Pleinement incarné ? ...
Posté : jeu. 3 mai 2018 22:25
... ou la "paresse de vivre" ?
« la paresse de vivre » ... J'ai lu cette expression sur le forum il y a quelques temps, mais je n'ai pas réussi à retrouver où … Elle m'est revenue récemment car j'ai traversé une période pendant laquelle j'ai retouché fortement la non-envie d'être incarné ici (en l'écrivant, lapsus révélateur de mon état d'esprit, incarcéré)
Je suis déjà passé par ce ressenti, mais sans mettre aussi clairement le doigt dessus : Je me rappelle d'une période où je répétais dans ma barbe « j'ai pas envie d'être là, j'ai pas envie d'être là, ... », pensant qu'il ne s'agissait que de mon travail, sans voir qu'en fait, j'avais pas envie d'être là, tout court … Ou, un autre moment (en fait deux fois), en session chant spontané, où je me suis retrouvé, découragé et éploré, à implorer le ciel et ceux/ce qui s'y trouvent de me reprendre et de venir me chercher. (en mode, mais qu'est-ce-que je fous ici ? Je n'appartiens pas à ici ! )
Bref, au quotidien, ça se traduit par :
- des difficultés avec la notion d'engagement (dans le lien et la relation à l'autre/aux autres, choix de logement, lieu de travail) -impression d'être en transition ou toujours sur le départ : je suis là ok, mais je ne vais pas rester - couplés à une tendance forte pour l'indécision
- tendance à laisser filer, à attendre que ça se passe, à me complaire dans une certaine forme d'inaction/procrastination.
- Tendance à l'isolement et la fuite dans pleins de trucs (y compris des comportements de type addictif) pour éviter de me confronter à cette situation (et à la double peine qu'elle représente) et/ou au regard/retours potentiels des autres sur celle-ci.
Je me suis rendu compte récemment que ma (re)découverte de tout ce qui touche aux domaines de la spiritualité/énergétique/méditation/ ... il y a 5 ans, a finalement été une nouvelle forme de cette fuite de la vie matérielle et relationnelle .
Une façon comme une autre vous me direz ? Pas vraiment parce que d'un coté, ça a été ce qu'il y a de plus efficace pour me percher et, en même temps, mais plus tard, d'un autre coté, j'y ai trouvé un début de solution à cet état de fait ...
C'est en participant à un stage chez Jp et Gwen cet été que j'ai commencé à redescendre sur Terre (ou que je suis allé chercher une partie qui manquait?) : je me rappelle très bien d'une situation où j'ai senti que j'allais me chercher la haut pour me faire revenir.
Puis en début d'année, j'ai vécu un événement qui m'a fait ouvrir les yeux (douloureusement) sur ce côté désincarné. J'ai pris une bonne grosse claque de réalité que j'ai eu du mal à encaisser.
Depuis, j'alterne entre découragement (voire angoisse) face au chantier et envie de saisir l'occasion pour m'y atteler et me sentir (pleinement) vivant...
Si ça vous parle, ce sentiment, ce vécu, j'aimerais bien avoir votre témoignage personnel sur le sujet.
PS : c'est un texte qui date de quelques semaines … Je n'avais pas osé le poster car j'étais dans une dynamique plutôt merdique … Après quelques remaniements (du texte et de moi), je l'assume maintenant.
« la paresse de vivre » ... J'ai lu cette expression sur le forum il y a quelques temps, mais je n'ai pas réussi à retrouver où … Elle m'est revenue récemment car j'ai traversé une période pendant laquelle j'ai retouché fortement la non-envie d'être incarné ici (en l'écrivant, lapsus révélateur de mon état d'esprit, incarcéré)
Je suis déjà passé par ce ressenti, mais sans mettre aussi clairement le doigt dessus : Je me rappelle d'une période où je répétais dans ma barbe « j'ai pas envie d'être là, j'ai pas envie d'être là, ... », pensant qu'il ne s'agissait que de mon travail, sans voir qu'en fait, j'avais pas envie d'être là, tout court … Ou, un autre moment (en fait deux fois), en session chant spontané, où je me suis retrouvé, découragé et éploré, à implorer le ciel et ceux/ce qui s'y trouvent de me reprendre et de venir me chercher. (en mode, mais qu'est-ce-que je fous ici ? Je n'appartiens pas à ici ! )
Bref, au quotidien, ça se traduit par :
- des difficultés avec la notion d'engagement (dans le lien et la relation à l'autre/aux autres, choix de logement, lieu de travail) -impression d'être en transition ou toujours sur le départ : je suis là ok, mais je ne vais pas rester - couplés à une tendance forte pour l'indécision
- tendance à laisser filer, à attendre que ça se passe, à me complaire dans une certaine forme d'inaction/procrastination.
- Tendance à l'isolement et la fuite dans pleins de trucs (y compris des comportements de type addictif) pour éviter de me confronter à cette situation (et à la double peine qu'elle représente) et/ou au regard/retours potentiels des autres sur celle-ci.
Je me suis rendu compte récemment que ma (re)découverte de tout ce qui touche aux domaines de la spiritualité/énergétique/méditation/ ... il y a 5 ans, a finalement été une nouvelle forme de cette fuite de la vie matérielle et relationnelle .
Une façon comme une autre vous me direz ? Pas vraiment parce que d'un coté, ça a été ce qu'il y a de plus efficace pour me percher et, en même temps, mais plus tard, d'un autre coté, j'y ai trouvé un début de solution à cet état de fait ...
C'est en participant à un stage chez Jp et Gwen cet été que j'ai commencé à redescendre sur Terre (ou que je suis allé chercher une partie qui manquait?) : je me rappelle très bien d'une situation où j'ai senti que j'allais me chercher la haut pour me faire revenir.
Puis en début d'année, j'ai vécu un événement qui m'a fait ouvrir les yeux (douloureusement) sur ce côté désincarné. J'ai pris une bonne grosse claque de réalité que j'ai eu du mal à encaisser.
Depuis, j'alterne entre découragement (voire angoisse) face au chantier et envie de saisir l'occasion pour m'y atteler et me sentir (pleinement) vivant...
Si ça vous parle, ce sentiment, ce vécu, j'aimerais bien avoir votre témoignage personnel sur le sujet.
PS : c'est un texte qui date de quelques semaines … Je n'avais pas osé le poster car j'étais dans une dynamique plutôt merdique … Après quelques remaniements (du texte et de moi), je l'assume maintenant.