dommage, car c'est cela la foi.
-Elle vous cherchera encore longtemps avant
de vous rencontrer ?
-C'est selon.
Selon son coeur.
Son coeur à elle,
car selon le mien,
c'est déjà fait.
Mais je respecte toujours les libertés
et les cheminements.
-Cela demandera encore longtemps ?
-Le temps qu'il faudra.
-Vous n'avez pas une petite idée ?
-Je n'ai que de grandes idées. Et je ne tiens
pas de statistiques. Je ne sors pas d'H.E.C., moi.
Ni de polytechnique.

* * *

(...)

-Vous avez une auto ?
-Je n'ai rien.
-Comment faites-vous pour vous déplacer ?
-De l'auto-stop.
-Les gens s'arrêtent volontiers ?
-Cela dépend des jours.
-Il est vrai que, sans vouloir vous offenser,
vous faites un peu « hippy ». C'est mauvais,
ça aussi, pour votre image de marque.
-Je vous l'ai déjà dit, je me moque de mon
image de marque.
J'aime la liberté. Les gens n'ont qu'à me prendre
comme je suis.
Je les prends bien comme ils sont,
moi.

* * *

-Aimez-vous les virages ?
-Oui, surtout à gauche.
Car on ne sait jamais ce qui vient après,
ni comment ça va finir.
C'est l'aventure, l'imprévu, la nouveauté.
J'adore la nouveauté.
-C'est pour cela que vous préférez
les lignes courbes aux lignes droites ?
-Oui, ce doit être pour cela.
Je regrette, je n'aime pas la monotonie.
-Ne seriez-vous pas un peu casse-cou ?
-Ma foi, c'est possible
(...)

* * *
A midi, j'ai proposé à mon hôte de partager mon repas.
(...)
Nous avons grillé le poisson et Dieu a mangé
avec appétit. Un appétit d'homme.

-Excusez-moi, dit-il, mais j'ai toujours faim.
Et je suis heureux
chaque fois que je rencontre des gens comme
moi
qui ont bon appétit ;
car on se retrouve ensemble
autour d'une table.
Ce sont les meilleurs moments pour l'amitié.
J'aime ces coeur à coeur avec les hommes
autour d'une table. On est bien.

* * *

(...)


-Mon fils, qui a quatre ans, me parle souvent de vous.
Il dit que vous ressemblez au soleil.
-Ce n'est pas bête. Mais il n'a pas trouvé cela tout seul :
c'est moi qui lui ai soufflé,
un jour qu'il cherchait à me représenter
en suçant son crayon.
Je l'ai un peu aidé : ce fut un bon dessin.

***

-Le ciel, comment est-ce ?
-Moi, je m'y plais. Je trouve ça très bien.
-Mais encore ? Est-ce que nous serons tous ensemble entassés
comme dans la métro aux heures de pointe ?
Ou bien, est-ce qu'il y aura de ces cabanes que vous aimez
pour qu'on puisse se retrouver entre amis
avec sa famille, ses copains ?
-Il y a beaucoup de demeures dans mon ciel,
vous avez entendu dû entendre parler de ça ?
-J'aime encore mieux vous l'entendre dire,
car j'ai horreur de la promiscuité
et je préfère choisir mes fréquentations.
Vous m'imaginez toute une éternité avec Kant ou Hegel ?
Ou avec un théologien qui me parlerait de vous
pour me convaincre que vous existez
que vous êtes quelqu'un de très bien
qui vaut la peine d'être connu
alors que vous seriez là,
au milieu de nous ?
-Eh bien ! Oui, dit-il, il y aura des cabanes.
Mais probablement aussi des théologiens.
Il faut bien que je leur donne enfin l'occasion de voir par eux mêmes
à quel point ils se sont trompés.
Sinon, je serais injuste.
Chacun doit avoir sa chance, les théologiens
comme les autres.
Et à ceux-ci il sera beaucoup pardonné
parce qu'ils se sont beaucoup trompés.


****

(...)

-Que pensez-vous du catéchisme ?
-Franchement, je n'aurais pas aimé ça. Mais
j'ai eu de la chance, j'ai été dispensé.
-Mes enfants non plus n'aiment pas beaucoup ça.
-Je les comprends
-Comment cela ?
-C'est par le coeur d'abord qu'on rejoint Dieu. La tête, c'est utile,
comme les jambes et les bras. Mais ce qui compte le plus, c'est le coeur.
Et le coeur n'a pas grand chose à voir avec le par coeur.


