par Lionel » lun. 20 sept. 2010 12:36
Pour m'aider à formailser un petit truc, et puis ca peut résonner chez vous (Le titre du post est tiré de l'extrait de texte plus bas)
Hier soir en faisant la route de nuit j'ai aperçu une forme qui a traversé la route juste devant moi, puis qui est resté sur la droite. J'avais du mal à la distinguer dans l'obscurité, finalement elle a avancé un peu dans la lumière des phares et il s'est avéré que c'était un grand oiseau genre rapace (buse ?), il a fait la route avec moi pendant quelques secondes avant de se déporter juste devant mon pare brise. Je n'ai pas eu la présence de freiner assez et le pauvre a pris un choc par derrière à 80km/h.
Quelques réflexions.
- un petit moment avant j'avais fait un écart pour ce que je croyais être un chat. L'énergie de "tu pourrais heurter un animal" était donc déjà là. J'avais déjà remarqué la même chose pour les accidents de voiture. Les événements s'annoncent, en quelque sorte.
- aller explorer l'inconnu dans le monde extérieur (ou les zones d'ombres intérieures en miroir), mais commencer par juste réaliser qu'il existe bel et bien (non il n'y a pas que le point de départ, le point d'arrivée, la route, la voiture et le conducteur : y'a tout plein de choses autours !)
- l'orgueil du conducteur qui ressent la route goudronné comme un espace dû, sans penser au dérangement qu'il peut être pour l'autre monde
- l'endormissement du à l'illusion de la sécurité, classique, mais on en rajoute une couche, allez hop !
- entrevu : accepter la relation avec l'animal, plus qu'un événement ou un accident, c'est une relation voulue et vécue avec amour des deux côtés, avec tous ces moments de rencontre, parade, désir, amour, cheminement, doute, peur, incompréhension, souffrance, abandon, fuite, culpabillité... Une vraie histoire d'amour en raccourci. D'ailleurs est ce que tout ce qui se joue dans notre vie, tous ces trucs super court et anodins (un briquet qui tombe par terre c'est ce qui me vient pour l'exemple à la con), ne sont pas des actes entiers de roméo et juliette qui se jouent en accéléré dans un espace à une autre échelle... Et que si on était super présent, on ressentirait tout ce qui se joue en un instant, avec toutes les nuances et toutes les scènes
Bon c'est très mental encore, tout ca, et il manque des choses, je verrai plutot en fonction de ce qui résonne ou pas chez vous pour trouver des pistes si besoin.
A propos d'oiseaux et de routes, y a t il une raison pour laquelle les oiseaux traversent toujours en piquant près du sol et puis en remontant après ? C'est quand même con !
Et puis un petit extrait d'un texte magnifique que j'ai trouvé sur le net il y a deux secondes, sur le rapport de la proie au prédateur (dédicassé à un certain chevreuil ^^) :
...
lors je dis : ‘’Chère buse, merci de te poser sur mon arbre, le grand noyer en face, à l’autre bout du jardin !’’. Eh oui… elle s’arrête de faire des cercles dans le ciel et, sans que je n’en sois étonné (cela viendra après), elle se tourne doucement et se dirige vers l’arbre indiqué. Elle m’a écouté ! Je n’avais encore jamais vu une buse faire le ‘’saint esprit’’ mais là, elle le fait, et à mon grand plaisir, me laissant étonné et admiratif, elle choisit de le faire juste au-dessus du noyer, à deux mètres des branches les plus hautes. Je sens mon coeur s’ouvrir au maximum et tout mon amour pour la buse s’envole vers elle. Je peux véritablement communiquer avec elle ! Je sens mon sang couler chaudement dans mon corps. C’est le retour vers la source, cette source qui est le point confluant où tout dans la nature est enraciné et vient ensemble à la fois. Sans se poser sur l’arbre, la buse repart et reprend lentement son chemin vers les collines. Je me sens tellement en connexion avec la nature, si fortement aimé, complètement entouré de lumière. Quand elle passe au-dessus de moi, je ne veux qu’une chose : faire un avec elle dans une union totale. Je sens fortement l’envie qu’elle me regarde avec ses yeux parfaits, qu’elle me reconnaisse comme proie, qu’elle se jette sur moi et qu’elle me prenne comme sa nourriture. Cette envie est si forte, si grande, si pleine d’abandon et de soumission à l’amour, que d’être dévoré n’a plus rien à voir avec la peur, avec la mort. Au contraire, à ce moment-là, être mangé semble l’ultime plaisir, la plus grande joie de communion. Est-ce vrai alors ce que je lis de temps en temps, que les proies s’offrent à leur prédateur au dernier instant avant la mort par désir et aspiration pour une union parfaite dans un amour total ? Lentement, je reprends conscience. Je suis là, dans le potager avec Bingo à coté de moi, mes bras plein de salades. Mon corps se met en mouvement. Ca me fera du bien de manger un bon repas !
...
http://www.chamanisme.fr/La-Buse-predateur-d-amour.html
Amicalement
Lionel.
