Ego
Posté : lun. 15 févr. 2010 11:14
Bon allez, un petit texte de 3 kms, histoire de bien commencer la semaine. Ca ne sert sûrement à rien, mais bon, j’essaie de décrire les étapes d’évolution de la phase que je traverse.
Voilà quelques ressentis et retour d’expérience sur la question. Ca vaut ce que ça vaut, puisque les théories sont toujours fausses, mais ça permet de faire le point.
Ce qu’on appelle Ego est l’ensemble des processus d’individualisation qui permettent à un homme de se sentir séparé de l’univers qui l’entoure et de développer une individualité par rapport au système. C’est la spécificité et le but de l’expérience humaine. L’animal fonctionne en âme groupe, l’homme fonctionne en âme individuelle, même si ce terme d’âme est multi niveaux également et n’a pas le même sens partout. Disons que l’âme est le miroir brisé* à travers lequel on voit le monde.
Cette étape de construction d’individualité semble nécessaire pour la suite de l’évolution en niveau non humain. Donc, cette expérience doit être assimilée et transcendée pour être dépassée, et pas niée. On retrouve donc le même problème que pour l’amour inconditionnel. L’Ego n’est pas quelque chose qu’il faut intellectuellement nier, mais son niveau de dissolution est représentatif à un certain niveau d’étapes d’évolution qu’on retrouve chez tout le monde. Faire semblant crée des constructions mentales pourries qu’il faut virer ensuite.
Voilà quelques étapes expérimentées
Il faut comprendre que la quantité de pensées dépend directement du karma**. Derrière les pensées il y a le silence. Ce silence est le vide qui emplit le monde, et c’est la manifestation de notre esprit divin dans sa forme pure.
Au départ les pensées sont continues. Plus on nettoie les blessures émotionnelle, les schémas mentaux et les karmas, et plus le silence s’installe. Par moment on peut être dans le silence presque total à part des pensées très profondes qu’on perçoit vaguement, ce qui est terrifiant dans un état intermédiaire ! Sauf si l’amour, la vérité ou la joie sans objet s’installent.. mais c’est tellement différent du fonctionnement habituel, limite pas humain, qu’il est très bizarre et terrifiant de fonctionner ainsi plus de quelques instants d’affilée. Parfois il y a juste un vide mental qui s’installe devant et c’est très désagréable. Tout ceci est dû à la transition entre deux états.)
Voilà quelques retours sur les étapes de dissolutions.
Ce qui a explosé en premier, c’est la notion de but. Donc le futur. En résumé, un matin il n’y a plus de but. Alors que le moi passe son temps à s’inventer des buts constamment (là je bosse 5 ans puis j’achète une maison et après je deviens le maitre de l’univers etc.. bla bla bla), d’un coup on se lève et il n’y a plus rien. On essaye d’en créer et tout le corps énergétique se bloque. Plus possible d’inventer des buts. Le futur n’existe plus. C’est la première étape que j’ai vécue. Le seul moyen de créer un but est de connecter le silence. Lui sait, mais il est sans pitié. Depuis, j’ai mis en vente ma maison, renégocié mon boulot pour bosser à distance et je vis dans la forêt pour donner une idée. Alors que mon ‘moi’ ne supporte pas la nature, et n’aime que son boulot au départ (ok ça a bien sauté maintenant). Mais je ne peux plus créer de but, donc obligé de m’en remettre en haut à ce niveau.
La deuxième chose est la notion de ‘moi’ qui se met à devenir fragmentaire comme les pensées. Par moments (quand on connecte un karma) ça fait ‘moi, moi , moi’ à gogo, comme d’hab quoi. Et puis brusquement c’est le vide. On se cherche et on ne se trouve plus.
On voit la foule et le regard des gens ne rencontre plus de ‘moi’ il n’y a plus de séparation avec la scène, on devient en quelque sorte ‘le vide qui remplit la scène’. C’est comme pour les pensées, mais plus proche de la matière, donc si la joie et l’amour sans objet se connectent à ce moment c’est divin... on intègre une jouissance totale du présent, d’ailleurs les couleurs deviennent terriblement puissantes et les gens deviennent des œuvres d’art qui se mettent en valeur les unes les autres, sans le moindre avis ou jugement.
Si on est bloqué sur un état intermédiaire, on devient un mental vide au lieu de la vacuité. Ce qui rend les choses douloureuses et terrifiantes, comme si on devenait fou : on ne se trouve plus dans la scène et pourtant on se sait plus où on est. On est bien incarné et très conscient, mais pas totalement passé au niveau de l’esprit. C’est donc très pénible.
