Géobiologie quantique coévolutionet perceptions subtiles

je travaille dans un lycée et j'ai essayé de passer en mode coévolution pour progresser ensemble les élèves et moi. Mais aujourd'hui force m'est de constater qu'avec certains ça ne marche pas: ils ne veulent ni de cogestion ni de rapports d'autorité. Une jeune fille est particulièrement active dans le non fonctionnement des relations et d'après ce que j'ai pu en observer c'est une personne toxique. Quelle attitude adopter pour sortir de cette relation ? Comment ne pas fonctionner en miroir et se nuire mutuellement, sachant que je ne peux agir que sur moi-même ?

merci de votre intérêt
Elfia

PS :je m'aperçois qu'on a cessé d'être des nains ou des elfes pour être des coévoluants. C'est rigolo.

Des blocages à lever probablement(ou pas).

Tout le monde est pas prêt à entrer là dedans comme ça,qui plus est des lycéens qui ont un certain nombre de choses à expérimenter pour se construire en tant qu'adultes.
Peux tu nous en dire plus sur le comment tu leur a présenté la chose et ce que tu leur a proposé au juste?(ça m'intéresse)

A mon sens,la personne toxique n'existe pas.C'est le lien,le rapport,la relation qui l'est.

J'imagine que puisque vous réagissez en miroir,c'est qu'elle vient toucher qqchose avec lequel t'es pas au clair toi même.

sachant que je ne peux agir que sur moi-même

Et si tu commençais par là en allant voir ce qu'elle te renvoie ta toxic girl?

Un ptit retour d'expérience perso:
fonctionner en groupe en mode de coévolution peut prendre un certain temps d'adaptation.
Il y a ceux qui acceptent d'entrer dans le groupe qui voient leur fréquence vibratoire augmenter et bénéficient des effets positifs du fonctionnement de groupe.
Pour ceux qui refusent d'y entrer c'est une autre paire de manches:ils se retrouvent en décalage vibratoire complet avec le groupe,et le groupe devient une nuisance pour eux=>envie de le voir disparaitre d'une manière ou d'une autre.

Une piste à explorer:ta lycéenne se sent peut être menacée au niveau de son individualité par le groupe?
De mémoire,c'est pas l'âge auquel on apprend à sortir du groupe pour expérimenter son égo dans la matière de manière plus individuelle?Ptêtre qu'elle a pas envie de nager à contre courant tout simplement et d'expérimenter son égo à fond.

Juste mon avis.A+.

PS:l'on peut proposer mais pas obliger.Son choix n'est il pas respectable?
Quelle place prend le rapport d'autorité entre vous, et quelle place lui donnes tu toi?

merci pour cette réponse précise et intéressante,

toutes ces questions, je me les pose aussi mais je ne suis pas la "meneuse de jeu": c'est une école avec une hiérarchie, un programme, des examens à passer même si ce n'est pas pesant du tout. Je peux juste proposer. Les élèves et celle-là en particulier s'ingénient à mettre toute autorité en porte à faux par rapport à des règlements, règlements qui sont pourtant en train de changer en leur faveur. Leur film favori : les sous-doués (une boîte à bac où enseignants et enseignés sont en conflit de pouvoir). Au lycée, ce serait plutôt une bataille de territoires : ils ont colonisés une salle où les autres élèves n'osent plus aller.
La place de l'autorité : je préférerais la cogestion du lieu mais ces élèves ne sont guère fiables, plusieurs faits l'ont prouvés.

c'est une école avec une hiérarchie, un programme, des examens à passer même si ce n'est pas pesant du tout.

Pas pesant du tout de TON point de vue.
Rien que par cette phrase,il me semble que tu valides et nourris l'égrégore "éducation nationale".

Apparemment ce n'est pas le cas de certains de tes élèves,qui eux y voient peut être une tentative de dénaturation de ce qu'ils sont ou ce qu'ils désirent être par cet égrégore qui a pour but de les soumettre à un autre chose qui n'est pas leur nature profonde et qu'ils ne valident pas,à coups de contraintes,de rigidité du cadre posé,etc.

