par libelluleargentee » sam. 7 mai 2016 03:59
Bonsoir Gwen et JP,
J'espère être au "bon" endroit pour les questions avant le début de la Nuit-conscience, vu que je semble être la seule pour l'instant à poser mes questions?
1ère partie: si beaucoup de participants, pas obligé de répondre à toutes mes questions.
1- Côté thérapie/thérapeute: comme vous le savez, Gwen et Jean-Pierre, je suis médecin généraliste itinérante (remplaçante depuis 97!); un éclairage svp, sur mon ambivalence vis-à-vis de certains patients: quel est ce drôle de jeu de rôle qui fait que beaucoup acceptent sans remettre en question ma "guidance", mes prescriptions, mes conseils, et que j'y participe de bon coeur, alors que pour certains autres patients, quand ils me "font confiance", j'ai l'impression qu'ils veulent se décharger de leur responsabilité(vis-à-vis d'eux-mêmes) sur moi? Désolée si ma question semble longue hein, mais j'ai un peu de mal à formuler la question parce que sans doute je suis confuse vis-à-vis de ma place en tant que thérapeute! Et comme tu le sais JP, ça fait au moins 2 ans que ce doute perdure!!
En posant la coévolution/partage/échange dans mes relations avec les patients, la joie n'y est pas toujours présente pour tous mes échanges, seulement avec certains. Et ce que j'aimerais est une relation exaltante, exultante dans mes journées de travail!!
2- Un éclairage sur mon rapport à la responsabilité individuelle, l'engagement qui est "problématique" chez moi sur tous les plans, dont professionnel.
3- Même en reconnaissant la grande utilité de la douleur physique, je pense qu'aucun médecin ou presque ne peut s'empêcher de vouloir la réduire au max pour les patients, et j'ai beau leur dire l'aspect précieux de cette douleur, j'obtempère néanmoins à leur désir d'être soulagé. Un point de vue sur le sujet qui me permettrait d'être + sereine? La douleur de l'autre est en image miroir avec la mienne (je m'imagine avoir mal comme lui/elle et c'est dur à supporter...)
2e partie: lien amoureux
1- Je parle pour moi, mais j'imagine n'être pas la seule à vivre douloureusement la solitude amoureuse. Comment poser de vivre une relation de couple durable dans le temps et ne pas voir cette intention se concrétiser? Est-ce parce que je vibre inconsciemment ma peur de m'engager (alors que depuis qqs années, je me dis que je suis fin prête quand même)? Comment être/vibrer autrement alors? Comment puis-je dépasser cette crainte de "perdre" ma soi-disant "liberté"?
2- Je t'avais mentionné JP mon aventure avec ce très jeune homme (il est majeur hein!) qui a fait vibrer mon coeur! La relation physique est génialissime, et la tendresse est présente, formidable, je me suis sentie amoureuse, mais mais vu notre écart d'âge (28 ans d'écart!!)il est évident que nous ne vieillirons pas ensemble. Vivre le présent est vraiment la grande leçon de notre histoire, et en même temps je me retiens de m'attacher plus à lui, car je crains d'avoir le coeur déchiré. Pouvez-vous me donner votre vision de ce lien? J'ai mentionné la solitude amoureuse, car nous ne formons pas un couple, et sachant le côté éphémère de cette relation, il y a des moments où la force du cadeau de sa présence/énergie souligne d'autant plus ma solitude...
3- Comment voyez-vous la relation à long terme d'un couple côté sexuel? Pensez-vous qu'il peut se construire bien malgré le fait que l'un est encore dans le désir et l'autre pas? Dans ce cas, dites m'en plus, car en ce qui me concerne, pas de relation amoureuse possible si je ne m'entends pas sexuellement avec mon partenaire. La tendresse est d'une importance capitale, le sexe aussi.
Voilà merci Gwen et JP, de toute façon vos éclairages pour les autres résonneront aussi bien pour moi!
