Le bouton sur le nez

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Étendre la vue Revue du sujet : Le bouton sur le nez

Re: Le bouton sur le nez

par YQUEM » jeu. 23 juin 2011 00:33

Ca me fait un peu penser à du blabla mental tout ça...

Non pas que ce qui est dit dans ce texte interminable soit inintéressant, mais je crois l'avoir déjà lu 100 fois.

Mais bon...c'est peut-être un passage obligé à un certain moment ?

Re: Le bouton sur le nez

par CLO » mer. 22 juin 2011 19:54

Univers , merci pour ce texte qui m'a beaucoup parlé et exprime complètement et clairement , je crois , le fonctionnement humain : il m'a éclairci les idées et j'espère qu'il me permettra de progresser encore et encore ....(quand est ce que cà finit ?gémit , ce qui semble être "ma personnalite ...)

clo

Le bouton sur le nez

par univers » mer. 22 juin 2011 14:06

Le bouton sur le nez

L'Univers est en moi, paraît-il ! Mais qu'est-ce que je vois à l'extérieur de moi alors ??? Je vois tout ce dont je n'ai pas pris conscience qui est en moi, tout ce que je n'accepte pas, tout ce que je n'ai pas pardonné, mais aussi tout ce dont je suis dépendant, dont j'ai besoin, tout ce que je n'ai pas intégré : le « beau » comme le « laid ». Comme je ne sais pas voir la beauté ou la laideur en moi (en fait je n'imagine même pas que quelque chose puisse être en moi), je la projette inconsciemment afin de la voir consciemment. Si je vois la beauté à l'extérieur de moi, et que je m'y accroche : j'en ai envie, je veux la posséder, je veux en disposer, j'ai peur d'en manquer...C'est parce que je ne l'ai pas encore intégrée, je ne l'ai pas encore reconnue, je ne me suis pas reconnu en elle, je n'ai pas conscience que je suis beau intérieurement, donc je pense qu'il me manque cette beauté pour être complet, qu'elle est extérieure à moi : invisible, je la projette. Si je vois la laideur à l'extérieur de moi et que je m'y accroche : elle me révulse, je n'en veux pas, je la repousse, j'ai peur de la confronter...C'est parce que je ne l'ai pas reconnue en moi, je ne l'ai pas acceptée en moi, je ne supporte pas l'idée qu'elle puisse exister en moi, je ne peux même pas imaginer que j'ai un rapport avec elle : refoulée, elle s'extériorise.

Le retour à la Source consiste justement à ne plus extérioriser, mais à tout intégrer : nous sommes la Source, mais à l'intérieur. Nous devons donc Etre Tout : tout ce que nous croyons émotionnellement être le bien tout comme le mal ! Impensable tel quel, n'est-ce pas ? L'astuce, c'est que ce système de sélection (polarisation) est artificiel, il est complètement créé et faussé par notre système de croyances profondément inscrit (magnétisé) dans nos cellules. Il ne s'agit donc pas de devenir parfait, mais d'accepter sa laideur et de reconnaître sa beauté intérieure. Nous avons une idée erronée de la perfection : pour nous être parfait signifie faire toujours le bien et jamais le mal. Mais cela est impossible dans un monde de dualité : ici, la perfection consiste à observer ce que nous croyons être le bien et le mal depuis le centre neutre, sans émettre d'émotions « accrochantes » et de pensées de jugement à l'un ou l'autre pôle, et pouvoir ainsi passer de l'un à l'autre facilement sans s'y faire piéger, tel un simple observateur. A ce moment-là, le monde extérieur de la matière perd de sa suprématie, il n'est plus le seul monde connu qui capte toute notre attention : ce qui a été intégré et qui ne se projette donc plus a beaucoup plus de valeur, et nous procure l'état de grâce. Ce que nous voyons de l'univers est ce que nous n'avons pas encore intégré à l'intérieur, au niveau individuel et collectif (égrégore) : ce monde extérieur déclenche en nous du désir ou de la peur, émotions (énergies) qui à leur tour se projettent dans la matière...

