Géobiologie quantique coévolutionet perceptions subtiles

Je commencerai par avoir envie de vous parler du sujet. Disons que ce n'était pas gagner d'avance pour moi.
J'ai mis ces dernières années, infini x infini couches de protection entre les autres et moi. Plus de confiance
au autres et donc par miroir en moi.

Il y a quelques jour j'ai eu le ressenti suivant :
un reflet de moi sur une fenêtre par un temps ensoleillé. Je voyais mon visage très nettement avec un trait
lumineux dans le bas de l’œil. Mais venu "Tristesse dans la lumière".

Par la suite je suis passé d'un état de tristesse à la joie de vivre.

Ce qui m'amène au sujet qui ne pouvait s'exprimer avant :

L'envie d'exprimer au autres
L'envie de définir mes envies
L'envie de joie
L'envie d'aller dans une direction


Si le sujet vous parle, peut être plus simple pour vous que pour moi?
ou comme moi c'était pas simple jusqu'ici?

Bonjour Sphère

J'ai d'abord envie de te dire que c'est vraiment magnifique de lire tes mots, habités de cet élan d'ouverture qui te vient et de ce passage "d'un état de tristesse à la joie de vivre."
Merci de partager ça avec nous

Ensuite, eh bien, c'est un sujet qui me parle bien, beaucoup.
Moi, j'ai toujours eu beaucoup de problèmes de confiance dans les autres, et du mal à m'ouvrir vraiment.
Chez moi, ça vient de grosses souffrances dans l'enfance puis la jeunesse (évidemment, c'est pas bien original ou surprenant )

Par contre, en même temps, j'ai toujours eu une confiance totale ou presque en la vie, le fait que chaque chose arrive pas par hasard mais très exactement à propos et pour une bonne raison. Quand j'étais enfant je l'exprimais ainsi "rien ne se fait que par la volonté de Dieu". Plus tard, ça a été plutôt voir toujours plus que tout est toujours parfait, que dans une vue globale, même les choses négatives avaient une place parfaite à tenir.

Cette confiance là m'a toujours aidée à pallier le manque de l'autre, voire de le désamorcer.
Mais ça ne résout pas tout, loin de là.

Je reposterai sur ce fil et développerai peut-être un peu plus une fois où j'aurai un peu plus de temps.

Tes mots :
"L'envie d'exprimer au autres
L'envie de définir mes envies
L'envie de joie
L'envie d'aller dans une direction"
me mettent un beau sourire monté tout droit du coeur et plein de joie
Ils résonnent pour moi moi sur "naissance, se donner le droit de vivre, d'exister, s'incarner"

Merci pour ton sujet

Salut vibrazionecosmica,

Pour commencer, j'ai envie de te dire merci pour ton retour d'expérience qui résonne bien.

Concernant mes problèmes de confiance avec les autres je les ai eu très tard (enfin finalement depuis toujours). De petit jusqu'à la fin de l'adolescence j'étais dans une bulle très haut dans mon monde. Une façon de fuir la vie, la réalité. Je crois que être seul était un moyen d'échapper d'être là. Je sais maintenant que la peur me paralysait. Tellement peut de confiance. Les souffrances de l'enfance ont été atténués. Bah oui, je n'était pas vraiment là.

Contrairement à toi j'étais très, très cartésiens et bien, bien loin de comprendre quoi que ce soit.

Un jour j'ai dit que cela allait changer :

Comment dire, j'ai crevé ma bulle et j'ai pris 20 ans d'isolement dans la figure. Enfin moi j'étais naïf!!!!! J'ai vite appris qu'on ne comble pas un manque si long en un claquement de doigt. Un apprentissage est nécessaire. Je suis rentrer dans un cycle d'observer les autres et être ce que je pensais qu'il attendais de moi. Encore plus compliqué, et oui, j'étais tous sauf moi. La suite claques après claques. J'ai décidé que j'étais fort et que rien ne me toucherai plus. La décision était prise, ne rien montrer des mes émotions (une machine quoi). Comme tous est parfait, j'en est pris de plus en plus dans les dents. Je n'ai pas lâcher. Enfin jusqu'au jour ou la limite a été atteinte. Je suis sorti de la piste et j'ai pris le mur de face.

Suivi un long processus pour enlever tous ce qui ne va pas dans ma vie. Le principe je jette et je regarde se qui se passe. Mon travail aller je jette, les autres, les persécuteurs aller je jette, le lieux ou je vivais aussi, les amis on garde mais méfiance quand même, la famille je garde mais pas trop de visite quand même.

Je n'ai pris conscience qu' il n'y a que très peu d'année que rien n'est hasard. Mieux vaut tard que jamais . Les autres ne m'ont transmit que mon mal être. J'avais aussi "un casse toi ta place n'est pas là". Tu dois vivre autre chose maintenant Je dis oui...