***
(...)


-Parlez-moi encore des poètes.
-J'ai toujours eu un faible pour eux,
je vous l'ai déjà dit.
-Pourquoi cela ?
-Parce qu'ils me ressemblent.
Ils créent, ils ont de l'imagination.
-Vous voulez dire que la Création est d'abord Poésie ?
-La mienne sûrement.
Et comme les poètes passent leur temps à recréer le monde,
j'aime beaucoup les poètes.
Ils me rappellent mes débuts.
C'était le bon temps.

***

(...)

-Et le monde ?
Pourquoi, finalement,
avez-vous créé le monde ?
-Un jour, j'ai eu des démangeaisons insupportables.
Il fallait absolument que je fasse quelque chose, c'était plus fort que moi.
Alors j'ai fait de la poterie.
Depuis, je ne peux plus rester cinq minutes sans rien faire.

***

-Vous arrive-t-il de vous ennuyer ?
-Jamais. Mais je suis souvent ennuyé.
-Je vous aurais cru au-dessus de tout cela,
de toutes ces contingences, comme disent les philosophes.
-Laissez les philosophes à leurs systèmes.
Pendant ce temps-là, ils ne font de mal à personne.
-Vous êtes dur !
-Je suis philosophe.

***

(...)

-Et les sermons, qu'en pensez-vous ?
-Vous voulez parler des homélies ?
-Excusez-moi, dis-je, je vois que vous suivez aussi le renouveau liturgique.
-C'est la moindre des choses, mettez-vous à ma place.
-Alors ces homélies, s'il vous plait, qu'en pensez-vous ?
-Des mots, beaucoup de mots.
-Cela vous ennuie ?
-Le plus souvent, oui.
-Il doit bien y avoir tout de même des exceptions ?
-Il y en a.
L'autre jour, par exemple, j'étais dans une petite église de campagne.
Le prêtre a pris la parole après l'Evangile, c'est à dire après Moi, et il s'est laissé aller.
Il a dit aux gens qui étaient là et qu'on sentait ses frères :
« Mes amis, je serai bref, car j'ai mal dormi à cause d'une réunion qui a fini très tard hier soir, et ce matin, je suis fatigué. Lorsque le réveil a sonné, j'étais de mauvaise humeur. J'ai culbuté le réveil et j'ai failli jurer. Puis j'ai cherché mes chaussures et n'en n'ai trouvé qu'une. Cette fois, j'ai juré pour de bon. Oui, moi, votre curé, j'ai juré. Je sais que ce n'est pas bien, je le répète assez souvent aux enfants du catéchisme. Et puis, jurer, pour un prêtre, c'est encore moins bien. Mais que voulez-vous ? Je suis ce que je suis : un pauvre homme comme vous et, ce matin, vous avez devant vous un curé fatigué qui trébuche sur les mots, qui vous demande de bien vouloir excuser sa faiblesse et d'emporter précieusement dans vos coeurs la Parole de l'Evangile que vous venez d'entendre. »

-Moi, dit Dieu,
J'ai beaucoup aimé ce sermon-là.
Cela sortait un peu de l'ordinaire,
du conventionnel,
du prédigéré.


***


Comme le jour baissait, je me suis
levé et j'ai allumé une lampe.

-Merci, dit-il. J'ai toujours préféré la lumière à
l'obscurité. C'est d'ailleurs pourquoi
j'ai fait le soleil et les étoiles.

***

Dieu était vraiment très bien.
Je me sentais à l'aise avec lui.
Il parlait avec moi comme avec
un ami. C'était comme si nous
étions de la même race, comme
s'il y avait toujours eu quelque
chose de commun entre lui et moi.

(...)

***

-Vous n'avez jamais connu la maladie ?
-Non, j'ai eu cette chance. Mais j'ai guéri
beaucoup de malades.
Avec mes moyens à moi, car je n'étais pas médecin.
Aujourd'hui on me ferait des procès.
Peut être même me mettrait-on en prison,
pour exercice illégal de la médecine.

***

(...)