Pour sortir de ce cercle vicieux, il faut dépolariser, transmuter le monde. L'Univers extérieur est toujours là, mais on ne s'y accroche plus, il devient plus léger, plus doux. On voit toujours la beauté, mais on ne veut plus la posséder, on s'émerveille et puis on passe à autre chose. On voit toujours la laideur, mais on voit en elle sa nécessité pour mettre la beauté en évidence, et surtout on comprend que cette classification est irréelle et relative, qu'elle ne dépend que de notre perception du moment déformée par notre système de croyances. Je me regarde dans un miroir, je vois mon image virtuelle. Horreur, j'ai un bouton sur le nez, il faut que j'intervienne ! Est-ce que j'essaye d'éliminer le bouton sur le miroir, en tendant les bras vers mon image que seule je peux voir ? Non, car on m'a appris depuis toujours que ce que je vois dans le miroir n'est que le reflet de mon vrai visage sur lequel il faut donc intervenir. Une personne avec qui je converse m'irrite. Aïe ! Personne ne m'a jamais dit qu'elle était mon reflet !!! Alors j'interviens en la fustigeant : je veux lui faire entendre raison et lui prouver qu'elle a tort, la manipuler, la remettre dans le bon chemin pour qu'il n'y ait plus de risque qu'elle me menace. Cela revient bien-sûr à vouloir essayer d'éliminer le bouton sur le miroir ! Je ne peux résoudre la situation qu'en calmant mes émotions négatives (intérieures), et non en réagissant sur mon reflet (extérieur). C'est en moi que je dois dépolariser l'énergie, et non essayer vainement de modifier celle de « l'autre ».

Mais comment se fait-il que tout ce que nous voyons puisse être à l'intérieur de nous : les êtres, la terre, l'univers ??? En fait, tout cela n'est qu'une image projetée depuis notre conscience, à partir d'énergies non résolues. Tout cela existe énergétiquement en nous, et se projette à l'extérieur si nous n'avons pas intégré ces énergies. Lorsque nous rencontrons une personne, et que celle-ci nous cause problème, on ressent une énergie négative par rapport à elle, à l'idée qu'on s'en fait. Mais en fait, cette personne n'existe pas, elle sert simplement de support à une énergie que je n'ai pas encore intégrée pour que je puisse l'expérimenter dans la matière et me donner ainsi une chance de « remplir mon univers ». C'est donc sur cette énergie qu'il faut que je travaille, et non sur la personne : plus je vais prendre l'ombre pour la proie, c'est-à-dire la personne pour l'énergie, plus la personne va prendre de la réalité, être projetée hors me moi, et me causer problème. Il ne s'agit donc surtout pas d'en vouloir à une personne, qui ne se rend en plus même pas compte qu'elle nous fait du mal, à travers l'énergie qui s'en est servi de support à son insu ! Il en va de même quand nous croisons une personne qui nous paraît très belle physiquement, qui nous dit des choses agréables, avec un sourire enchanteur, des yeux enivrants...L'idéal est de seulement et simplement profiter de cet instant et ne pas créer des liens d'envie, de dépendance, de besoin, bref : ne pas « tomber amoureux » car cela reviendrait à dire que cette beauté est à l'extérieur de moi et non incluse en moi, dès lors je veux cette beauté à moi, et je la manipule à cette fin, car mon bonheur dépend d'elle...

Alors le premier pas est de dissocier la personne de l'énergie dont celle-ci se sert pour se faire « voir ». On peut imaginer la personne comme un tourbillon, impersonnel, qui essaye d'attirer notre attention. On peut remarquer que ce tourbillon a tendance à vite devenir trop puissant, et fait plus que vouloir se montrer : il nous aspire et nous piège en lui, en ce sens que nos pensées et nos émotions vont s'accrocher à lui, l'alimentant ainsi en énergie. Il faut donc le plus vite possible diminuer l'énergie du tourbillon pour pouvoir l'observer sans se faire aspirer. Comment faire ? D'une part en se détachant énergétiquement et ainsi en ne l'alimentant plus : c'est le centrage ; et d'autre part en détournant nos pensées de la cause de nos tourments, et en pensant plutôt à des choses positives, ce qui modifie notre état émotionnel. On parvient ainsi à relativiser, à changer de perception, à élargir et éclairer notre vision. Le tourbillon affaibli peut alors nous traverser : nous l'invitons à nous pénétrer en toute maîtrise, nous nous autorisons à ressentir cette énergie, et nous l'intégrons en la transmutant : elle perd sa polarité ! Une énergie ignorée ou refoulée se polarise, et se dépolarise quand elle est reconnue et acceptée. Et c'est parce qu'elle est polarisée qu'une énergie a tendance à se projeter à l'extérieur de nous, tandis qu'à son point d'équilibre (point zéro), elle peut fusionner avec notre Moi supérieur qui est hors de la dualité. Ainsi, notre petit moi est comme le monde que nous voyons, duel, car ces sont les énergies polarisées qui se projettent, et notre monde est ainsi essentiellement extérieur. Pour rejoindre la Source, le petit moi devient le Moi Supérieur en transmutant les énergies, en les dépolarisant, de telle sorte qu'elles puissent être intégrées dans notre univers intérieur non duel. La Source, c'est ce qui reste quand nous ne projetons plus rien car nous avons tout intégré. Le duel s'extériorise en illusion limitée, le non-duel s'intériorise en vérité infinie.

