Géobiologie quantique coévolutionet perceptions subtiles

Il y a quelques semaines, j'ai vécu un événement très désagréable qui m'a montré concrètement comment le stress (la peur) agissait sur mon système endocrinien et donc sur les hormones qui régissent les fonctions du corps en permanence. J'ai donc compris par cette expérience comment on se fabriquait tous nos blocages physiques mais aussi que je suis née stressée! Stress qui n'a fait que de se développer au cours de ma vie puisque je ne me suis jamais sentie en sécurité avec mes parents, dans le système scolaire, la société, etc... et probablement même jamais avec d'autres êtres humains! mais sans m'en rendre compte.
Cela explique parfaitement pourquoi je me suis inconsciement construite en combattante, en lutte contre l'ennemi , en hypervigilence et hypersensible.

Je me pose donc des questions à ce sujet: d'où vient cette peur de naissance?
- Séparation d'avec le "Tout"?
- Récupération des peurs de la mère pendant la grossesse? (surtout que je suis l'aînée de la fratrie).
- Héritage transgénérationel?
- On le porte dans nos gènes, notre ADN?
Tout en même temps probablement...

Quel est le but de tout cela à part d'en prendre conscience? Est-ce que tout le monde vit cette expérience?
Pour moi c'est intimement relié à ce que j'appelle le "désir d incarnation" que je n'arrive pas à connecter et qui, je pense, me libérerait de cela... (le sujet a, comme par hasard, commence à être évoqué lors de la dernière conférence "Mystère" quand Jean-Pierre à parlé d'une volonté "ET" d'expérimentation humaine).

En tout cas j'ai eu, suite à cette prise de conscience et au fur et a mesure que je me remettais physiquement, la sensation d'avoir des cellules euphoriques, que des barrières étaient tombées, que quelque chose pouvait circuler à nouveau à travers elles. La meilleure preuve en est que je n'ai plus ces douleurs désagréables aux tempes et à la gorge quand je ressens les ondes, ce n'est pas complètement terminé mais c'est un progrès. J'ai aussi remarqué que la nourriture ne me servais plus de "calmant" et, qu'à ce niveau-là, ça circule aussi beaucoup mieux dans mon corps.

J'ai encore des réactions automatiques comme dormir recroquevillée quand il y a trop d'agitation et de bruit pendant la nuit autour de chez moi, mon corps se met en protection sans que je ne m'en rende compte (ce n'est vraiment pas reposant d'être crispée tout le temps).

Sur le forum, il y a une vidéo de J-P qui parle de récupérer l'énergie de ses peurs:
evolution-spirituelle-trancender-ses-peurs-t3547.html
Je ne souhaite que cela, car c'est extrêmement fatigant physiquement et je dirais même que cela "fige" quelque chose chez moi et empêche l'action créatrice.

Une dernière réflexion à propos de cela: quand on ne connaît QUE ce mode de fonctionnement depuis toujours ça paraît presque impossible de faire autrement tellement c'est ancré................

J'espère avoir vos retours et votre vécu à ce sujet.

Merci pour ce magnifique sujet et ton partage Corinne !

Obstruction de nos perceptions est à l'origine de nos peurs mais les racines ne sont pas évidentes, oh que oui
Ce "mode de fonctionnement" qui nous domine, à la fois réactionnaire et souvent automatique ou presque, c'est le résultat de notre évolution à travers nos expériences, donc de nos créations.
Le mécanisme de création étant à la fois mental et spirituel, la question de l'origine de toutes nos créations se porte naturellement vers nos identifications et notre rapport aux illusions qui en résulte.

La peur est principalement liée à l'illusion du temps, notamment le futur. Une piste c'est de porter notre observation interne vers ce qui se passe en nous lorsque nos pensées sont cumulées vers l'anticipation des événements plutôt que de jouir simplement du présent. Ces événements peuvent être éloignés ou pas, cela n'a pas d'importance, si notre attention est détournée vers ce futur qui n'existe pas, c'est qu'on a développé en nous des "créatures" qui sont déterminées à se battre avec le virtuel (futur qui n'existe pas) sous prétexte qu'on doit se préparer (sécurité qui est un leurre), alors que la seule "insécurité" qui nous mets réellement mal-à-l'aise c'est de ne pas être dans l'instant présent.

