Re: Du Fou à Lier... au Fou Allié
Posté : dim. 29 avr. 2012 11:08
Ah c’est super gentil de partager ton échange avec Yuri, merciii Thomas
Très intéressant et accessible, ça me parle pas mal tout ça et cette phrase particulièrement que je vais tester dans mes ptits moments d’angoisse/inquiétudes/doutes (plus que « douleur » me concernant mais ça me semble applicable de la même manière):
Petite question par rapport à cette phrase :
Par « pratique », il entend « expérience » ? ou la pratique d’un truc spécial et si c’est ça, il parle de quoi ?
En tous cas, ça résonne bien et ça tombe à pic ce que tu dis, je me posais ce genre de questions sous la douche y’a quelques jours et puis même c’est souvent des questions de ce genre qui me freinent dans mon passage à l’action, pas pour les mêmes raisons évidemment mais dans la même idée de me dire « est-ce que je « mérite » ci ou ça ? est-ce que je suis « assez bien » (ça me renvoie à ton « digne ») pour ci ou ça ou l’autre ou « assez bien » pour vivre ça ou ça etc etc. J’ai eu une réponse instantanée du genre « mais bien sûr, y’a pas de raisons,fonce etc etc mdr» mais bon bien que je sois complètement d’accord avec toi sur le fait « d’oser agir » et sur la satisfaction/le bien être qu’on retire rien qu’en « osant » pour avoir déjà tester ; et ben, de mon vécu, c’est quand même pas toujours si simple ; parce que quand on ose et que tout se passe bien ou comme on l’a souhaité, forcément, l’expérience nous laisse sur cette « saveur agréable» pour reprendre tes mots et hop tout va bien mais dans le sens inverse, la saveur agréable du moment où on a osé se barre très vite
(enfin pour moi bien sûr et bien que je sois une optimiste à la foi inébranlable qui se remet vite sur pieds.
Enfin peu importe mais là où je voulais en venir c’est que perso, dans mon expérience, « oser passer à l’action » est bien ancré en moi, je fonctionne comme ça pour tout ou presque mais avec toujours un questionnement avant et un temps plus ou moins long de réflexion avant de passer à l’action selon que je sais d’avance que l’expérience/la situation/la réponse va être plus ou moins gérable pour moi mais pour certaines choses effectivement, même en laissant passer le négatif, même en ayant conscience que l’imaginaire a un gros impact sur le moment, même en me rassurant etc etc et bien pour certaines choses bien spécifiques pour lesquelles j’ai un passif d’expériences bien pourries bien que sereinement dépassées, c’est mission impossible parce que je veux pas prendre le risque d’aller dans le mur, je veux pas me prendre un mur et je sais que si je m’en prends un, ça sera vraiment dur et que ce sera la fois de trop qui risque de faire exploser ce que je suis en mille morceaux qu’il faudra mettre 3 plombes à tout recoller ! Parallèlement à ça, j’ai bien conscience que c’est l’expérience antérieure qui vient entraver le passage à l’agir et qui remonte sous forme de peurs qui m’empêchent de dépasser l’étape du questionnement et de la réflexion mais rien y fait, pour certaines choses, « oser agir » reste pour moi impossible….mais bon, je ne désespère pas de dépasser ça un jour, en tout cas, dans cette vie ça serait bien !…faut rentabiliser héhé
Bon week end tout le monde

