Reflexion sur la notion de sauveur

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Jean-Pierre Martinez
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Géobiologie et notion de sauveur

Ce syndrome à tendance à se développer fortement...




juste une petite reflexion, après chacun ses choix, en conscience.
Je suis plutôt dans une logique de simplicité, il est vrai que s'occuper d'abord de soi est moins valorisant pour l'extérieur que de "sauver le monde".

Bonne journée

jean-pierre
Jean-Pierre Martinez

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Taupezen
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Bonjour,

Je ne peux m'empêcher d'être en accord avec toi (nous en avions d'ailleurs parlé au téléphone)... et en même temps pas tout à fait...
Je pense et ca n'engage que moi : cette démarche de commencer par soi n'est que le premier pas... régler ses propres problèmes, se sauver, affronter ses démons - appeler ca comme vous voulez - et un préliminaire oui... mais après, quelle évolution ? pour certains ca peut être montrer un/des chemin(s) possible(s), donner l'exemple à suivre ou pas... parce qu'en fin de compte, nous sommes les seuls à pouvoir nous sauver nous même et que nous même.

Sur ce, que vous soyez heureux, que vous soyez en paix, que vous soyez délivrés de la souffrance... :D
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FMU
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Enregistré le : sam. 31 mai 2008 14:19
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Ah ! les sauveurs du monde... je me fais la réflexion : auquel de mes schémas font il écho ? je ne me sent pas plus attiré que ça par le phénomène. Cela dit, je ressent de plus en plus l'extérieur comme un simple reflet de l'intérieur. Alors agir sur l'extérieur ou l'intérieur, quelle différence ? un petit détour par l'autre côté du mirroir ? (celui du monde) On me laisse bien créer le monde parfait pour mon chemin, un monde dans lequel il y a des gens qui veulent sauver les autres et le monde et auxquels je ne m'identifie pas, libre à tous ceux qui le souhaitent de créer un monde à sauver si tel est leur chemin. L'interface entre nos mondes n'en sera que plus riche et cela ne pourra que faciliter la remontée de vieux schémas qui voudraient prendre l'air...
Alors surtout changez rien ou changez tout, Vivez, expérimentez, jouissez, dans vois joies et dans vos peines, dans vos extases et dans la pire de vos détresse car après tout on est peut être bien là pour ça.
François Münch
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Boucheau
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Il y a un moment, je m'étais demandé : " comment puis-je améliorer ce monde ? " (Quel métier faire, quelles actions entreprendre, ...)
Je n'ai trouvé qu'une seule réponse (qui me convienne) à cette question : il faut s'améliorer soi-même. C'était ma réponse. Maintenant, je dirais qu'il faut évoluer au niveau personnel et je pense que ça vient de l'intérieur... Je préfère évolution à amélioration parce qu'amélioration sous-entend une notion de niveau à laquelle je n'adhère pas (alors que nous sommes tous égaux car nous sommes tous en train d'évoluer).
Tout ça pour dire que je ne suis pas un partisan du sauvetage du monde. La réflexion selon laquelle " se placer en tant que sauveur du monde créé un monde à sauver " me semble des plus justes.
"There is never nothing happening"
YQUEM
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===) Boucheau...

Arrete de fayoter ! JP va trop adorer ta formule finale. tu veux passer administrateur ou quoi??? :lol:
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Boucheau
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Elle est entre guillemets, c'est la formulation de J-P dans sa vidéo ^^
alors oui, il y a des chances pour qu'il l'apprécie :D
Je suis grillé, je fayote trop... :geek:
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Jean-Pierre Martinez
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la distribution de bonbons est terminé :lol: :lol:
Jean-Pierre Martinez

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BioChant
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Enregistré le : jeu. 3 sept. 2009 12:32

Bonjour!

Sauver le monde, se sauver soi même: vaste programme. Ou vaste non-programme.

Il y a quelque chose de juste et d'émouvant chez l'adolescent qui "veut sauver le monde": il faut bien trouver un "support" à une énergie d'idéal pas encore mûrie. Le chevalier qui part sauver sa dame ou Jérusalem, voilà un beau principe, ou un bel archétype, pour causer chic. C'est une partie du masculin importante, je crois, à réveiller. Pour se mettre en route. Vers soi, certes, mais cela, le chevalier ne le sait pas au départ. L'adolescent non plus. Pas plus qu'il ne sait que la Jérusalem qu'il cherche n'est pas quelque part en Palestine ou Israel.

Mais si à 30 ou 40 ans passés je veux toujours sauver le monde, alors il y aura un souci: je n'aurai pas grandi.

Une question cruche mais centrale: sauver DE QUOI, au juste?
DE QUOI S'AGIT IL EXACTEMENT?

Il y a je crois beaucoup de confusions de vocabulaire. Ne parle t on pas aussi du Christ Sauveur?
DE QUOI sauve t il ? Que d'illusions à ce sujet - et à son sujet - aussi...

