hmmm, en me relisant je vois que j'ai essayé de faire bref mais c'est devenu incompréhensible
Alors commençons par clarifier la
dépendance : activité vers laquelle on est attirée magnétiquement et même si on tente de donner des explications ou un sens, l'origine de notre attirance vers cette activité reste floue.
On constate surtout que si on cherche à supprimer cette activité pour laquelle on a développé une accoutumance, cela nous provoque de la souffrance.
Alors, si à un moment donné on prend conscience que notre dépendance nous est nuisible (pour la santé physique, mentale,..), on peut vouloir aller chercher de l'aide dans un mouvement qui combat notre dépendance pour les mêmes raisons que nous voulons nous en débarrasser.
Si c'est de l'alcool dont on dépend par exemple, et qu'on veut s'en défaire, il n'est pas rare qu'on nous encourage à nous tourner vers les groupes de soutien qui nous félicitent de toute victoire sur l'alcool et alimentent continuellement l'idée qu'on doit poursuivre le combat contre l'alcool. On se rend probablement pas bien compte qu'on troque une couverture pour une autre, on remplace une croyance pour une autre, la nouvelle étant qu'on doit assister aux réunions de groupe pour ne pas retomber dans notre consommation. Cet exemple est peut-être plus parlant pour comprendre la
logique guerrière qui est tapie derrière et que celle-ci ne peut que faire perdurer notre désespoir silencieux. Quelque soit la dépendance mentale, le mécanisme guerrier de "vouloir se débarrasser de la douleur" est une vision exclusive qui nie une partie de nous. Une des caractéristiques de ce mécanisme est qu'on court vers les autres car on a besoin de manipuler
l'attention : soit accaparer l'attention de l'autre (par la sympathie), soit détourner notre propre attention de la douleur (par la distraction).
Hollora a cité
le besoin de reconnaissance, voilà peut-être la pièce de puzzle qui manquait pour compléter le propos : a t-on véritablement besoin des autres pour se re-connaître ? ou cherche-t-on au contraire une
validation extérieure par une dépendance inconsciente qui ne serait finalement pas si différente d'une dépendance chimique ? Enfants, ne voulions-nous pas tous par dessus tout l’approbation de nos parents et leur reconnaissance inconditionnelle ? Et adultes, ne cherche-t-on pas (inconsciemment) à voir nos parents à travers les autres ? Par transfert de notre motivation initiale de fonctionner par rapport aux désirs de papa et maman, n'aurions-nous pas encore en nous cette compulsion à agir de façon à gagner l'amour et l'approbation de nos parents ? Ados se "checkent"-ils parce que ce comportement d'enfance se transforme vers un désir de s'intégrer, d'appartenir à un groupe ? Pour qu'adultes, on ne finit par déguiser notre besoin de validations extérieures en désir d'avoir l'air responsable ou encore de réussir ?
La "logique guerrière" est notre "réaction inconsciente" à nos propres charges qu'on n'a pu intégrer dans l'enfance. Elle se reflète partout et d'une manière générale elle correspond à tout ce qui nous empêche à voir notre responsabilité à 100% de la qualité de ce que l'on vit.
hmmm, en me relisant je vois que j'ai essayé de faire bref mais c'est devenu incompréhensible ;)
Alors commençons par clarifier la [b][i]dépendance [/i][/b]: activité vers laquelle on est attirée magnétiquement et même si on tente de donner des explications ou un sens, l'origine de notre attirance vers cette activité reste floue.
On constate surtout que si on cherche à supprimer cette activité pour laquelle on a développé une accoutumance, cela nous provoque de la souffrance.
Alors, si à un moment donné on prend conscience que notre dépendance nous est nuisible (pour la santé physique, mentale,..), on peut vouloir aller chercher de l'aide dans un mouvement qui combat notre dépendance pour les mêmes raisons que nous voulons nous en débarrasser.
Si c'est de l'alcool dont on dépend par exemple, et qu'on veut s'en défaire, il n'est pas rare qu'on nous encourage à nous tourner vers les groupes de soutien qui nous félicitent de toute victoire sur l'alcool et alimentent continuellement l'idée qu'on doit poursuivre le combat contre l'alcool. On se rend probablement pas bien compte qu'on troque une couverture pour une autre, on remplace une croyance pour une autre, la nouvelle étant qu'on doit assister aux réunions de groupe pour ne pas retomber dans notre consommation. Cet exemple est peut-être plus parlant pour comprendre la[b] logique guerrière[/b] qui est tapie derrière et que celle-ci ne peut que faire perdurer notre désespoir silencieux. Quelque soit la dépendance mentale, le mécanisme guerrier de "vouloir se débarrasser de la douleur" est une vision exclusive qui nie une partie de nous. Une des caractéristiques de ce mécanisme est qu'on court vers les autres car on a besoin de manipuler [i][u]l'attention[/u][/i] : soit accaparer l'attention de l'autre (par la sympathie), soit détourner notre propre attention de la douleur (par la distraction).
Hollora a cité [b][i]le besoin de reconnaissance[/i][/b], voilà peut-être la pièce de puzzle qui manquait pour compléter le propos : a t-on véritablement besoin des autres pour se re-connaître ? ou cherche-t-on au contraire une [i][b]validation extérieure[/b][/i] par une dépendance inconsciente qui ne serait finalement pas si différente d'une dépendance chimique ? Enfants, ne voulions-nous pas tous par dessus tout l’approbation de nos parents et leur reconnaissance inconditionnelle ? Et adultes, ne cherche-t-on pas (inconsciemment) à voir nos parents à travers les autres ? Par transfert de notre motivation initiale de fonctionner par rapport aux désirs de papa et maman, n'aurions-nous pas encore en nous cette compulsion à agir de façon à gagner l'amour et l'approbation de nos parents ? Ados se "checkent"-ils parce que ce comportement d'enfance se transforme vers un désir de s'intégrer, d'appartenir à un groupe ? Pour qu'adultes, on ne finit par déguiser notre besoin de validations extérieures en désir d'avoir l'air responsable ou encore de réussir ?
La "logique guerrière" est notre "réaction inconsciente" à nos propres charges qu'on n'a pu intégrer dans l'enfance. Elle se reflète partout et d'une manière générale elle correspond à tout ce qui nous empêche à voir notre responsabilité à 100% de la qualité de ce que l'on vit.