Le fait de porter ce regard différent vers nos pensées qui nous dominent en nous trompant peut nous aider à les accueillir pour ce qu'elles sont (nos "enfants" qui ont besoin d'amour) et non plus pour ce qu'elles ne sont pas mais cherchent désespérément à nous convaincre qu'elles sont ("guides adultes"). L'acceptation de ces pensées pour ce qu'elles sont et non plus pour ce qu'elles "pensent être" peut induire un dialogue interne nouveau, où on peut à la fois dissiper les crispations, se détendre et faire confiance à l'instant présent car il n'y a pas de meilleure préparation au futur que celle d'être en présence. L'étape suivante c'est aussi de prendre conscience que le silence est plus puissant que ce dialogue interne et qu'il nous permet d'être encore plus présent et de chercher à entendre chaque micro-silence qui existe entre deux micro-bruits internes jusqu'à ce que tout notre être ne commence à apprécier cette magnifique fréquence du silence et ne commence à préférer le calme à toute agitation.

Tu as du déjà expérimenté cela d'une manière ou une autre car les libérations que tu décrits sont liées à la conscience du moment présent, maintenant c'est un processus continu et on peut toujours aller plus en nous pour désobstruer davantage nos perceptions, cette vigilance interne nous emmène parfois à aller plus profond, dans nos croyances par exemple qu'on voulait intouchables

Oui Omanoe, je suis facilement observatrice de ce qui se passe en moi et pleinement consciente lorsque mon mental m'emmène vers le passé ou le futur
Là, je parle plus des réactions automatiques de survie imprimées dans le corps.
Cette "peur primaire" est effectivement renforcée par le mental au cours de la vie puisque se projeter dans le futur créé des angoisses et revenir sur le passé de la culpabilité. Le grand truc du mental c'est d'estimer le futur en fonction de ce qu'on a vécu dans le passé...

Merci pour ton retour.

Coucou !
ça fait plaisir de te lire. J'ai un parcours similaire au tiens au niveau insécurité et enfance, à la différence qu'à 20 ans je me suis mise en insécurité totale ce qui a provoqué une grosse dépression et ne voulant pas prendre de médicaments j'ai commencé à traiter les trucs un par un, en commençant par mon rapport à mes deux parents.
Moi aussi une vraie guerrière et en plus un besoin, lié à la survie entre autre, à me transformer en homme. Tu évoques deux choses, l'insécurité lié au cadre absent et la lutte pour survivre.
Pour ce qui est de l'insécurité lié au cadre absent,(puisque je l'avais fait voler en éclat), je m'en suis reconstruit un : ou sont mes limites, qu'est-ce que je tolère, ne tolère pas, qu'est-ce que j'accepte ou pas, comment je me respecte, apprendre à dire non, suivre ses envies, etc ... (bon mon cadre était tellement rigide, que maintenant je fait tout un travail pour l'assouplir, mais ça a eu au moins le mérite de poser des bases à ma construction de femme et ma sécurité).

Pour l'aspect guerrière j'ai surtout travaillé avec JP (pub on :"accompagnement mensuel" pub off , parce que JP il est sans pitié avec les guerrières !! lol ) et j'ai fait beaucoup de pensées positives avec des mini challenges, je m'observe en situation de rivalité avec une autre femme et je regarde comment je réagis, et dans le même contexte la fois suivante, j'essaie, en accord avec moi-même, de modifier légèrement mon point de vue, ma façon de penser ma façon de répondre (communication non violente et empathie), autre type de challenge, essayer d'arrêter d'agir sous le coup de l'impulsivité en s'accordant un temps de silence avant de répondre à ce que je prends pour une agression. C’est super long, mais petit à petit je vois les résultats, je me sens plus apaisée, quasiment plus en guerre, et plus dans l'écoute de la femme en face de moi, donc de moi, maintenant je vois des guerrières gentilles en face de moi donc c'est bon signe !!
...
Peut-être que l'idée est de faire le tri entre les peurs que tu peux essayer de dépasser et celle où c'est impossible pour l'instant, et chercher à voir, pour la nuit, de quelle manière tu peux te mettre en sécurité, pour mieux dormir ? (fermer la porte à clef, mettre des doubles rideaux bien lourds, te faire un petit cocon etc ... )

je t'embrasse,
Sophie

Coucou Sofie et douce amie guerrière ,

merci de ton témoignage, comme je touche quelque chose d'essentiel c'est bon d'avoir d'autres retours d'expérience. J'ai mis un peu de temps à écrire ce post car j'aime bien avoir du recul sur ce que j'ai vécu.

