par petit scarabée » sam. 29 août 2015 14:56
*** deuxième partie : la révélation ***
Lors de notre première rencontre, je lui avoue que je ne sais pas trop à quoi m'attendre, ni dans le déroulé de la séance, ni dans ce qui va en ressortir, mais que je suis à l'aise avec ça. Elle aussi ça lui va, elle ne travaille que comme ça ...
Alors, après quelques échanges et conseils, je me lance. D'abord concentré sur ma respiration, je n'hésite pas à jouer avec l'expir, à la laisser traîner, à explorer ses sonorités ...
... Et c'est comme ça, petit à petit, que le souffle s'est fait son, le son s'est fait voix, la voix s'est faite chant et le corps a pris les devants ...
Je me suis senti basculer en arrière, j'avais besoin de m'allonger sur le dos. Et, au bout d'un moment, je me suis retrouvé, les mains sur le ventre, les pieds à terre et les genoux relevés, à pousser de drôles de râles, avec ma tête qui battait de côté. Quand j'ai pris conscience que tout me renvoyait à l'image d'une femme en train d'accoucher, quelque chose s'est déchirée en moi, les larmes me sont montées et j'ai « vu » tout bleu (turquoise) derrière mes paupières fermées, l'émotion me débordait.
J'ai tout de suite compris à quoi « ça » me renvoyait : ma venue au monde, les liens à ma mère (et à la Mère ? ), ma difficulté d'être en relation en général, et aux femmes en particulier, mon désir contrarié et douloureux de devenir père et de vivre sereinement le couple, et cet avortement, aussi, plus si récent, mais que je peinais toujours à assumer, d'autant plus depuis cette ouverture sur la « spiritualité ».
Je pensais avoir fait le tour de ce « tout ça » et m'en être plutôt bien débrouillé ; je n'avais pas encore compris que je venais de changer de dimension, et que dans celle-ci, j'allais devoir y repasser, comme un oignon a plusieurs couches que je n'avais pas fini de peler.
Dans le suite de la séance, ne me demandez pas comment, je me suis retrouvé à chanter pour mes futurs enfants et je les ai « vus », deux petites têtes blondes, sur un fond doré, qui me regardaient d'en haut avec un beau sourire et en tendant un bras vers moi ; ils me disaient : « On est là, on arrive, ne désespère pas, garde la foi, crois en toi, crois en nous ... ».
Vers la fin, j'ai également senti mon enfant intérieur ( ? ) recroquevillé dans mon bas-ventre et, de mon chant, je l'ai caressé, je l'ai rassuré, en lui disant : « Tu n'as peut-être pas reçu l'amour et l'attention dont tu avais besoin mais ce n'est pas grave, je suis là maintenant, je vais prendre soin de toi et t'aimer comme tu le mérites ... »
Après ça, forcément, j'étais bien chamboulé. Il m'a fallu du temps pour reprendre rendez-vous, accepter d'y retourner, de me confronter à tout ce qui était remonté. Au final, l'espace de libération potentiel que j'y pressentais à été plus fort que toutes les appréhensions.
La deuxième fois, j'ai surtout parlé de moi, de cette histoire que je pensais si bien maîtriser mais dont des pans nouveaux commençaient à se dévoiler et à fragiliser l'ensemble au vue de l'émotion qu'ils suscitaient. Et, j'ai pleuré. Beaucoup.
Vers la fin, elle a souhaité prolonger la séance pour me permettre de chanter, d'exprimer autrement cette blessure qui s'était remise à saigner. Elle m'a tendu un tambour et je me suis laissé aller ...
Deux coups. Deux coups de tambour, et j'ai failli m'arrêter. Qui aurait pu s'imaginer que deux coups de tambour puissent exprimer autant de tristesse ?
Après avoir raté un temps, j'ai continué, et là, tout y est passé : la frustration, la colère, et la peur, les cris de douleur, les hurlements, et les pleurs. Puis, l'apaisement, et cette phrase, dont je ne comprenais sans doute (et dont je ne comprends toujours ? ) pas toutes les implications, mais qui sonnait comme un espoir de salut : « C'est ça que je veux … Je veux que ma partie divine repasse devant et s'exprime ... »
Les fois suivantes, elle a ressenti le besoin, pour mieux me cerner et m'accompagner, de me faire passer des tests d'écoute basés sur les travaux d'Alfred Tomatis. Ces test permettent (entre autres choses, je vous laisse chercher sur internet) de relier les déficits dans notre façon d'entendre, (en fonction des longueurs d'onde, mais pas que …) aux blocages à dénouer, eux-même reliés à une zone du corps, voire à un âge auquel un événement déclencheur a pu nécessiter la mise en place de ce blocage.
Sans rentrer dans le détails, les résultats étaient plutôt confondants … Et pas très encourageants. Que de défis à relever !
Mais je l'ai accepté, et je m'y suis pleinement lancé. Et c'est comme ça que le travail et le grand nettoyage ont pu vraiment commencer ...
*** fin de la deuxième partie : la révélation ***
*** à suivre (mais pas tout de suite), la troisième partie : le grand nettoyage commence ***
Merci de m'avoir lu
petit scarabée (toujours en chantier ?)
