De la dépendance affective
Posté : jeu. 25 janv. 2018 23:16
Besoin de poser mes idées et ressentis sur le papier. Et autant les partager avec vous.
Pour faire simple, je vis depuis presque deux semaine une relation à distance avec Miss F., que mon mental n'arrive pas à cataloguer et à rentrer dans une case, ce qui ne lui plait pas.
Miss F., je la connais depuis déjà un an, une relation très forte, avec beaucoup de confiance, dans laquelle cette attirance est déjà présente depuis le début , mais sans que nous puissions ni l'un ni l'autre limiter cela à une "simple" attirance physique.Cela semble plus profond.Pour expliquer un peu, lorsque nous sommes juste en présence l'un de l'autre, en nous regardant dans les yeux, je sens une énergie monter dans ma colonne avec le plaisir qui s'exprime dans le corps. Et après que nous en ayons parlé, cela semble aussi cas pour elle.
Nous avons parlé de notre attirance mutuelle, dont nous ne savions pas quoi faire depuis un bon moment, et nous sommes offert le cadeau de la vivre à notre manière.Nous avons donc passé une nuit ensemble dans les bras l'un de l'autre où l'énergie sexuelle s'est exprimée par le toucher et la présence par le contact ( façon "tantra" , orgasme inclus pour ma part ) mais habillé et sans relation sexuelle physique à proprement parler.Cela nous semblait le plus juste pour nous deux et le meilleur moyen de respecter notre propre rythme.Nous ne nous sommes pas embrassé, ce qui n'aide encore moins le mental à mettre une étiquette sur ce qui s'est passée.
Je sens au fond de moi que cette relation est juste ce qu'il me faut, ne me sentant pas encore prêt au fond de moi pour vivre une relation à proximité.En effet, ma dépendance affective me pousse rapidement à poser des exigences, à ne pas accepter le fonctionnement et à être plus dans le besoin de présence de l'autre que dans une vrai rencontre avec l'autre. Un très bon cocktail pour saboter une relation.J'ai toujours eu peur des relations à distance, j'ai toujours évité cela, et là, je n'ai pas envie de fuir celle-ci, appréciant beaucoup cette femme, ayant déjà un lien fort avec elle, beaucoup d'amour s'exprimant déjà entre nous.Je dirai même que c'est la seule personne avec qui je me sens prêt à vivre ce genre de relation, la confiance et l'amour s'étant déjà installé entre nous depuis le temps. Et je l'accepte tel qu'elle est, avec sa manière de fonctionner, assez autonome.
Voilà pour le contexte.
Et depuis, en ayant quasiment le même mode de communication qu'avant cette nuit partagée, je me suis juste autorisé à lui exprimer mon affection une fois par jour par SMS, sans trop m'imposer ni poser des attentes trop disproportionnées provoquées par mon besoin de reconnaissance et d'être rassuré.Elle me répond, à son rythme et m’appelle deux fois par semaine.
Je ne la revois pas avant fin février, pour de nombreuses raisons qui me semblent justes pour elle et moi.De plus, pour ne rien aider, nos projets respectifs de vie ne semblent pas compatibles, ayant tous les deux des désirs de localisation géographiques forts différents ( moi en Bretagne, elle se projetant en Provence). ce qui n'est pas important en soi, me focalisant principalement sur le présent de notre relation et pas sur notre avenir. Même si mon mental aimerait fonctionner différemment.Je comprends bien que cette relation est là pour m'aider à guérir ma dépendance affective , pour arriver à être bien sans l'autre et pour laisser l'autre libre de vivre sa vie sans en souffrir moi-même, même éloigné de cette personne.
Toutefois, cela ne m'empêche pas, depuis quelques jours de ressentir un gros manque, beaucoup de souffrance remonte.Pour explorer cela, je lui ai écris des lettres que je ne lui enverrai pas, j'ai aussi écris à certaines relations du passé pour exprimer ce que j'avais retenu.Le fait qu'elle m'accepte comme je suis et moi aussi est en partie la source du problème
.
J'ai d'ailleurs écris dans une de ces lettres , que si elle m'aimait bien, elle essaierait de me changer, elle n'écouterait pas mes besoins, elle me ferait des reproches, me dévaloriserait. Y a pas à dire, mon côté masochiste à encore envie d'être dans une dynamique de proie/prédatrice vis-à-vis des femmes.
Je vois ce qui pose problème, mais pour l'instant, je n'ai pas vraiment d'idée pour explorer cela.
Et je sens encore ce poids sur la poitrine, cette douleur, et c'est parfois dur à vivre. Comme ce soir.
Je sens que je dois traverser cela, car cette souffrance a un sens, provient du passé et est là pour être exprimée, cajolée et acceptée. Et je ne veux pas que tout cela pèse dans la relation. Donc j'explore cela sans lui en parler pour l'instant, cela m'appartenant, d'autant plus qu'elle vit pas mal de bouleversement dans sa vie actuellement (déménagement, maladie et baisse d'autonomie de ses parents...).De plus, les relations sentimentales ont été pour moi un domaine très sensible , que j'avais d'ailleurs verrouillé pendant plus d'une dizaine d'années par le passé et que je ne me suis autorisé à explorer de nouveau que récemment.Ce qui me fait jongler entre , d'une part, le besoin de me protéger et de reverrouiller cette partie vulnérable et ,d'autre part, l'envie d'explorer par cette relation cette partie en souffrance pour pouvoir faire de mon mieux pour la guérir et aussi partager de très beaux moments avec elle.
Voilà un résumé assez détaillé de la situation.
Je me tourne donc vers vous pour un partage d'expérience afin de me sentir moins seul dans ce que je traverse, si cela vous parle.