Si je vois un défaut chez une personne, et que cela attire mon attention, je polarise, je juge (mental) et cela m'irrite (émotionnel) : cela veut-il dire que j'ai ce défaut en moi qui résonne ? Ceci est un raisonnement trop linéaire et trop limité, donc trop simpliste (ouf !). En fait, comme tout l'univers est en moi, j'ai toutes les qualités et tous les défauts...mais j'en ai les traits à des degrés divers, et seuls quelques-uns dans cette vie-ci sont évidents. Prenons un exemple : je constate une injustice, et cela m'énerve au plus au point, j'ai envie de réagir. Cela ne veut pas forcément dire que moi-même, dans cette vie-ci (dont j'ai seulement conscience) je suis injuste, cela peut plutôt me montrer que j'ai une facette de moi, dans une vie dont je n'ai pas conscience, qui a choisi de faire l'expérience de l'injustice. Cette facette a besoin d'être intégrée en moi, et fait appel à ma conscience en projetant une scène de la vie où je vais pouvoir observer une injustice. Et comme chaque fois, je vais être amené à faire un choix : soit réagir à ce que mon système de croyance juge comme mauvais, et donc le rejeter (auquel cas, il n'aura de cesse de revenir), soit l'accepter, le transmuter et l'intégrer. Et si on prend le cas d'un défaut qu'on a effectivement, mais dont on n'a pas conscience, qu'on refuse de reconnaître, dont on a honte : la vie va bien s'arranger pour nous y faire face pour que nous puissions faire le choix de le reconnaître. Dans le premier cas (facette), on peut se dire qu'on a connu TOUS les rôles, le bon, le méchant, le beau, le laid, ...si bien que forcément, tout défaut qui nous fait réagir est à pardonner et à intégrer sans se poser de question. La personne que l'on voit qui a un tel défaut n'est tout simplement que le reflet de la facette qu'on ignore qui se porte à notre conscience. Dans le second cas, il faut bien se dire que si on a un défaut, c'est que c'est voulu ! En effet, ce défaut a été programmé avant notre naissance par notre âme, afin de vivre certains types d'expériences, et de pouvoir ainsi le transmuter. Il n'y a donc aucune culpabilité à avoir, par contre, il s'agit d'en prendre conscience, d'en assumer la responsabilité, afin de pouvoir l'intégrer.

Donc en fait, notre karma demande de résoudre des énergies, et non des personnes ! La personne devant nous sert simplement de support, sans qu'elle en ait conscience, de l'énergie à transmuter, à intégrer pour qu'elle ne se présente plus à l'extérieur de nous. Nous somme donc entourés de tourbillons d'énergie qu'il nous faut intégrer. Pour cela, il faut diminuer leur intensité pour ne pas se faire happer et y perdre la connexion avec notre véritable Etre : ne plus les alimenter par nos pensées et émotions. Une fois qu'ils auront perdu de leur intensité, on peut alors se faire traverser par eux sans être affectés de manière duelle, par le lâcher-prise et le centrage : on accepte cette énergie, on la bénit, on lui pardonne, on la transmute, on l'intègre. Ce tourbillon dépolarisé pourra alors déposer en nous son diamant caché en son centre, ce qui ajoutera une facette de notre Unité, nous délivrant du karma (énergie cherchant en nous sa résolution) et nous rapprochant de la Source. C'est nous qui devons intégrer les tourbillons d'énergies négatives et positives, et ce n'est pas ces tourbillons qui doivent nous aspirer et nous décentrer. Dans le premier cas, nous sommes en conscience dans le moment présent en harmonie avec notre Moi Supérieur, dans le second, nous sommes inconscients à la merci de notre ego se débattant vainement dans un monde illusoire.