-Qu'est ce que la prière ? Lui demandai-je ?
-Cela ne se définit pas.
-Mais encore ?
-Vous viendrait-il à l'idée de demander à
des amoureux pourquoi ils se disent des mots d'amour ?
Cela leur vient, comme ça, spontanément,
comme la fleur perce la neige au printemps.
C'est un peu cela, la prière.

***

(...)

-Et le fromage ? Vous aimez le fromage ?
-Beaucoup. Surtout celui qui a mûri.
J'aime les choses auxquelles on a laissé le
temps de mûrir,
de devenir elles-mêmes.
J'en savoure la plénitude.

***

(...)

-Et la sexualité ? Avez-vous une opinion sur
la sexualité ?
-C'est moi qui ai créé l'homme et la femme.
A l'époque si mes souvenirs sont bons,
j'ai trouvé cela très bien.
Je n'ai pas changé d'avis.

***

(...)

-Et notre fameuse société de consommation,
qu'en dîtes-vous '
-J'ai horreur du gaspillage. Franchement, je
préférerais moins de choses dans les ventres et
plus d'amour au fond des coeurs.

***

-Savez-vous qu'il y a de plus en plus de psychiatres et
de psychanalystes ? Qu'en pensez-vous ?
-Ils me font peur. Ils connaissent tellement
de choses qui me dépassent que cela me donne des complexes.
Jamais je n'aurais pensé avoir créé l'homme aussi compliqué.

***

-Et les amoureux, les fiancés, les époux ?
-Nous nous fréquentons beaucoup, eux et
moi.
Car partout où l'on s'aime, je suis là. Vous devez
savoir ça.
Un couple heureux, c'est toujours pour moi
une grande joie.
J'ai l'impression de m'y contempler.
Comme dans un miroir.

***

(...)

La nuit tombait.
Dieu s'est levé et il a pris congé.
Nous avions passé toute la journée ensemble
lui et moi,
et il me semblait que nous nous connaissions
depuis toujours.

Dehors, les moteurs de mobylettes et des voitures
commençaient à pétarader.
C'était l'heure des grands retours
vers les HLM de banlieue.

J'ai demandé à mon hôte s'il voulait que je le
raccompagne à la gare.
-Non, je préfère aller à pied, dit-il.
J'aime la marche.
Autrefois, d'ailleurs, je marchais toujours.

Et il s'en est allé.

Je l'ai suivi des yeux un moment
de la fenêtre de mon bureau.
Il paraissait alerte et marchait d'un pas vif.
Il n'avait pas fait cent mètres que deux
hommes l'accostaient.
Ils échangèrent quelques mots
et ils s'en allèrent tous les trois
en discutant en chemin.

Qui sait ? Dans une heure ou deux
ils s'attableraient ensemble
dans une auberge
ou au buffet d'une gare.
Par la fenêtre
on apercevait un panneau
et sur ce panneau un nom :
EMMAÜS.

(...)

Je sais que vous allez dire que le Dieu que j'ai
rencontré me ressemble
et que je l'ai un peu fabriqué
à mon image.
A quoi je vous répondrai
comme les enfants
que c'est lui qui a commencé,
et qu'il vaut mieux avoir sa propre idée sur
Dieu
que pas d'idée du tout.

*

Il n'empêche,
depuis que j'ai fait cette rencontre,
j'ai l'impression que je ne suis plus tout à fait
le même.

J'ai comme des démangeaisons du côté du coeur,
et il m'arrive d'avoir envie de changer de peau
M'aurait-il « possédé », par hasard,
le Dieu des cabanes ?

Yerres, le 15 mars 1972
Comment concilier les contraires ? -Seul le coeur le peut
Comment résoudre cette dichotomie ? - Il ne faut rien résoudre, juste être...
Avatar du membre
Manu d'la mare
Coévoluant
Messages : 584
Enregistré le : lun. 4 avr. 2011 23:14

Très joli, merci!
A voir également dans un style un peu semblable, L'Homme de la Terre.

Manu
Avatar du membre
Selenite
Coévoluant
Messages : 115
Enregistré le : sam. 21 janv. 2012 18:31
Localisation : Maine et Loire
Contact :

Un régal
merci de ce partage :)
"On ne voit bien qu'avec le coeur.L'essentiel est invisible pour les yeux"
le petit prince
Répondre

Retourner vers « Humour et chaudoudoux »