A ce soir donc , vous enverrez le lien dans la journée? (Je suis passée par Hello Asso)
Bises
MJ
Bonsoir Gwen et JP,
J'espère être au "bon" endroit pour les questions avant le début de la Nuit-conscience, vu que je semble être la seule pour l'instant à poser mes questions?
1ère partie: si beaucoup de participants, pas obligé de répondre à toutes mes questions.
1- Côté thérapie/thérapeute: comme vous le savez, Gwen et Jean-Pierre, je suis médecin généraliste itinérante (remplaçante depuis 97!); un éclairage svp, sur mon ambivalence vis-à-vis de certains patients: quel est ce drôle de jeu de rôle qui fait que beaucoup acceptent sans remettre en question ma "guidance", mes prescriptions, mes conseils, et que j'y participe de bon coeur, alors que pour certains autres patients, quand ils me "font confiance", j'ai l'impression qu'ils veulent se décharger de leur responsabilité(vis-à-vis d'eux-mêmes) sur moi? Désolée si ma question semble longue hein, mais j'ai un peu de mal à formuler la question parce que sans doute je suis confuse vis-à-vis de ma place en tant que thérapeute! Et comme tu le sais JP, ça fait au moins 2 ans que ce doute perdure!!
En posant la coévolution/partage/échange dans mes relations avec les patients, la joie n'y est pas toujours présente pour tous mes échanges, seulement avec certains. Et ce que j'aimerais est une relation exaltante, exultante dans mes journées de travail!!
2- Un éclairage sur mon rapport à la responsabilité individuelle, l'engagement qui est "problématique" chez moi sur tous les plans, dont professionnel.
3- Même en reconnaissant la grande utilité de la douleur physique, je pense qu'aucun médecin ou presque ne peut s'empêcher de vouloir la réduire au max pour les patients, et j'ai beau leur dire l'aspect précieux de cette douleur, j'obtempère néanmoins à leur désir d'être soulagé. Un point de vue sur le sujet qui me permettrait d'être + sereine? La douleur de l'autre est en image miroir avec la mienne (je m'imagine avoir mal comme lui/elle et c'est dur à supporter...)
2e partie: lien amoureux
1- Je parle pour moi, mais j'imagine n'être pas la seule à vivre douloureusement la solitude amoureuse. Comment poser de vivre une relation de couple durable dans le temps et ne pas voir cette intention se concrétiser? Est-ce parce que je vibre inconsciemment ma peur de m'engager (alors que depuis qqs années, je me dis que je suis fin prête quand même)? Comment être/vibrer autrement alors? Comment puis-je dépasser cette crainte de "perdre" ma soi-disant "liberté"?
2- Je t'avais mentionné JP mon aventure avec ce très jeune homme (il est majeur hein!) qui a fait vibrer mon coeur! La relation physique est génialissime, et la tendresse est présente, formidable, je me suis sentie amoureuse, mais mais vu notre écart d'âge (28 ans d'écart!!)il est évident que nous ne vieillirons pas ensemble. Vivre le présent est vraiment la grande leçon de notre histoire, et en même temps je me retiens de m'attacher plus à lui, car je crains d'avoir le coeur déchiré. Pouvez-vous me donner votre vision de ce lien? J'ai mentionné la solitude amoureuse, car nous ne formons pas un couple, et sachant le côté éphémère de cette relation, il y a des moments où la force du cadeau de sa présence/énergie souligne d'autant plus ma solitude...
3- Comment voyez-vous la relation à long terme d'un couple côté sexuel? Pensez-vous qu'il peut se construire bien malgré le fait que l'un est encore dans le désir et l'autre pas? Dans ce cas, dites m'en plus, car en ce qui me concerne, pas de relation amoureuse possible si je ne m'entends pas sexuellement avec mon partenaire. La tendresse est d'une importance capitale, le sexe aussi.
Voilà merci Gwen et JP, de toute façon vos éclairages pour les autres résonneront aussi bien pour moi!
A ce soir donc , vous enverrez le lien dans la journée? (Je suis passée par Hello Asso)
Bises
MJ