sofie a écrit :quand on s'attache à des principes dictés (idem: principes du Reiki), on n'est forcément pas spontané ...
(...)voir en quoi justement ces principes n'ont pas été respecté, qu'est-ce qui à fait écho et occasionné ce débordement ?
Plutôt que des principes ou préceptes qu'on essaie de suivre et à l'aune desquels on se juge sans cesse, je vois plutôt ça comme une "grille de travail", une proposition de référentiel
On se regarde à travers cette grille, et ça "allume" des miroirs où on voit des aspects de nous mêmes qu'on ne voyait peut être pas si clairement avant... C'est intéressant ... on se regarde, on s'observe agir et réagir, sans jugements, (enfin... si possible

, sinon : sans jugements sur le fait d'être en train de juger comme dit Lionel

)et au fil du chemin se dessine un peu plus à chaque fois la vision de l'essence de notre être
elementerre a écrit :
Pour moi le pardon fait rentrer dans une logique bien/mal et donc combat
Rien à pardonner juste prendre conscience que ce qui arrive est parfait pour nous.
Je pense que la notion de pardon est à reflechir car elle enferme dans un cercle vicieux.
Tout à fait d'accord
'Pardon' suppose 'faute, offense' à pardonner ... un gentil et un méchant ... celui qui a raison et celui qui a tort...
Il n'y a qu'à voir en général quand les gens parlent de comment ils pardonnent à untel ou à vous....souvent le discours sous jacent c'est " comme je suis bon, magnanime, supérieur, grandiose... z'avez, vu : x ou y m'a fait tellement de mal et je lui ai pardonné

" l'égo qui se régale, quoi (je dis pas que c'est forcément toujours comme ça mais bon.. souvent à des degrés divers, il y a de ça...)
Je trouve qu'on s'illusionne souvent beaucoup quand on croit avoir pardonné (y compris à soi même)
Mais bon, ça dépend de ce qu'on met sous le mot pardon...
Des fois sous le mot pardon, il y a juste : amour ...
Le seul vrai pardon à mon sens, c'est quand il n'y a plus rien à pardonner ...: le "truc-à-pardonner" n'est plus un "truc-à-pardonner"...
Là, la notion même de pardon disparait avec la notion de faute/offense/imperfection
Le seul vrai pardon, c'est quand le pardon n'existe plus...
Tant qu'on sent nécessité de pardon, c'est qu'on sent la faute/imperfection qu'on aimerait gommer, faute dont on déplore l'existence
Mais bon, d'accord avec toi aurablue, il y a sûrement le plus souvent des étapes avant de voir les choses comme ça
Chaque vision du monde/chaque étape est belle et a sa raison d'être...