.Il n'y a pas de recette miracle pour se défaire de la douleur autre que de ne pas laisser la réaction faire le choix de la prochaine action
Petite question par rapport à cette phrase :
.La pratique initie le détachement et la présence perpétuelle, mais ce n'est pas une conscience nouvellement acquise, c'est comme faire le ménage de tes jouets et découvrir qu'elle était toute mêlée dans les objets au point où tu ne la voyais plus
Par « pratique », il entend « expérience » ? ou la pratique d’un truc spécial et si c’est ça, il parle de quoi ?
C’est vraiment agréable de voir tout ce cheminement qui au final t'amène à ça :eh ben j'avais déjà figé un imaginaire autour de lui, un imaginaire tissé de multiples peurs : sur la clarté de mon propre questionnement: ne suis-je pas en train de faire mon "Boutboa" qui part en vrille?, il va peut-être rien comprendre et ça va le "fatiguer"? comment allait-il prendre mon message?, allait-il prendre le temps de me répondre?, ou partirait-il tout droit à la corbeille vu à quel point le message était "chargé"? ... bref: des doutes sur mon expression, et des peurs sur l'attitude qu'il aurait. Et puis sur un autre plan : la peur de l'inconnu: qu'est-ce que ce jeune, que je ressens effectivement "éveillé", baignant dans la clarté, va bien pouvoir me renvoyer? A moi? Suis-je "digne" de recevoir quelque chose de sa part? (ça c'est clairement pas les mots qui me venaient à l'esprit mais c'est réellement le truc qui tapissait le fond de ma psyché: cette fameuse "indignité de recevoir", archi judéo-chrétienne, que je sens encore bien active au quotidien... précisément ce qui m'empêche de jouir de la vie la plupart du temps) ... bref, oser me dépouiller intérieurement et laisser passer passer tous les messages négatifs qui venaient en moi pour finalement "agir", simplement, via ce mail... genre de petit saut dans l'inconnu... quelque chose de "nouveau", radicalement vivant...
Ca va fait vraiment plaisir et ça donne la pèche et ça motive à bloc !C'est bon quand on ose... là on est sûrs qu'on est vivants!!! Et je trouve que c'est déjà une saveur en soi.



En tous cas, ça résonne bien et ça tombe à pic ce que tu dis, je me posais ce genre de questions sous la douche y’a quelques jours et puis même c’est souvent des questions de ce genre qui me freinent dans mon passage à l’action, pas pour les mêmes raisons évidemment mais dans la même idée de me dire « est-ce que je « mérite » ci ou ça ? est-ce que je suis « assez bien » (ça me renvoie à ton « digne ») pour ci ou ça ou l’autre ou « assez bien » pour vivre ça ou ça etc etc. J’ai eu une réponse instantanée du genre « mais bien sûr, y’a pas de raisons,fonce etc etc mdr» mais bon bien que je sois complètement d’accord avec toi sur le fait « d’oser agir » et sur la satisfaction/le bien être qu’on retire rien qu’en « osant » pour avoir déjà tester ; et ben, de mon vécu, c’est quand même pas toujours si simple ; parce que quand on ose et que tout se passe bien ou comme on l’a souhaité, forcément, l’expérience nous laisse sur cette « saveur agréable» pour reprendre tes mots et hop tout va bien mais dans le sens inverse, la saveur agréable du moment où on a osé se barre très vite


Enfin peu importe mais là où je voulais en venir c’est que perso, dans mon expérience, « oser passer à l’action » est bien ancré en moi, je fonctionne comme ça pour tout ou presque mais avec toujours un questionnement avant et un temps plus ou moins long de réflexion avant de passer à l’action selon que je sais d’avance que l’expérience/la situation/la réponse va être plus ou moins gérable pour moi mais pour certaines choses effectivement, même en laissant passer le négatif, même en ayant conscience que l’imaginaire a un gros impact sur le moment, même en me rassurant etc etc et bien pour certaines choses bien spécifiques pour lesquelles j’ai un passif d’expériences bien pourries bien que sereinement dépassées, c’est mission impossible parce que je veux pas prendre le risque d’aller dans le mur, je veux pas me prendre un mur et je sais que si je m’en prends un, ça sera vraiment dur et que ce sera la fois de trop qui risque de faire exploser ce que je suis en mille morceaux qu’il faudra mettre 3 plombes à tout recoller ! Parallèlement à ça, j’ai bien conscience que c’est l’expérience antérieure qui vient entraver le passage à l’agir et qui remonte sous forme de peurs qui m’empêchent de dépasser l’étape du questionnement et de la réflexion mais rien y fait, pour certaines choses, « oser agir » reste pour moi impossible….mais bon, je ne désespère pas de dépasser ça un jour, en tout cas, dans cette vie ça serait bien !…faut rentabiliser héhé

Bon week end tout le monde