En réponse à celui ci,ils créent leur propre égrégore par opposition=>les sous doués,quitte à se détruire plutôt que de se soumettre et en colonisant un lieu dans lequel celui-ci peut exister.

J'ai pas de solution précise à t'apporter puisque je ne suis pas toi et que chaque situation est particulière.

Ceci étant dit,peut être se poser la question du pourquoi toi tu es perçue par certains comme une "ennemie"?
Quelle part de ta nature profonde injectes tu dans ta pratique?Quelle est la part de l'égrégore qui te gouverne dans celle ci?
T'autorises tu à admettre devant eux que le "système" n'est pas parfait,reconnaitre la part d'échec de celui,et à faire un pas dans leur sens juste d'humain à humain?

De mémoire,pour moi les profs se catégorisaient de 3 manières:il y avait les hyper autoritaires avec lesquels personne ne mouftait(une sorte de tyrannie),les moutons(je m'aperçois en t'écrivant que finalement ils étaient soumis à l'égrégore et n'injectaient qu'une faible part d'eux même dans leur pratique)=>chez eux c'était le foutoir.

La 3eme catégorie de prof que je distinguais était celle qui ne rentrait pas dans un rôle(de tyran ou de soumis) et qui étaient tout simplement humains et s'autorisaient à être eux mêmes.Ceux là en général n'avaient que peu besoin de faire preuve d'autorité pour obtenir le calme et se faire respecter,parce que le calme était naturellement présent(en eux et se communiquait aux élèves) et étaient naturellement respectés parce qu'ils respectaient les autres.
Leur dernier atout était de ne jamais se planquer derrière le système éducatif ou s'en faire les légataires(se raconter des histoires bonnes pour l'égo en somme) pour jouir d'un pouvoir de domination sur l'élève ou dire d'un regard larmoyant "je ne fais que ce qu'on me dit de faire,un point c'est tout" sans avoir de sens critique propre.
Je suis sur qu'eux menaient LEUR jeu,tout en appliquant le programme.

Bien à toi.

PS:tu peux distinguer les mêmes comportements chez les élèves=>les moutons qui acceptent tout,les rebelles à tout qui sont contre tout et pratiquent leur forme de tyrannie,et une 3eme catégorie qui n'est ni la première,ni la deuxième et qui est plutôt "autonome".
Miroir,mon beau miroir...

Remerci pour ces éclaircissements.
Pour tout dire : je suis"la dame du CDI" - je n'appartiens pas à l'Education nationale mais suis journaliste et écrivain. Le lycée dans lequel je travaille est loin d'être un élevage en batterie. Les profs appuient leurs cours sur des intervenants, les auxiliaires de vie scolaire s'investissent de toutes les façons. On essaie de mettre les élèves en autonomie, les bac 1 en question squattent toutes les responsabilités (délégués, association...) mais ils ne font rien. Les AVS ont fini par prendre les choses en main sinon le voyage de fin d'année n'aurait pas eu lieu. Du reste, j'ai arrêté de me prendre la tête pour me concentrer sur une autre bande avec laquelle je parviens à trouver des terrains d'entente.

elfia a écrit : les bac 1 en question squattent toutes les responsabilités (délégués, association...) mais ils ne font rien. Les AVS ont fini par prendre les choses en main sinon le voyage de fin d'année n'aurait pas eu lieu.

Voilà le noeud du problème...tu essaies de faire le bonheur des gens malgré eux !

Il faut parfois laisser les choses dériver jusqu'à un point qui permet une prise de conscience. C'est par l'échec qu'ils auraient pu voir leur degré d'irresponsabilité. Et en tirer des conséquences

Je suis tout à fait d'accord avec toi : j'apprécie le foutoir qui reconstruit. Je vais attendre que la mer se calme...