Bonjour et merci à vous tous pour vos réponses qui sont toutes très riches !
@Yquem : lorsque je dis que je trouve les humains impurs et indignes d’être aidés, je te décris en toute sincérité ma structure mentale. Au moment où j’écris, j’en suis observateur donc pas identifiée. Par ailleurs, tu as raison ma mère n’a fait que réveiller cette blessure, et mon père aussi (je m’en suis aperçue grâce au post de Boutboa sur la blessure d’abandon). Pour ce qui est des autres humains, c’est à partir de la relation que nous avons eue avec nos parents que se construit notre vision des autres de toute façon. En tout cas merci pour ta réponse !
@Boutboa : ta réponse est très enrichissante, j’ai vraiment appris beaucoup de choses ! En plus, ça sent le vécu ! En tout cas, la relation que tu fais entre le sauveur/indifférent et les blessures de rejet/abandon me sonnent très juste. Dans mon cas, déjà mes deux parents voulaient inconsciemment un garçon (rejet en tant que fille) Ensuite, j’ai été confrontée violemment à ces blessures à l’âge de 3 mois (séjour à l’hôpital pour septicémie, 3 semaines entre la vie et la mort. Mon père n’était pas toujours là, ma mère oui, mais traumatisée. J’ai fait un rêve une fois qui me montrait qu’elle ne voulait pas me prendre dans ses bras pour dormir, de peur que lorsqu’elle se réveille je sois morte, bref que du bonheur !

).
boutdboa a écrit :Par contre j'accroche pas vraiment à la notion de "tri-unité" que tu développes, ça me semble un peu trop conceptuel, et donc, comme qui dirait: "désincarné"...
Alors je vais essayer de la faire « moins désincarné », on va voir si je peux :
Pour moi, avoir accepté les deux polarités veut dire que:
- Tu as reconnu l'utilité de l'indifférent, et tu as accepté de lâcher la partie "pathologique"(qui elle aussi a eu son utilité): tu as intégré que parfois l'action juste est de laisser l'autre se débrouiller. Tu peux choisir cela car tu reconnais l'autre dans son potentiel = TU CHOISIS DE NE PAS AIDER L'AUTRE PAR AMOUR (et non pas parce qu'il est impur donc indigne d'être aidé par toi, comme dans mon cas!). Tu n'es donc plus indifférent.
- Tu as aussi reconnu l'avantage du sauveur et lâché ce qui posait problème: tu peux choisir d'aider l'autre (quand le cœur te donne l’impulsion) parce que tu te reconnais suffisamment toi même pour savoir que tu peux lui apporter quelque chose à un moment donné, partager avec lui ce que tu sais, tes dons, etc… = TU CHOISIS D'AIDER L'AUTRE PAR AMOUR (et non parce que tu veux te sentir indispensable pour l'autre par exemple) . Tu n'es donc plus sauveur
Autrement dit, tu développes une nouvelle qualité: il ne s’agit pas d’être, selon les situations, indifférent ou sauveur. En fait, tu n'es plus ni l’un ni l’autre mais ton coeur a fusionné le tout et tu gardes la partie de vérité qu'il y avait en chacun des deux schémas. A partir de deux choses, tu en obtiens une troisième. Mais je suis d'accord avec toi, en fait ça peut se résumer à l'amour.
Voilà, je ne sais pas si c'est plus clair ou pas...
boutdboa a écrit :Que ce le soit ou pas, dit moi si ça t'es utile, si ces quelques mots résonnent bien pour toi, merci. Je suis pas sûr d'y voir si clair à cette heure-ci, même si ce dernier bout est pour moi limpide.
Oui très utile, et à partager sans modération dans mon entourage! Merci pour tout!
P.S: je ne peux pas pour l'instant répondre aux messages privés parce que je n'ai pas cet accès (trop peu de temps que je suis inscrite au forum apparemment), désolée. Mais je pense que j'y ai répondu ici!
@Gwen et Jean-Pierre : merci pour la petite touche « incarnée » !!! Je répète la phrase tous les jours, on verra bien… Pour l’instant, ça bouge dans le bas ventre, au niveau du corps et de l'énergie. Pour ce qui est de l’exercice, je donnerai mon retour dans une semaine mais en attendant je peux déjà dire que… ça fait mal aux jaaaaaambeeeeees !

Bisous !