Merci d'avance.
Chaudoudoux à vous.
Pour faire simple, je vis depuis presque deux semaine une relation à distance avec Miss F., que mon mental n'arrive pas à cataloguer et à rentrer dans une case, ce qui ne lui plait pas.
Miss F., je la connais depuis déjà un an, une relation très forte, avec beaucoup de confiance, dans laquelle cette attirance est déjà présente depuis le début , mais sans que nous puissions ni l'un ni l'autre limiter cela à une "simple" attirance physique.Cela semble plus profond.Pour expliquer un peu, lorsque nous sommes juste en présence l'un de l'autre, en nous regardant dans les yeux, je sens une énergie monter dans ma colonne avec le plaisir qui s'exprime dans le corps. Et après que nous en ayons parlé, cela semble aussi cas pour elle.
Nous avons parlé de notre attirance mutuelle, dont nous ne savions pas quoi faire depuis un bon moment, et nous sommes offert le cadeau de la vivre à notre manière.Nous avons donc passé une nuit ensemble dans les bras l'un de l'autre où l'énergie sexuelle s'est exprimée par le toucher et la présence par le contact ( façon "tantra" , orgasme inclus pour ma part ) mais habillé et sans relation sexuelle physique à proprement parler.Cela nous semblait le plus juste pour nous deux et le meilleur moyen de respecter notre propre rythme.Nous ne nous sommes pas embrassé, ce qui n'aide encore moins le mental à mettre une étiquette sur ce qui s'est passée.
Je sens au fond de moi que cette relation est juste ce qu'il me faut, ne me sentant pas encore prêt au fond de moi pour vivre une relation à proximité.En effet, ma dépendance affective me pousse rapidement à poser des exigences, à ne pas accepter le fonctionnement et à être plus dans le besoin de présence de l'autre que dans une vrai rencontre avec l'autre. Un très bon cocktail pour saboter une relation.J'ai toujours eu peur des relations à distance, j'ai toujours évité cela, et là, je n'ai pas envie de fuir celle-ci, appréciant beaucoup cette femme, ayant déjà un lien fort avec elle, beaucoup d'amour s'exprimant déjà entre nous.Je dirai même que c'est la seule personne avec qui je me sens prêt à vivre ce genre de relation, la confiance et l'amour s'étant déjà installé entre nous depuis le temps. Et je l'accepte tel qu'elle est, avec sa manière de fonctionner, assez autonome.
Voilà pour le contexte.
Et depuis, en ayant quasiment le même mode de communication qu'avant cette nuit partagée, je me suis juste autorisé à lui exprimer mon affection une fois par jour par SMS, sans trop m'imposer ni poser des attentes trop disproportionnées provoquées par mon besoin de reconnaissance et d'être rassuré.Elle me répond, à son rythme et m’appelle deux fois par semaine.
Je ne la revois pas avant fin février, pour de nombreuses raisons qui me semblent justes pour elle et moi.De plus, pour ne rien aider, nos projets respectifs de vie ne semblent pas compatibles, ayant tous les deux des désirs de localisation géographiques forts différents ( moi en Bretagne, elle se projetant en Provence). ce qui n'est pas important en soi, me focalisant principalement sur le présent de notre relation et pas sur notre avenir. Même si mon mental aimerait fonctionner différemment.Je comprends bien que cette relation est là pour m'aider à guérir ma dépendance affective , pour arriver à être bien sans l'autre et pour laisser l'autre libre de vivre sa vie sans en souffrir moi-même, même éloigné de cette personne.
Toutefois, cela ne m'empêche pas, depuis quelques jours de ressentir un gros manque, beaucoup de souffrance remonte.Pour explorer cela, je lui ai écris des lettres que je ne lui enverrai pas, j'ai aussi écris à certaines relations du passé pour exprimer ce que j'avais retenu.Le fait qu'elle m'accepte comme je suis et moi aussi est en partie la source du problème

J'ai d'ailleurs écris dans une de ces lettres , que si elle m'aimait bien, elle essaierait de me changer, elle n'écouterait pas mes besoins, elle me ferait des reproches, me dévaloriserait. Y a pas à dire, mon côté masochiste à encore envie d'être dans une dynamique de proie/prédatrice vis-à-vis des femmes.

Je vois ce qui pose problème, mais pour l'instant, je n'ai pas vraiment d'idée pour explorer cela.
Et je sens encore ce poids sur la poitrine, cette douleur, et c'est parfois dur à vivre. Comme ce soir.
Je sens que je dois traverser cela, car cette souffrance a un sens, provient du passé et est là pour être exprimée, cajolée et acceptée. Et je ne veux pas que tout cela pèse dans la relation. Donc j'explore cela sans lui en parler pour l'instant, cela m'appartenant, d'autant plus qu'elle vit pas mal de bouleversement dans sa vie actuellement (déménagement, maladie et baisse d'autonomie de ses parents...).De plus, les relations sentimentales ont été pour moi un domaine très sensible , que j'avais d'ailleurs verrouillé pendant plus d'une dizaine d'années par le passé et que je ne me suis autorisé à explorer de nouveau que récemment.Ce qui me fait jongler entre , d'une part, le besoin de me protéger et de reverrouiller cette partie vulnérable et ,d'autre part, l'envie d'explorer par cette relation cette partie en souffrance pour pouvoir faire de mon mieux pour la guérir et aussi partager de très beaux moments avec elle.
Voilà un résumé assez détaillé de la situation.
Je me tourne donc vers vous pour un partage d'expérience afin de me sentir moins seul dans ce que je traverse, si cela vous parle.
Merci d'avance.
Chaudoudoux à vous.