Le dernier point qui s’est déclenché récemment, est la perte du passé. D’un coup des événements les plus importants qui servent de pivots au moi du présent se dissolvent. On se rappelle de certains événements et c’est comme s’ils avaient été vécus dans un rêve par quelque chose, mais qui ou quoi, on ne sait pas. C’est terrifiant encore une fois à un certain niveau, sans l’être. Le ‘moi’ qui se réfère à cet événement est terrifié et se dissout, et derrière il n’y a que de la joie et de l’amour serein. Mais à un niveau intermédiaire, c’est comme si on se dissolvait. Là encore, sans une foi importante et un accès à la clarté important, on peut tomber dans des états de terreur totale. Puis ça se dissout et ça s’en va.
On se retrouve dans un état intermédiaire : comme prisonnier du présent, incapable de créer des buts, se référant à des souvenirs fantômes qui semblent vécus par un autre, ne reste que le présent à connecter. On est acculé, mais pas encore capable de percevoir entièrement par le cœur et de devenir le vide qui emplit le monde constamment, dans la joie l’amour et la clarté... donc, en résumé ce n’est pas super agréable, mais c’est un processus qui se déroule…
Il semble que la capacité de prévoir du futur et de se rappeler du passé existe parfaitement mais n’est plus naturelle. Comme si on avait l’habitude d’utiliser une jambe de bois et qu’un jour on s’aperçoit qu’elle n’est pas à nous. On est obligé de l’utiliser consciemment et de s’y référer volontairement, il n’y a plus d’automatisme. Les effets secondaires ennuyeux, tant qu’on ne laisse pas entièrement le contrôle à l’esprit, est qu’on oublie constamment ce qu’on fait puisqu’il n’existe que la scène présente vécue. Si on laisse faire l’esprit par contre, tout se déroule parfaitement dans l’action juste.. mais ce n’est pas encore automatique non plus… comme si il y avait des filtres mentaux dessus.
Un état pas super agréable, qui nécessite une foi complète dans le silence..
Etrange époque non ? Qu’est ce qui est de l’ordre du processus d’évolution personnel et du processus d’évolution de la planète actuelle.. Dur à dire.
Voilà un retour d’expérience sur la question en tout cas..
*
En un sens l’âme n’a pas d’existence réelle, seul l’esprit divin, donc notre étincelle divine située derrière les nœuds du cœur et dont la lumière projetée et déformée par notre âme est réelle. Le monde manifesté est une construction de lumière issue de cette projection déformée, donc son niveau de divin et de conscience dépend directement de la clarté de l’âme, donc du miroir, de son opacité et de son unité. Et l’opacité ou la clarté de l’âme dépend directement du choix de peur ou d’amour qui est fait au cours des vies multiples.
**
Les karmas sont des bouts d’histoires accrochés à nous qui recouvrent l’intention pure dont nous sommes créés. C’est, en quelque sorte, l’opacité mise sur le miroir.
Tout est composé de bouts d’histoires qui essaient de se déclencher constamment. Lorsque nous vivons un bout d’histoire qui nous déplait, nous avons tendance à l’emporter avec nous pour le vivre plus tard sous une autre forme, afin d’en changer l’issue. Il opacifie un peu un bout de miroir. Sur l’éternité nous avons donc accumulé beaucoup de karmas : des bouts d’histoires à vivre et à réparer. Il s’en déclenche constamment et à chaque instant. A un certain niveau ils génèrent les pensées incessantes. Donc si nous connectons une énergie planétaire (qui change constamment, puisque nous sommes baignés par les énergies des planètes et des étoiles différemment suivant les heures et les périodes), un lieu, une personne ou un événement, nous allons le percevoir à travers le miroir déformé, et déclencher les bouts d’histoires qui s’y réfèrent, certains pouvant se manifester dans la matière. Plus le karma se nettoie, moins il y a de pensée et plus on accède au divin.
Le karma se nettoie en se vivant ou bien en s’en débarrassant au niveau subtil. Et il semble que le fait de pouvoir le dissoudre en masse dans le subtil au lieu de le vivre soit très récent et dû à l’évolution planétaire actuelle. En ce moment tout le monde semble virer son karma en masse, ce qui rend le mental moins confus (il y a moins de pensées) et la clarté plus grande. Ce n’est que le début.
Nos arrière grand-mères avaient peut être quelques instants de clarté dans la journée entre les pensées, notre génération en a beaucoup plus, et les enfants qui arrivent, qui semblent hallucinants pour certains (de ce que j’en ai perçu moi-même) ont une clarté bien plus grande encore que nous. Donc beaucoup moins de karma.