Rien à l'extérieur ne devrait, par lui-même, nous rendre heureux ou malheureux, notre état d'âme ne devrait venir que de l'intérieur. Attention, cela ne veut pas dire qu'il faut s'isoler et rejeter le monde de la matière ! Ce monde prodigieux est là pour nous faire expérimenter la vie et il s'agit bien de s'y ancrer, alors autant en profiter : s'émerveiller devant la beauté et avoir de la compassion pour la laideur, mais sans s'y faire piéger par le désir ou le rejet. Ces polarités doivent s'estomper, devenir moins accaparantes, nos pensées et nos émotions ne s'attarderont plus sur le support même de ces énergies (personnes, situations...). Seul persistera notre rayonnement intérieur, et tout ce qui défilera devant nous ressemblera à un film conçu pour tout intégrer, progressivement, de plus en plus vite. Nous accueillerons à bras ouverts tout ce qui se présentera à nous, sans jugement, mais sachant que rien n'arrive par hasard, et que chaque détail est programmé pour nous entraîner à dépolariser et accepter les énergies. Il ne faudrait pas croire que l'univers, ou du moins en partie, pourrait d'un coup disparaître parce que nous en avons intégré pas mal ! Non, d'une part, beaucoup de croyances sont trop ancrées en nous pour cela (dans notre subconscient), et d'autre part, nous sommes influencés par les égrégores. Mais nous verrons des pans entiers de notre existence disparaître grâce à la guérison de nos peurs, besoins, manques, envies, rejets, jugements...ces énergies fortement polarisées étant neutralisées, elles ne devront plus être projetées pour être « vues ».

La grande question reste : comment réussir à ce que les personnes et situations n'aient plus de prise sur nous ? C'est vrai pour ce qui est attrayant comme pour ce qui est repoussant. Ne plus avoir de prise signifie ne plus déclencher de pensées et d'émotions qui vont alimenter en énergie (polariser) ce qu'on voit à l'extérieur de nous, ne plus s'y faire aspirer, aimanter, mais rester un observateur neutre qui vit centré en son cœur. C'est pour cela qu'il s'agit de dépolariser les énergies que nous croisons : les pôles, tels dans un aimant, constituent des forces d'attraction nous aspirant tel un vortex. Sans pôles, une énergie ne peut plus nous attirer, nous déstabiliser : le vortex s'épuise, l'aimant se désaimante, la balance se rééquilibre. Dépolariser, c'est accepter, bénir, remercier, pardonner, ne pas juger, se sentir bien, en paix et en harmonie avec : bref, AIMER. Transmuter l'énergie, c'est tout le travail pour devenir un maître, en dirigeant consciemment ses pensées et ses émotions, en reprogrammant son système de croyance, en restant vigilant pour ne pas réveiller son ego, le roi de la polarisation. Ah, ce fameux ego...c'est lui qui est aux commandes, qui se fait passer pour qui nous sommes, car c'est lui qui traite avec la matière, c'est-à-dire avec cet univers limité que seulement nous connaissons. Il est devenu un expert dans la matière, et nous le laissons donc faire car nous ne saurions pas faire autrement quand nous n'avons pas conscience du monde de l'esprit.

Bon, d'accord, l'ego fait tout ce qu'il peut pour nous aider ! Le problème, c'est qu'il est ignorant, maladroit, borné, et demeuré...il croit qu'il doit nous sauver de toute une série de situations « dangereuses », et pour cela, il les amplifie pour leur donner plus d'importance et ainsi mettre en route des mécanismes automatiques de défense. L'ego est plein de bonne volonté, mais c'est un vrai trouillard, car il n'a pas la connaissance du pouvoir de la pensée et de la bienveillance du Moi Supérieur. Il vit dans le seul monde de la matière et se sert des piètres outils à sa disposition : ainsi, lorsqu'il voit un bouton sur le nez, il nous ferait tendre les bras derrière le miroir si nous n'avions pas la connaissance du phénomène de réflexion. Le pauvre...il est évident que toute solution issue de la matière, découlant des trois premiers chakras, est vouée à l'échec, c'est donc un combat perpétuel pour lui. Que faire alors ? L'éduquer par l'expérience, tout comme on l'a fait pour le phénomène de réflexion (miroir), et cela à répétition, jusqu'à ce que ce soit une évidence, ancrée dans notre subconscient, et non plus un concept appris théoriquement. L'ego devient alors un ami...efficace, car il emploie alors docilement son énergie à utiliser les bons outils, et à nous laisser enfin en paix, en ayant assimilé que tout ce qui nous arrive est pour notre plus grand bien : la peur disparaît. L'ego existe toujours, c'est lui qui nous différencie des autres avec lesquels nous faisons UN, c'est lui qui nous donne la personnalité, telle une pièce unique du puzzle, mais ce n'est plus le maître, il laisse cette place à la conscience du coeur. Mais attention : cet ego assoupi est toujours prêt à se réveiller et à essayer de fonctionner comme avant, car les mauvaises habitudes ont toujours un risque de récidive tant qu'il subsiste la moindre trace de polarisation dans nos cellules...

