Géobiologie quantique coévolutionet perceptions subtiles

J'aimerais vous partager un expérience que j'ai vécu de façon particulièrement forte dans la journée d'hier: j'étais dans un ressenti pas du tout agréable que j'ai repéré être du "non-désir ", une absence d'envie de quoi que ce soit. Je connais cet état qui revient régulièrement depuis quelque temps mais qui, là, s'est installé quasiment en permanence. Donc, hier, comme je me sentais assez mal avec ça, j'ai regardé de plus près en me demandant si, dans notre expérience d'humain, on pouvait vivre sans désir... parce, qu'à priori, nous avons ce qu'on appelle un "corps de désir" (qu'on appelle aussi le "corps émotionnel").

Aparemment nos désirs ont deux origines, soit issus de la peur donc du mental/croyances etc..., soit issus de nos besoins réels donc du corps physique et de notre être profond.
Je dirais que les premiers on peut s'en passer et que les seconds sont plutôt un moteur.

J'en ai donc conclu que le fait de fonctionner depuis toujours avec des désirs issus de la peur n'était plus là et que je n'y suis pas du tout habituée! C'est ce qui a du créer ce malaise dans lequel j'étais.
Quand j'ai pris conscience que ce vide de désir était peut-être la "normalité" en fait et que je n'avais jamais connu ça, la sensation de mal-être s'est dissoute...
Cela fait que je fonctionne encore plus dans l'instant présent pour ne répondre qu'à des désirs/envies immédiats. Bon, c'est assez nouveau, j'expérimente...... et je vois qu'il y a une partie de moi qui n'est pas rassurée.... c'est comme vivre sans filet.... en confiance....

(Cette expérience a fait suite à des observations que je me suis faites sur la (ma) faiblesse, vaste sujet )

Voilà, si d'autres personnes ont envie de partager à la suite, je serai ravie de vous lire.

《En l'absence de désir, nous pouvons survivre à toute situation》Amma

sortir de la compulsion en lien aux peurs.

Une belle société construit sur le manque et la frustration.

Passer du désir compulsif à simplement l'expérience de l'instant présent pose le "viol des dogmes".
Genre :
- le désir c'est la vie et il en faut toujours plus !!
- ou je vie simplement ce qui se présente par rapport à mes besoins et en fluidité car je laisse le controle de coté.

Un truc du genre

Bises

Cela résonne fortement avec ce que je vis actuellement.
Depuis quelques mois, cela devient de plus en plus difficile d'agir pour réaliser des désirs basés sur mes croyances/ peurs .Surtout quand cela est lié à ma croyance de devoir faire certaines choses pour les autres, me conformer à ce que crois devoir être, etc...
Cela m'a donc imposé de fait de devoir m'adapter, ne pouvant agir que dans la direction de vraies envies. En effet, les actions orientées vers ces faux désirs se heurtent rapidement à des grosses bouffées de peur, d'angoisse et si j'essaie de forcer, une bonne montée émotionnelle m'oblige à lâcher.
Cela m'oblige donc à centrer ma vie sur mes vraies envies, même si une peur me bloque le passage, toute autre action m'épuisant, m'ennuyant et s'immobilisant à terme.
Il reste toutefois encore les actions de remplissage, dont je ne tire quasiment pas de plaisir. Et celles-ci sont là par réflexe de fuite.

J'ai donc depuis quelques mois pris l'habitude de me poser vraiment la question: De quoi ai-je envie maintenant ?
Et cela me permet donc de faire des choses que je n'aurai pas fait autrement. d'autant plus que j'ai parfois du mal à identifier mes envies, la plupart étant encore inconscientes pour une bonne part, certaines croyances bloquant l'accès
J'ai vraiment l'impression ces temps-ci de lâcher mes masques/ rôles auxquels je me suis accroché et donc les faux désirs qui vont avec. Et donc cela laisse de la place et du temps pour les vraies envies, mais aussi pour l'ennui.
Et je m'étonnes moi-même à faire des choses dont je me croyais incapable, ou dont je ne pensais tirer aucun plaisir. Par exemple, je me suis mis à apprécier de dessiner , sans n'en avoir jamais fait.
Tout cela basé sur la réflexion: Et pourquoi pas?
Un enfant ne se pose pas la question de s'il sait dessiner avant de prendre un crayon. Il le fait, c'est tout.
En effet, cela me permet de retourner à la joie simple de faire juste pour faire.

Mais c'est vrai que cela me donne parfois l'impression d'un grand vide, l'accès à mes vraies envies étant encore assez verrouillé.
Et mes faux désirs me tiennent encore compagnie, ce dont j'ai encore un peu besoin , ayant peur de les lâcher et de ne pas avoir accès aux envies et donc vivre dans le "bofff".
Voilà où j'en suis avec mes envies.

LeDahu a écrit :
J'ai donc depuis quelques mois pris l'habitude de me poser vraiment la question: De quoi ai-je envie maintenant ?

Je fais la même chose...

La semaine dernière, j'ai expérimenté de ne faire QUE des choses qui me plaisaient et où je me sentais à ma place, faisant fi des obligations et des peurs sous-jacentes ... et je me suis sentie tellement légère et paisible, c'était super.
Hier et aujourd'hui en revanche, je suis à nouveau mal (culpabilité, colère) donc j'observe à l'intérieur ce qui se passe et j'accueille (j'ai conscience des déclencheurs). Le truc est tellement profond que j'ai l'impression que je l'enlève couche par couche.

Je bois aussi de l'eau informée par ma petite carte du "levée de blocage émotionnel" depuis quelque temps et je pense que ça m'aide dans le processus.

En tous cas, je me sens sur la bonne voie.