Re: Rapport à la violence / hétéro-agressivité
Posté : mer. 28 mars 2012 15:32
Dernier retour sur l’évolution de la problématique que j’ai rencontrée ; J’avais donc compris et intégré certaines choses qu’on pourrait qualifier de « théoriques » que j’ai citées plus hauts ; Donc ce retour ci est plus spécifique à « l’expérience sur le terrain ».
Depuis les premières violences évoquées plus hauts, je n’ai plus reçu aucun coup de la part du résident dont j’ai parlé ; Ma « relation » avec lui a complètement évoluée, je le sentais depuis un moment et j’en ai clairement eu la «confirmation » aujourd’hui. Ce matin, je suis partie en rando en tête à tête avec lui, ça n’était pas la première fois mais je ne sais pas, aujourd’hui, je vivais vraiment l’expérience en conscience, j’étais consciente de ce changement, de l’évolution de ma relation avec lui comparé au début, il me tenait le bras, on marchait dans la forêt, et de par son comportement avec moi, je voyais à quel point le changement était flagrant, il était bien et de ce que j’en retire, je pense que je le sécurisais, j’avais confiance en moi…il avait confiance en moi, c’était vraiment un moment énorme pour moi, j’en avais les larmes aux yeux ; j’avais envie de le prendre dans mes bras, chose rare pour moi ; j’avais beaucoup d’amour pour lui ; c’était juste « beau ».
Et puis on est rentré, on a pris le repas avec les autres ; il n’était pas très bien (douleurs ; besoin de voir sa mère de ce que je pense avoir compris à travers sa façon de communiquer et frustré de ma réponse qui était qu’il la verrait dans 2 jours….trop loin pour lui) ; il a commencé à s’agacer et a tenter de frapper mon collègue ainsi que d’autres résidents ; à aucun moment il n’a essayé de me frapper, moi et lorsque, pendant son trouble, je lui ai demandé de me suivre pour aller tous les 2 dehors dans le jardin pour se calmer, il m’a suivi !!!!!! Habituellement, pour rien au monde, il ne suit quiconque pendant un trouble et il continue de taper tant qu’il n’est pas maîtrisé physiquement ; nous devons être 3 ou 4 pour arriver à le maîtriser lorsque ça arrive….alors là, j’étais vraiment sur le cul mais bien sûr, je ne lui ai pas montré ; il m’a suivi donc et sans broncher, m’a pris le bras comme il aime à le faire, et on est allé s’asseoir sur la table en bois dehors et puis plus rien, calme, et on est resté là un bon moment jusqu’à ce que ce soit l’heure de partir pour moi. Voilà fin de l’histoire et je n’en reviens toujours pas de voir des « effets » que peuvent avoir un changement intérieur.
Depuis les premières violences évoquées plus hauts, je n’ai plus reçu aucun coup de la part du résident dont j’ai parlé ; Ma « relation » avec lui a complètement évoluée, je le sentais depuis un moment et j’en ai clairement eu la «confirmation » aujourd’hui. Ce matin, je suis partie en rando en tête à tête avec lui, ça n’était pas la première fois mais je ne sais pas, aujourd’hui, je vivais vraiment l’expérience en conscience, j’étais consciente de ce changement, de l’évolution de ma relation avec lui comparé au début, il me tenait le bras, on marchait dans la forêt, et de par son comportement avec moi, je voyais à quel point le changement était flagrant, il était bien et de ce que j’en retire, je pense que je le sécurisais, j’avais confiance en moi…il avait confiance en moi, c’était vraiment un moment énorme pour moi, j’en avais les larmes aux yeux ; j’avais envie de le prendre dans mes bras, chose rare pour moi ; j’avais beaucoup d’amour pour lui ; c’était juste « beau ».
Et puis on est rentré, on a pris le repas avec les autres ; il n’était pas très bien (douleurs ; besoin de voir sa mère de ce que je pense avoir compris à travers sa façon de communiquer et frustré de ma réponse qui était qu’il la verrait dans 2 jours….trop loin pour lui) ; il a commencé à s’agacer et a tenter de frapper mon collègue ainsi que d’autres résidents ; à aucun moment il n’a essayé de me frapper, moi et lorsque, pendant son trouble, je lui ai demandé de me suivre pour aller tous les 2 dehors dans le jardin pour se calmer, il m’a suivi !!!!!! Habituellement, pour rien au monde, il ne suit quiconque pendant un trouble et il continue de taper tant qu’il n’est pas maîtrisé physiquement ; nous devons être 3 ou 4 pour arriver à le maîtriser lorsque ça arrive….alors là, j’étais vraiment sur le cul mais bien sûr, je ne lui ai pas montré ; il m’a suivi donc et sans broncher, m’a pris le bras comme il aime à le faire, et on est allé s’asseoir sur la table en bois dehors et puis plus rien, calme, et on est resté là un bon moment jusqu’à ce que ce soit l’heure de partir pour moi. Voilà fin de l’histoire et je n’en reviens toujours pas de voir des « effets » que peuvent avoir un changement intérieur.