Bonjour à toutes et tous
Je viens de débuter la deuxième phase de" l'exercice" (les trois premiers jours de massage-chant) et je voulais le partager simplement avec vous.
Première chose , quand on l'effectue seul, et bien, entre la main gauche sur l'image (support d'énergie) sur le cœur, la main droite pour s'auto-masser et le chant, pas simple de trouver la qualité de présence et de détente appropriée …
Alors, j'ai adapté un peu les choses.
Première adaptation bénéfique, pour moi, et pourtant née d'une contrainte (l'impossibilité de pratiquer chez moi, au vue du niveau d'insonorisation de mon immeuble …) : je pars faire ça en nature.
Deuxième adaptation bénéfique née d'une autre contrainte (je suis parti rejoindre ma famille quelques jours dans le Finistère et je me vois mal le faire au milieu d’eux et du salon

) : je pratique" l'exercice" en changeant de lieu à chaque fois et en étant donc obliger de sortir de mes petites habitudes. Je regarde d'abord sur une carte ce qui m'attire puis, arrivé sur place, j'essaie de me laisser aller et de me laisser guider vers l'endroit le plus approprié (pour moi, pour l'instant, pour ce que j'ai à faire, et pour être peinard aussi). Jusque-là (deux fois, hein), j'ai l'impression que ça (me) réussi pas mal.
De retour chez moi, je compte bien continuer ce système, sortir de mes petites zones protégées …
Troisième adaptation, l'exercice en tant que tel, que j'allonge pour relâcher les appréhensions et les à-priori : petit chant spontané d'accueil pour le lieu trouvé, partage de mes intentions, je commence à masser puis, quand je le sens, je me mets à chanter, combien de temps, je ne sais pas, et je termine en continuant de masser et en chantant autre chose, ce qui vient. Puis un autre chant, de remerciement et d'au revoir, pour le lieu, pour l'instant partagé. (ok, j'aime bien chanter)
Je parlais d'appréhension et d'à-priori : quand on est allongé, seul, dans les feuilles mortes, au milieu de la forêt et qu'on chante en se tripotant ostensiblement et bien, on se sent vulnérable. On a beau savoir que les bruits qui nous entourent sont ceux des oiseaux qui fouillent dans les feuilles et qu'on est bien planqué, quand on entend un bruit, plus fort ou plus proche que les autres, on a peu peur d'être vu dans cette situation …
Oh, je crois qu'il y a un message pour moi : un truc du genre accepter sa vulnérabilité, arrêter de se planquer et accepter de s'exposer enfin.
Je crois que j'aimerais bien qu'on me découvre finalement au cours d'une prochaine fois, juste pour voir qu'elle serait ma réaction. Serais-je capable d'en rire ou est-ce-que je me sentirais gêné ?
Avant dernier point : la zone à masser. Je tourne autour de celle montrée dans la vidéo mais au final je m'arrête souvent sur un endroit que je sens plus sensible, vaguement douloureux, et une expression me vient : il faut toujours appuyer là où ça fait mal. Mais le faut-il vraiment ?
Après je sens parfois cette zone se rappeler à mon bon souvenir dans le reste de la journée ou la nuit, sans doute parce que je ne fais pas semblant d'appuyer dessus. (?)
Dernière chose, le planning 3 jours massages/1 jour repos est il gravé dans le marbre ? A cause de contraintes (encore), j'aurai du mal à pouvoir effectuer l'exercice dans des bonnes conditions ces jours-ci. Peut-on allonger le temps de repos (2, 3 jours au max) ou faut-il respecter l’enchaînement à la lettre (et à moi, d'être encore inventif pour y arriver ou plutôt accepter de ne pas forcément chercher et trouver les meilleures conditions pour le faire …)
Bref voilà, c'est déjà assez long
Merci pour la réponse (ou pas). Je me rends compte qu'en prenant le temps de réfléchir pour vous écrire tout ça, mes réponses se dessinent … Ce serait pas un pas de plus vers l'autonomie, ça ?
Je vous aime mes cocos, je vous le dis comme je le sens.
Petit scarabée
PS : Ce post est dédicacé à tous les chanteurs de sous-bois (et à son petit peuple dont les oreilles saignent un peu, peut-être, parfois

)