Pour m'aider à formailser un petit truc, et puis ca peut résonner chez vous (Le titre du post est tiré de l'extrait de texte plus bas)
Hier soir en faisant la route de nuit j'ai aperçu une forme qui a traversé la route juste devant moi, puis qui est resté sur la droite. J'avais du mal à la distinguer dans l'obscurité, finalement elle a avancé un peu dans la lumière des phares et il s'est avéré que c'était un grand oiseau genre rapace (buse ?), il a fait la route avec moi pendant quelques secondes avant de se déporter juste devant mon pare brise. Je n'ai pas eu la présence de freiner assez et le pauvre a pris un choc par derrière à 80km/h.
Quelques réflexions.
- un petit moment avant j'avais fait un écart pour ce que je croyais être un chat. L'énergie de "tu pourrais heurter un animal" était donc déjà là. J'avais déjà remarqué la même chose pour les accidents de voiture. Les événements s'annoncent, en quelque sorte.
- aller explorer l'inconnu dans le monde extérieur (ou les zones d'ombres intérieures en miroir), mais commencer par juste réaliser qu'il existe bel et bien (non il n'y a pas que le point de départ, le point d'arrivée, la route, la voiture et le conducteur : y'a tout plein de choses autours !)
- l'orgueil du conducteur qui ressent la route goudronné comme un espace dû, sans penser au dérangement qu'il peut être pour l'autre monde
- l'endormissement du à l'illusion de la sécurité, classique, mais on en rajoute une couche, allez hop !
- entrevu : accepter la relation avec l'animal, plus qu'un événement ou un accident, c'est une relation voulue et vécue avec amour des deux côtés, avec tous ces moments de rencontre, parade, désir, amour, cheminement, doute, peur, incompréhension, souffrance, abandon, fuite, culpabillité... Une vraie histoire d'amour en raccourci. D'ailleurs est ce que tout ce qui se joue dans notre vie, tous ces trucs super court et anodins (un briquet qui tombe par terre c'est ce qui me vient pour l'exemple à la con), ne sont pas des actes entiers de roméo et juliette qui se jouent en accéléré dans un espace à une autre échelle... Et que si on était super présent, on ressentirait tout ce qui se joue en un instant, avec toutes les nuances et toutes les scènes
Bon c'est très mental encore, tout ca, et il manque des choses, je verrai plutot en fonction de ce qui résonne ou pas chez vous pour trouver des pistes si besoin.
A propos d'oiseaux et de routes, y a t il une raison pour laquelle les oiseaux traversent toujours en piquant près du sol et puis en remontant après ? C'est quand même con !
Et puis un petit extrait d'un texte magnifique que j'ai trouvé sur le net il y a deux secondes, sur le rapport de la proie au prédateur (dédicassé à un certain chevreuil ^^) :
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lors je dis : ‘’Chère buse, merci de te poser sur mon arbre, le grand noyer en face, à l’autre bout du jardin !’’. Eh oui… elle s’arrête de faire des cercles dans le ciel et, sans que je n’en sois étonné (cela viendra après), elle se tourne doucement et se dirige vers l’arbre indiqué. Elle m’a écouté ! Je n’avais encore jamais vu une buse faire le ‘’saint esprit’’ mais là, elle le fait, et à mon grand plaisir, me laissant étonné et admiratif, elle choisit de le faire juste au-dessus du noyer, à deux mètres des branches les plus hautes. Je sens mon coeur s’ouvrir au maximum et tout mon amour pour la buse s’envole vers elle. Je peux véritablement communiquer avec elle ! Je sens mon sang couler chaudement dans mon corps. C’est le retour vers la source, cette source qui est le point confluant où tout dans la nature est enraciné et vient ensemble à la fois. Sans se poser sur l’arbre, la buse repart et reprend lentement son chemin vers les collines. Je me sens tellement en connexion avec la nature, si fortement aimé, complètement entouré de lumière. Quand elle passe au-dessus de moi, je ne veux qu’une chose : faire un avec elle dans une union totale. Je sens fortement l’envie qu’elle me regarde avec ses yeux parfaits, qu’elle me reconnaisse comme proie, qu’elle se jette sur moi et qu’elle me prenne comme sa nourriture. Cette envie est si forte, si grande, si pleine d’abandon et de soumission à l’amour, que d’être dévoré n’a plus rien à voir avec la peur, avec la mort. Au contraire, à ce moment-là, être mangé semble l’ultime plaisir, la plus grande joie de communion. Est-ce vrai alors ce que je lis de temps en temps, que les proies s’offrent à leur prédateur au dernier instant avant la mort par désir et aspiration pour une union parfaite dans un amour total ? Lentement, je reprends conscience. Je suis là, dans le potager avec Bingo à coté de moi, mes bras plein de salades. Mon corps se met en mouvement. Ca me fera du bien de manger un bon repas !
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[url]http://www.chamanisme.fr/La-Buse-predateur-d-amour.html[/url]
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Amicalement
Lionel.