Notre succès à le laisser en veilleuse dépendra de notre degré de maîtrise : l'entraînement, le discernement, mais surtout, la rapidité, car quand l'ego ouvre un œil, il est déjà trop tard...Ce gentil toutou est symbolisé par le dragon terrassé (et non mort) aux pieds de St Georges ou St Michel : le seul moyen d'y arriver n'est pas d'essayer de le combattre et de le détruire (mission impossible !), mais de pouvoir remettre en question tout notre système de croyance, notre base de données émotionnelles, de reprogrammer nos réflexes afin d'avoir une vision plus élargie que celle de l'ego. Et pour cela, il s'agit avant tout d'être conscient de tout ce qui nous arrive à tout moment, de bien se rendre compte comment et pourquoi on réagit face aux personnes et aux situations, c'est ce qu'on appelle vivre centré dans le moment présent : éclairer sa vie par une observation consciente et détachée. Seul l'apprentissage par l'expérience peut y parvenir, et cela prend beaucoup de temps : c'est pour cela que nous sommes ici ! Finalement, notre véritable Etre émerge : nous ne l'avons pas façonné, puisqu'il Est (déjà), nous l'avons déballé de toutes les couches d'ego qui le cachaient, facettes qui se sont maintenant intégrées à notre grand Moi grâce à leur dépolarisation. Et pourquoi ne pouvons-nous pas aimer chaque personne que nous croisons ? Parce que non seulement nous les voyons à travers les yeux de notre ego complètement limités par les trois premiers chakras, mais aussi parce que ce que nous pouvons voir chez l'autre, c'est uniquement son ego ! Il ya donc dès le départ confrontation d'ego, compétition : les chakras inférieurs se sentent menacés et se tirent à boulet rouge tels des canons de frégates à l'abordage. Seul le dépassement de son propre ego et sa compréhension permet d'enlever cette couche chez l'autre et de faire apparaître ainsi ce qu'il Est réellement.

A cause d'une part le voile de l'oubli qui nous a fait croire que nous étions seuls au monde, et d'autre part la précarité des temps passés où il fallait se défendre pour sa survie, l'ego s'est naturellement imposé comme chef pour affirmer notre identité dans un monde incertain. Le problème, c'est que l'ego est devenu un despote non éclairé, par manque de connaissance des principes de l'univers : l'ego ne croit qu'en ce qu'on lui a appris, et qu'il peut voir, donc il réfute a priori le monde spirituel. Si l'ego a bien rempli son rôle dans le passé, il n'est plus du tout adapté à cette vie-ci qui n'a plus besoin de tant de boucliers de survie et de sécurité. Si les temps ont changé, l'ego est resté le même, et dans ce monde évolué, il ressemble plutôt à un chien dans un jeu de quille. La peur d'autrefois est ainsi inutilement toujours ancrée en nous : nous nous sentons seuls et dépourvus. Comme l'ego domine notre mental et nos émotions, non seulement il nous impose notre comportement relationnel, mais surtout, sans le savoir, c'est lui qui crée notre réalité : tout ce qui nous arrive provient de notre ego, qui lui ne cesse de se battre et de se révolter contre ce qui nous entoure, un comble !!

L'ego (pensées, émotions) sépare et exclut en polarisant (énergie masculine), le cœur (amour) unit et inclut en dépolarisant (énergie féminine), avec toutes les nuances intermédiaires allant du chakra racine (matière, terre, moi, monde extérieur visible mais illusoire) jusqu'au chakra couronne (esprit, ciel, Un, monde intérieur invisible mais réel). Toute énergie non résolue passe de l'état réel / potentiel / invisible, à l'état irréel / manifesté / visible : irréel car il ne s'agit que d'une seule possibilité de manifestation que nous avons choisie / créée par nos pensées et émotions parmi tous les potentiels existants. C'est pour cela que nous ne pouvons pas nous accaparer cette manifestation comme Vérité, mais la considérer simplement pour ce qu'elle est : la seule possibilité que nous pouvons voir dans le moment présent.




Tu ne m'aurais pas cherché si tu ne m'avais pas déjà trouvé (Saint Augustin).

Source http://algekael.skynetblogs.be/

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