J'étais une enfant anxieuse puis une adolescente déprimée et moi j'ai plongé après le décès accidentel de mon plus jeune frère quand j'avais 26 ans, descente en enfer pendant les 8/9 années suivantes, une sorte de dépression non diagnostiquée (car je ne souhaite pas non plus de béquille chimique sans doute parce qu'une partie de moi est consciente de ma force intérieure), c'est là que s'est installée ou révélée ma peur des autres.

C'est intéressant que tu parles de la "transformation en homme" qui pour moi est (dans les conditionnements de notre société) une obligation de passer à l'action.
N.B: Justement je suis en train d'observer autour de moi les deux comportements majeurs qu'ont les gens en général pour ne pas vivre leurs émotions et qui est justement de s'étourdir dans de l'action permanente ou bien de refouler tout dans une sorte d'indifférence totale aux événements, autrement dit deux façons de fuir. (J'avais ces deux modèles avec mes parents avec ma mère qui essayait inconsciemment de m'imposer le sien puisque bien évidemment ça marchait pour elle, pas de pot je m'étais construite plutôt en fuyante/indifférente )
Avec mes parents, j'ai ressenti de l'insécurité car ils ne savaient pas manifester, ni en paroles ni en actes, l'amour qu'ils avaient pour leur enfants (puisqu'eux-même ne l'avaient pas reçu et comme il n'y a jamais eu de conscience de tout cela chez eux donc pas de transformation possible, juste de la répétition...)

J'ai aussi appris à dire non... quand j'ai appris à le recevoir de la part des autres (plus comme un non que j'entendais comme "je ne t'aime pas").
Je me rends compte que je repousse mes limites très très loin maintenant car tout ce que j'ai pu accepter chez moi de mes "parties sombres" je l'accepte chez l'autre... et il y en a/avait des paquets... hi hi hi...

Je ne suis pas quelqu'un de réactif, je l'ai été un peu, quand j'étais plus jeune et puis j'ai appris à me taire et à ravaler, formatage oblige
Maintenant, j'ai appris à m'observer, donc quand j'ai un renvoi en miroir désagréable (que je ressens aussi physiquement par une sorte de petit pincement au plexus), j'observe la manifestation physique (et je la laisse s'évanouir) et aussi ce que me montre la personne en face de moi que je n'avais pas encore vu ou qui n'est pas encore totalement transparent.
Par exemple, j'ai une amie qui fonctionne comme ma mère (décédée) et malgré que, de temps en temps, elle me "bille" dedans énergétiquement quand elle ne comprends pas mon attitude face à une situation, je ne renonce pas à nos rencontres, j'ai parfois envie de fuir car c'est assez désagréable mais je vois que cela à de moins en moins d'intensité sur moi donc je me dis que je fais du bon boulot (et puis, de toute façon, si ça ne se fait pas avec elle ce sera avec quelqu'un d'autre!)

J'avais senti "le" JP sans pitié avec les guerrières... hi hi hi hi hi hi... mais pas encore eu l'occasion de le rencontrer, le stage de Suisse où j'étais inscrite à été annulé... sûrement pour transformer la guerrière avant d'aller en stage

Je ne me sens pas en insécurité la nuit, j'ai juste remarqué que c'est mon corps qui est en réaction, c'est complètement inconscient. Exactement comme quand il y a beaucoup de monde dans la salle des fêtes qui est à quelques dizaines de mètres de chez moi et je m'en rends compte parce que je me sens très très fatiguée! Il y a donc bien une peur (peur des autres ), une polarité négative en moi qui me prend de l'énergie et que je dois transmuter.
Récemment, j'ai juste vu qu'il y avait quelque chose avec la "femme seule": mon souhait est depuis toujours de vivre dans un lieu paisible donc un peu à l'écart du monde mais quelque chose bloque l'énergie de mouvement et je pense que c'est un héritage lointain, genre ça ne se fait pas car c'est dangereux (à plusieurs niveaux d'ailleurs).