J'ai beaucoup creusé et expérimenté ces choses là, ayant eu jadis un côté "il faut sauver la veuve et l'orphelin". Mais je me suis bien calmé. Il est difficile de ne pas passer par là à un moment ou à un autre; le célèbre triangle relationnel infernal, Victime Bourreau Sauveur. Un coup je suis l'un, un coup je joue l'autre: j'aurai probablement un rôle favori. Si je prends ma carte du Club des Sauveurs, cela témoigne d'un certain choix, d'une façon de trouver une valorisation, ne serait ce qu'à mes propres yeux, et d'une certaine fuite aussi: Moi, victime? Le voir fait trop mal! Moi bourreau? Allons, un si gentil garçon... Et pourtant.
Idem pour ceux qui prnnent leur abonnement au Club des Victimes: nous en connaissons tous...
Le Club des Bourreaux est moins revendiqué, mais tout aussi fourni...
Et à la sortie?

Quitter le besoin de sauver, comme j'aurais certainement eu besoin, enfant, d'être sauvé aussi.
Une fois découvert, après un bout de chemin, et beaucoup de "sauvetages" extérieurs, de quoi aurais je eu tant besoin d'être sauvé, délivré, ça s'est fait tout seul; ou presque...
Et en laissant tomber le rôle, tombent aussi les deux autres: victime et bourreau...

Et une fois libre de cette compulsion, je peux alors choisir, en connaissance de cause, si je m'engage librement ou pas dans une action pour aider à diminuer la détresse de l'humanité ou de la planète. Et non plus par mode de compulsion émotionnelle, pour faire bouger des endroits enfouis de moi.
Pour les tibétains, ceux qui sont trrrrès avancés là dessus deviennent des Boddhisattvas: des êtres éveillés qui n'ont plus besoin de "revenir" sur terre pour leur propre éveil, mais qui reviennent "exprès" pour aider.
Et aider n'est pas sauver....car même ainsi, on ne peut sauver personne malgré lui. (ou elle).

Et si ce n'est pas mon chemin, il n'y aura pas de souci non plus: je porterai témoignage de cette liberté dans une vie simple, dans le professionnel, dans le familial, etc...

Si tout le monde (soyons fous!) se libérait de ses propres démons, je n'ose même pas imaginer de quelle socitété cela serait il porteur... Ca n'a, a ma connaissance, jamais existé.
Après, POURQUOI tant de persones préfèrent elles rester coincées dans le marégcage, quels avantages secrets et non négligeables y trouvent elles, sans parler de ceux qui les y maintiennent, c'est un autre sujet, vaste aussi!

Beaucoup de notions, de regards possibles et de champs d'expérience se rencontrent donc dans cette idée de "sauveur": du "psy", du social, du politique, du spirituel, du théologique, du relationnel...
Alors, si j'arrive à me remettre à peu près d'aplomb, ça libèrera tout simplement une énergie, qui sera disponible pour autre chose. Pour quoi? Là est mon libre arbitre humain... là se vérifiera ou s'expérimentera ma façon de vivre l'amour et la lumière. Sans Absolu.
Là je verrai qu'il n'y a personne à "sauver". Mais tout à construire autrement. A laisser se reconstruire. En commençant par moi même...

J'ai été bavard aujourd'hui...
Belle journée à tous!

BioChant
aurablue
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Enregistré le : ven. 29 août 2008 12:13
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Quitter le besoin de sauver, comme j'aurais certainement eu besoin, enfant, d'être sauvé aussi.
Et en même temps toute expérience nous construit, s'inscrit dans notre chemin d'évolution.
La terre telle que nous la vivons est un champ d'expérimentation alors certes dès fois, ça fait mal mais ça a son utilité.
J'avais lu quelque part et il me semble que c'est sur ce forum une histoire sur les papillons où un homme pris de pitié pour un papillon qui lui semblait avoir besoin d'aide pour sortir de la chrysalide avait aider le papillon. Résultat, celui ci était mort car dans la logique du papillon sortir de sa chrysalide est un travail qui lui permet d'acquérir la force suffisante pour dévelloper ses ailes et pouvoir vivre :)

Personnellement je dis un grand merci à tous ceux qui se sont abstenus de me "sauver" :D mais qui ont à leur façon éclairer mon chemin
Descente dans la matrice ♥
GUI-AUM
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Enregistré le : dim. 17 mai 2009 21:32

Bonjour, bonsoir

Et oui pour le dire encore une fois, c'est en écoutant son coeur et de ses doux murmures dans la simplicité que l'on peux voir en soi ce qui est juste et ce qui ne l'est pas (et je tiens à dire merci à l'Univers, aux gens rencontrés et à jean-pierre notamment de me l'avoir fait comprendre, merci pour la simplicité et l'amour que tu transmets). Tout est sujet à expérience et à enseignement, et c'est marrant de voir que dans l'étymologie de " sauver " se côtoie la notion de sauver comme rédempteur, et sauver comme s'enfuir ou s'évader. Et si c'est bien le cas, s'évader de quoi? pour quelles raisons? quelle peur se tapisse en dessous?
Il faut croire que nous sommes tous passer par là à un moment donné de nos existences, et ce n'est sûrement pas un hasard que cela soit très fréquent actuellement. Pourtant nécessaire car probablement un ancien schéma à redessiner avant de passer à la prochaine étape.

Que les étoiles guident vos rêves et l'Amour votre vie
Que le soleil guide vos pas,
les étoiles vos rêves
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