Voilà ton retour ma donné envie de parler.

salut sphere!

merci pour ton post, il a bien résonné chez moi,
J'ai aussi mis un nombre incalculable de barrière entre moi et les autres, de temps en temps il y en a certaines qui saute et d'autres qui reviennent,
c'est un peut les montagnes russes mais je désespère pas de trouver l’équilibre...

En tout cas merci à toi et à vibrazionecosmica pour vos messages, ça ma re-booster

Ouaoh, sphère, quels changements drastiques, dis donc !
c'est sûr, c'est énorme, et ça prend du temps d'intégrer tout ça, comme tu dis

"Être tout sauf moi" à force de répondre aux attentes des autres, j'ai donné aussi...
Résumé de ce que ça a donné : je n'existais pas. Sinon comme un objet utilisé par les autres
Ça a été la porte ouverte à des abus divers qu'en fait j'invitais dans ma vie par ce fonctionnement

Je parle d'un passé qui heureusement ne pointe plus trop son nez, encore que... je suis toujours en apprentissage, le chemin d'intégration et de changement est long. De temps en temps il y a des rechutes dans le schéma. De moins en moins souvent, et de moins en moins fort, et je repère le schéma presque tout de suite, ce qui m'évite de retomber en plein dedans.

Trouver ses limites (psychologiques, corporelles, ...) trouver les délimitations de qui on est pour être vraiment présent au monde.
Les émotions sont un excellent indicateur de où se trouvent ces limites, justement.
J'ai toujours beaucoup senti mes émotions; par contre, en mode automatique et inconsciemment installé dans la jeunesse, spontanément, je m'arrangeais souvent pour ne pas les montrer...
Et puis certaines devaient être refoulées sans que j'en ai conscience, en particulier la colère, qui n'était pas une émotion recevable pour moi, vu tous les colériques destructeurs qu'il y avait dans mon entourage.

Il y a des années de ça, j'ai eu un passage trèèès "désincarnée, où je n'avais pratiquement plus aucune "envie terrestre". Parallèlement, je vivais des trucs bien haut perchés, avec des prises de conscience et des vécus très profonds et valables, mais pas du tout intégrés dans la réalité humaine ici bas.
A l'époque, dans une séance avec une thérapeute, en abordant ce presque total détachement de tout, elle m'avait répondu que parfois quand on a vécu des trucs trop durs dans la jeunesse, (trop dur pour arriver à l'intégrer) on ne sait plus ce dont on a envie, on perd le contact avec nos envies personnelles, on a tout anesthésié pour ne plus rien sentir, parce que quand on sent à nouveau, c'est trop dur tout ce qui remonte; c'était ingérable à ce moment-là, donc ce choix était probablement le seul que l'on puisse faire. Mais pour retrouver l'envie de vivre, les appétits de vivre, le chemin passe par la reviviscence de ce que l'on ressent vraiment et de ce que l'on a ressenti dans le passé.
Ces stratégies de fuite de la vie, j'en ai pris de plus en plus conscience, et au début j'ai surtout vu tout le côté négatif, tout ce dont il fallait "guérir".
Ça reste le premier plan à prendre en considération, mais sur d'autres plans, ça apporte aussi beaucoup - de toute manière tout chemin, toute expérience apporte beaucoup (si on s'ouvre suffisamment à cette confiance, on le voit directement)- et je ne regrette rien de ce que j'ai connu, expérimenté, de mes "erreurs" qui ne sont que relatives (ça dépend du point de vue d'où on les regarde)

Aujourd'hui je célèbre un regain de vitalité et d'appétit, d'envies, de joies simples dans la matière, de redécouverte de mes envies d'humain.
Il y a bien des rechutes, mais c'est pas grave, rien n'est grave d'ailleurs...
Paraîtrait que "le but c'est le chemin"

tu vois, toi aussi, tu m'as donné envie de parler un peu...

beau partage,

ce rapport à l'envie est vraiment une base de l'incarnation, je connais bien la non envie et à un moment la non envie était pour moi une fuite, et un regret.

Regret qui me vient, pour ma part, de souvenirs d'avant l'incarnation et du sentiment de me sentir à l'étroit dans ce corps.

Mais finalement ce corps permet de vivre des expériences d'une autre nature.
C'est très bien la matière.
Ce rapport à l'expérience, aux sensations physiques, à la jouissance, aux émotions, aux choix aussi.

Pour ma part, j'ai pris conscience que mon expérience en qualité d'humain était la plus riche et la plus évolutive, juste la place optimum entre inconscience, ou il n'y a pas de vision de la direction à suivre, et unité ou le choix n'a plus de sens.

voila, merci sphere d'avoir lancé le thème et aux autres pour le partage.
Jean Pierre

bises

jean-pierre