Et qu'est-ce que tu risque si tu habites totalement ton corps ?Dalila a écrit :J'ai l'impression que je passe de plus en plus de temps dans cet état où j'ai conscience d'être habitante de mon corps. Et il y a cette part de moi qui panique et qui veut s'échapper à tout prix.
Et être désidentifié du corps ( si je t'ai bien compris) me semble personnelement pas une mauvaise chose. Ne veux-tu pas dire dissociée?Dalila a écrit :J'ai l'impression d'être en partie désidentifiée, et de pas trop savoir ce que je fais là.
Allez, je fais mon taquin, Dalila, vu que je te connais bien : Savoir ce que tu fais-là, ça sert à quoi?

Et le rapport à la féminité avec tout ce que cela comporte, ça va bien , ces temps-ci ?

Et je reprend ta phrase initiale pour rebondir sur mon expérience actuelle
Elle résonne fortement pour moi , carfréquemment, dans mon lit, moment où je suis obligé de me détendre, je suis présent à mon corps et mes sensations, et cela parfois est si intense, agréable, mais insupportable et inconfortable, que j'ai qu'une envie, que cela s'arrête.Envie de fuir . Je fais de mon mieux , mais n'arrive pas à accepter ces ressentis. Cela me fait parfois passer des nuits bien agitées.J'en arrive même désormais à reculer et appréhender le moment de me mettre au lit.Dalila a écrit :Plus je m'efforce d'être présente à mon corps, le moment présent, les sensations, tout ça tout ça... plus j'ai envie de le quitter, plus il me semble parfois insupportable de l'habiter, plus j'ai envie de prendre des vacances de ma vie !
De la frayeur dans ces moments ( peur d'être happé par les sensations du corps, entre autre), sensations que je rencontre aussi en étant touché.
Pour ma part, j'ai l'impression que cela m'invite à accueillir tout ce que je ressens à travers celui-ci , joie, plaisir, tristesse, sans jugement. Et aussi ainsi à libérer les émotions stockées( tristesse et colère, entre autre) depuis trop longtemps.En gros, à ne pas fuir mes émotions.
Toute mauvaise interprétation de ma part ne serait qu'un joyeux hasard.