Voilà quelques ressentis et retour d’expérience sur la question. Ca vaut ce que ça vaut, puisque les théories sont toujours fausses, mais ça permet de faire le point.
Ce qu’on appelle Ego est l’ensemble des processus d’individualisation qui permettent à un homme de se sentir séparé de l’univers qui l’entoure et de développer une individualité par rapport au système. C’est la spécificité et le but de l’expérience humaine. L’animal fonctionne en âme groupe, l’homme fonctionne en âme individuelle, même si ce terme d’âme est multi niveaux également et n’a pas le même sens partout. Disons que l’âme est le miroir brisé* à travers lequel on voit le monde.
Cette étape de construction d’individualité semble nécessaire pour la suite de l’évolution en niveau non humain. Donc, cette expérience doit être assimilée et transcendée pour être dépassée, et pas niée. On retrouve donc le même problème que pour l’amour inconditionnel. L’Ego n’est pas quelque chose qu’il faut intellectuellement nier, mais son niveau de dissolution est représentatif à un certain niveau d’étapes d’évolution qu’on retrouve chez tout le monde. Faire semblant crée des constructions mentales pourries qu’il faut virer ensuite.
Voilà quelques étapes expérimentées
Il faut comprendre que la quantité de pensées dépend directement du karma**. Derrière les pensées il y a le silence. Ce silence est le vide qui emplit le monde, et c’est la manifestation de notre esprit divin dans sa forme pure.
Au départ les pensées sont continues. Plus on nettoie les blessures émotionnelle, les schémas mentaux et les karmas, et plus le silence s’installe. Par moment on peut être dans le silence presque total à part des pensées très profondes qu’on perçoit vaguement, ce qui est terrifiant dans un état intermédiaire ! Sauf si l’amour, la vérité ou la joie sans objet s’installent.. mais c’est tellement différent du fonctionnement habituel, limite pas humain, qu’il est très bizarre et terrifiant de fonctionner ainsi plus de quelques instants d’affilée. Parfois il y a juste un vide mental qui s’installe devant et c’est très désagréable. Tout ceci est dû à la transition entre deux états.)
Voilà quelques retours sur les étapes de dissolutions.
Ce qui a explosé en premier, c’est la notion de but. Donc le futur. En résumé, un matin il n’y a plus de but. Alors que le moi passe son temps à s’inventer des buts constamment (là je bosse 5 ans puis j’achète une maison et après je deviens le maitre de l’univers etc.. bla bla bla), d’un coup on se lève et il n’y a plus rien. On essaye d’en créer et tout le corps énergétique se bloque. Plus possible d’inventer des buts. Le futur n’existe plus. C’est la première étape que j’ai vécue. Le seul moyen de créer un but est de connecter le silence. Lui sait, mais il est sans pitié. Depuis, j’ai mis en vente ma maison, renégocié mon boulot pour bosser à distance et je vis dans la forêt pour donner une idée. Alors que mon ‘moi’ ne supporte pas la nature, et n’aime que son boulot au départ (ok ça a bien sauté maintenant). Mais je ne peux plus créer de but, donc obligé de m’en remettre en haut à ce niveau.
La deuxième chose est la notion de ‘moi’ qui se met à devenir fragmentaire comme les pensées. Par moments (quand on connecte un karma) ça fait ‘moi, moi , moi’ à gogo, comme d’hab quoi. Et puis brusquement c’est le vide. On se cherche et on ne se trouve plus.
On voit la foule et le regard des gens ne rencontre plus de ‘moi’ il n’y a plus de séparation avec la scène, on devient en quelque sorte ‘le vide qui remplit la scène’. C’est comme pour les pensées, mais plus proche de la matière, donc si la joie et l’amour sans objet se connectent à ce moment c’est divin... on intègre une jouissance totale du présent, d’ailleurs les couleurs deviennent terriblement puissantes et les gens deviennent des œuvres d’art qui se mettent en valeur les unes les autres, sans le moindre avis ou jugement.
Si on est bloqué sur un état intermédiaire, on devient un mental vide au lieu de la vacuité. Ce qui rend les choses douloureuses et terrifiantes, comme si on devenait fou : on ne se trouve plus dans la scène et pourtant on se sait plus où on est. On est bien incarné et très conscient, mais pas totalement passé au niveau de l’esprit. C’est donc très pénible.