[i]*** deuxième partie : la révélation ***[/i]
Lors de notre première rencontre, je lui avoue que je ne sais pas trop à quoi m'attendre, ni dans le déroulé de la séance, ni dans ce qui va en ressortir, mais que je suis à l'aise avec ça. Elle aussi ça lui va, elle ne travaille que comme ça ...
Alors, après quelques échanges et conseils, je me lance. D'abord concentré sur ma respiration, je n'hésite pas à jouer avec l'expir, à la laisser traîner, à explorer ses sonorités ...
... Et c'est comme ça, petit à petit, que le souffle s'est fait son, le son s'est fait voix, la voix s'est faite chant et le corps a pris les devants ...
Je me suis senti basculer en arrière, j'avais besoin de m'allonger sur le dos. Et, au bout d'un moment, je me suis retrouvé, les mains sur le ventre, les pieds à terre et les genoux relevés, à pousser de drôles de râles, avec ma tête qui battait de côté. Quand j'ai pris conscience que tout me renvoyait à l'image d'une femme en train d'accoucher, quelque chose s'est déchirée en moi, les larmes me sont montées et j'ai « vu » tout bleu (turquoise) derrière mes paupières fermées, l'émotion me débordait.
J'ai tout de suite compris à quoi « ça » me renvoyait : ma venue au monde, les liens à ma mère ([i]et à la Mère ? [/i]), ma difficulté d'être en relation en général, et aux femmes en particulier, mon désir contrarié et douloureux de devenir père et de vivre sereinement le couple, et cet avortement, aussi, plus si récent, mais que je peinais toujours à assumer, d'autant plus depuis cette ouverture sur la « spiritualité ».
Je pensais avoir fait le tour de ce « tout ça » et m'en être plutôt bien débrouillé ; je n'avais pas encore compris que je venais de changer de dimension, et que dans celle-ci, j'allais devoir y repasser, comme un oignon a plusieurs couches que je n'avais pas fini de peler.
Dans le suite de la séance, ne me demandez pas comment, je me suis retrouvé à chanter pour mes futurs enfants et je les ai « vus », deux petites têtes blondes, sur un fond doré, qui me regardaient d'en haut avec un beau sourire et en tendant un bras vers moi ; ils me disaient : « On est là, on arrive, ne désespère pas, garde la foi, crois en toi, crois en nous ... ».
Vers la fin, j'ai également senti mon enfant intérieur [i]( ? )[/i] recroquevillé dans mon bas-ventre et, de mon chant, je l'ai caressé, je l'ai rassuré, en lui disant : « Tu n'as peut-être pas reçu l'amour et l'attention dont tu avais besoin mais ce n'est pas grave, je suis là maintenant, je vais prendre soin de toi et t'aimer comme tu le mérites ... »
Après ça, forcément, j'étais bien chamboulé. Il m'a fallu du temps pour reprendre rendez-vous, accepter d'y retourner, de me confronter à tout ce qui était remonté. Au final, l'espace de libération potentiel que j'y pressentais à été plus fort que toutes les appréhensions.
La deuxième fois, j'ai surtout parlé de moi, de cette histoire que je pensais si bien maîtriser mais dont des pans nouveaux commençaient à se dévoiler et à fragiliser l'ensemble au vue de l'émotion qu'ils suscitaient. Et, j'ai pleuré. Beaucoup.
Vers la fin, elle a souhaité prolonger la séance pour me permettre de chanter, d'exprimer autrement cette blessure qui s'était remise à saigner. Elle m'a tendu un tambour et je me suis laissé aller ...
Deux coups. Deux coups de tambour, et j'ai failli m'arrêter. Qui aurait pu s'imaginer que deux coups de tambour puissent exprimer autant de tristesse ?
Après avoir raté un temps, j'ai continué, et là, tout y est passé : la frustration, la colère, et la peur, les cris de douleur, les hurlements, et les pleurs. Puis, l'apaisement, et cette phrase, dont je ne comprenais sans doute ([i]et dont je ne comprends toujours ?[/i] ) pas toutes les implications, mais qui sonnait comme un espoir de salut : « C'est ça que je veux … Je veux que ma partie divine repasse devant et s'exprime ... »
Les fois suivantes, elle a ressenti le besoin, pour mieux me cerner et m'accompagner, de me faire passer des tests d'écoute basés sur les travaux d'Alfred Tomatis. Ces test permettent ([i]entre autres choses, je vous laisse chercher sur internet[/i]) de relier les déficits dans notre façon d'entendre, ([i]en fonction des longueurs d'onde, mais pas que …[/i]) aux blocages à dénouer, eux-même reliés à une zone du corps, voire à un âge auquel un événement déclencheur a pu nécessiter la mise en place de ce blocage.
Sans rentrer dans le détails, les résultats étaient plutôt confondants … Et pas très encourageants. Que de défis à relever !
Mais je l'ai accepté, et je m'y suis pleinement lancé. Et c'est comme ça que le travail et le grand nettoyage ont pu vraiment commencer ...
[i]*** fin de la deuxième partie : la révélation ***[/i]
[i]*** à suivre (mais pas tout de suite), la troisième partie : le grand nettoyage commence ***[/i]
Merci de m'avoir lu
petit scarabée ([i]toujours en chantier ?[/i])