J'ai terminé le protocole de libération des mémoires ancestrales, il faut peut-être attendre un peu avant que tout ça se fuidifie...

Récemment, j'ai juste vu qu'il y avait quelque chose avec la "femme seule": mon souhait est depuis toujours de vivre dans un lieu paisible donc un peu à l'écart du monde mais quelque chose bloque l'énergie de mouvement et je pense que c'est un héritage lointain, genre ça ne se fait pas car c'est dangereux (à plusieurs niveaux d'ailleurs).

Synchronicité avec la conférence "Mystère"
L'énergie du moment nous ouvre les portes précédemment fermées par la peur : la passion dans l'instant présent, agir pour la ressentir pleinement
Bises

Effectivement Omanoe, pendant la conférence j'avais noté que l'énergie du moment était (je cite JP) "d'exprimer ses passions, d'exprimer ses envies" et j'avais fait le lien... ("oser")...

En source chez toi j'ai deux gros echos:

- Attachement autour de la naissance, genre "si j'exprime mon besoin je suis rejeté".
- Injonction autour d'un truc "le féminin c'est faible donc vire le féminin ou reste soumise à jamais"

Regarder aussi sur la notion de trahison, une histoire caché dans la famille peut être... (genre, le père biologique pas le père légal, mais pas pour toi directement il semble)
Un truc pour te forcer à la transparence et montrer au monde ce que tu es (hais) au plus profond de toi

Je prépare des trucs marrant pour avancer sur des thèmes précis, patience...

Belle journée

PS : je suis gentil, même avec les guerrières quand elles ont envies de changer leur modèle

Merci beaucoup pour ces éclairages!

elementerre a écrit :
- Attachement autour de la naissance, genre "si j'exprime mon besoin je suis rejeté".

Oui, le rejet, ça fait longtemps que j'avais repéré ce fonctionnement chez moi et exprimer mes besoins aussi mais je ne savais pas que les deux étaient relié à la base.
(Sans doute renforcé par l'arrivée très rapprochée de mes deux frères donc fallait pas trop que je la ramène )

elementerre a écrit :
- Injonction autour d'un truc "le féminin c'est faible donc vire le féminin ou reste soumise à jamais"

J'ai effectivement toujours ressenti cela derrière les paroles que pouvait avoir ma mère (inconsciemment bien sûr) mais déjà enfant j'avais un bon détecteur et quelque chose ne collait pas dans ce qu'elle me faisait passer en arrière plan...

La soumission (obéissance) des femmes m'a toujours hérissé le poil sachant maintenant que, quand on fait les choses par amour, en conscience, il n'y a pas de soumission...

Souvent je vois cet amalgame chez les messieurs entre faiblesse et douceur chez une femme et inversement, chez les femmes envers les hommes, entre brutalité et action.

Avec l'observation de ma construction en "guerrière", j'ai eu dernièrement comme info "joue ton rôle de femme".

elementerre a écrit :
PS : je suis gentil, même avec les guerrières quand elles ont envies de changer leur modèle

Bon, ça va alors car j'ai évidemment envie de changer et c'est grâce à toi et ce forum que j'ai pu identifier cette construction et mieux la défaire, alors MERCI.

Ce ressenti que j'ai eu (merci aussi au post de Sofie du partage à ce sujet) m'a permis de voir que d'autres personnes réagissent à la guerrière et jusqu'alors je ne savais pas ce qui les agaçaient, maintenant je sais... et je comprends ce que je leur renvoie.

Il y a beaucoup de personnes construites comme cela, non? Pour survivre au système de ce que j'appelle " l'ancien masculin"...

elementerre a écrit :
Regarder aussi sur la notion de trahison, une histoire caché dans la famille peut être... (genre, le père biologique pas le père légal, mais pas pour toi directement il semble)

Oui, j'ai aussi repéré la trahison, un sentiment d'illégitimité qui se promène, juste une intuition car cela ne me concerne pas directement (mais je n'ai aucune info sur le sujet)...