Le dernier point qui s’est déclenché récemment, est la perte du passé. D’un coup des événements les plus importants qui servent de pivots au moi du présent se dissolvent. On se rappelle de certains événements et c’est comme s’ils avaient été vécus dans un rêve par quelque chose, mais qui ou quoi, on ne sait pas. C’est terrifiant encore une fois à un certain niveau, sans l’être. Le ‘moi’ qui se réfère à cet événement est terrifié et se dissout, et derrière il n’y a que de la joie et de l’amour serein. Mais à un niveau intermédiaire, c’est comme si on se dissolvait. Là encore, sans une foi importante et un accès à la clarté important, on peut tomber dans des états de terreur totale. Puis ça se dissout et ça s’en va.
On se retrouve dans un état intermédiaire : comme prisonnier du présent, incapable de créer des buts, se référant à des souvenirs fantômes qui semblent vécus par un autre, ne reste que le présent à connecter. On est acculé, mais pas encore capable de percevoir entièrement par le cœur et de devenir le vide qui emplit le monde constamment, dans la joie l’amour et la clarté... donc, en résumé ce n’est pas super agréable, mais c’est un processus qui se déroule…
Il semble que la capacité de prévoir du futur et de se rappeler du passé existe parfaitement mais n’est plus naturelle. Comme si on avait l’habitude d’utiliser une jambe de bois et qu’un jour on s’aperçoit qu’elle n’est pas à nous. On est obligé de l’utiliser consciemment et de s’y référer volontairement, il n’y a plus d’automatisme. Les effets secondaires ennuyeux, tant qu’on ne laisse pas entièrement le contrôle à l’esprit, est qu’on oublie constamment ce qu’on fait puisqu’il n’existe que la scène présente vécue. Si on laisse faire l’esprit par contre, tout se déroule parfaitement dans l’action juste.. mais ce n’est pas encore automatique non plus… comme si il y avait des filtres mentaux dessus.
Un état pas super agréable, qui nécessite une foi complète dans le silence..
Etrange époque non ? Qu’est ce qui est de l’ordre du processus d’évolution personnel et du processus d’évolution de la planète actuelle.. Dur à dire.
Voilà un retour d’expérience sur la question en tout cas..
*
En un sens l’âme n’a pas d’existence réelle, seul l’esprit divin, donc notre étincelle divine située derrière les nœuds du cœur et dont la lumière projetée et déformée par notre âme est réelle. Le monde manifesté est une construction de lumière issue de cette projection déformée, donc son niveau de divin et de conscience dépend directement de la clarté de l’âme, donc du miroir, de son opacité et de son unité. Et l’opacité ou la clarté de l’âme dépend directement du choix de peur ou d’amour qui est fait au cours des vies multiples.
**
Les karmas sont des bouts d’histoires accrochés à nous qui recouvrent l’intention pure dont nous sommes créés. C’est, en quelque sorte, l’opacité mise sur le miroir.
Tout est composé de bouts d’histoires qui essaient de se déclencher constamment. Lorsque nous vivons un bout d’histoire qui nous déplait, nous avons tendance à l’emporter avec nous pour le vivre plus tard sous une autre forme, afin d’en changer l’issue. Il opacifie un peu un bout de miroir. Sur l’éternité nous avons donc accumulé beaucoup de karmas : des bouts d’histoires à vivre et à réparer. Il s’en déclenche constamment et à chaque instant. A un certain niveau ils génèrent les pensées incessantes. Donc si nous connectons une énergie planétaire (qui change constamment, puisque nous sommes baignés par les énergies des planètes et des étoiles différemment suivant les heures et les périodes), un lieu, une personne ou un événement, nous allons le percevoir à travers le miroir déformé, et déclencher les bouts d’histoires qui s’y réfèrent, certains pouvant se manifester dans la matière. Plus le karma se nettoie, moins il y a de pensée et plus on accède au divin.
Le karma se nettoie en se vivant ou bien en s’en débarrassant au niveau subtil. Et il semble que le fait de pouvoir le dissoudre en masse dans le subtil au lieu de le vivre soit très récent et dû à l’évolution planétaire actuelle. En ce moment tout le monde semble virer son karma en masse, ce qui rend le mental moins confus (il y a moins de pensées) et la clarté plus grande. Ce n’est que le début.
Nos arrière grand-mères avaient peut être quelques instants de clarté dans la journée entre les pensées, notre génération en a beaucoup plus, et les enfants qui arrivent, qui semblent hallucinants pour certains (de ce que j’en ai perçu moi-même) ont une clarté bien plus grande encore que nous. Donc beaucoup moins de karma.