La loi de l'attraction est un principe à l'oeuvre à chaque instant, simplement on n'en a pas conscience la plupart du temps.
Une personne qui enseigne des techniques de visualisation/programmation/contact à son intuition (méthode Silva pour ceux qui connaissent) a dit une fois que les enfants sont les champions de l'application de la loi d'attraction
Et elle donnait l'exemple d'un enfant qui désire très fortement un vélo. Et il y pense tout le temps, en parle tout le temps, regarde les catalogues ou les magasins de vélos, se fait une idée du modèle exact qu'il veut et le montre à ses parents et amis, n'arrête pas de demander à ses parents ou autres de le lui acheter, (alors qu'ils ne veulent pas au départ)
Et pour finir, il finit par l'avoir d'une manière ou d'une autre, parfois de manière totalement surprenante et inattendue.
La personne qui racontait ça soulignait : l'enfant ne sait pas comment ça va être possible, il n'a pas d'argent et personne ne veut lui acheter, mais il nourrit son désir de tout son amour, de ses rêves et de sa confiance que ça peut arriver.
Il s'attend à ce que ça arrive malgré tout, et c'est la force de l'amour derrière qui le porte
Vu comme ça, à y réfléchir 2 minutes, j'ai reconnu le processus exact à l'oeuvre dans ma vie pour une foule d'exemples, notamment quand j'étais enfant pour l'achat d'un violon et le fait d'avoir des cours de violon alors que mes parents n'étaient pas d'accord et ne pouvaient pas non plus se permettre financièrement l'achat, et je peux décrire exactement la même histoire que ci dessus... c'était un désir nourri d'amour, vraiment, et c'était cette force qui a fait bouger les choses
Et dans tous les exemples que je retrouve dans ma vie, c'est comme ça : la clé à chaque fois, c'est la force de cet amour
Du coup, pour moi, la loi de l'attraction pourrait s'appeler la loi de l'amour...
Sauf que parfois ...ce n'est pas le cas... il y a des dérives possibles, celles que j'ai évoquées que je n'ai pas envie d'approfondir. Il me semble que ça reste plutôt rare finalement.
Au fond, ce qui me semble le plus important, c'est de prendre conscience des désirs qui sont là, ( ne pas les refouler, en croyant peut-être qu'on n'a pas de désirs... très rare d'en être arrivé là

En général on se ment plutôt... ) puis de retrouver la source du désir, ou parfois dans un premier temps de trouver derrière la forme de ce désir un autre désir qui se cache en fait derrière le premier, ou une peur.
Par exemple, le désir d'avoir énormément d'argent cache normalement bien autre chose : la peur du manque (et au delà du manque matériel se cache le manque d'amour, d'affection, de contacts etc), le manque d'amour de soi-même (raisonnement genre : avec plus d'argent, j'atteindrai la réussite = je m'aimerai mieux et aurai une meilleure estime de moi, idem pour mon image perçue par les autres etc), la peur de mourir aussi (accumuler pour laisser des traces, pour prendre plus de place visible, pour exister)
Etc, etc, on n'en finit pas d'en trouver et chacun bien sûr trouve les siennes en particulier
Derrière les peurs on trouve aussi des blessures qui ont besoin d'être soignées...
Au bout du compte, si on va profondément à la source derrière tous ces désirs et ces peurs on retrouve toujours l'amour.... qui certes est distordu, transformé, non identifié... il y a bien besoin de démêler tout ça et de lui redonner une forme pure et directe !
Le travail avec nos désirs est un des plus riches qui soit et des plus importants à mon sens, si on le fait dans la plus grande honnêteté et sincérité avec soi-même.
Tant qu'on est dans un désir frustré (ou pire qu'on frustre volontairement ou qu'on ne reconnait pas ), quelle que soit la forme qu'il prenne, c'est qu'il y a encore matière à dénouer et énergies à libérer et réintégrer sous leur vraie forme.
Au bout
des désirs se trouve
le désir ultime : de Dieu, de se fondre dans l'Unité, le désir d'être sans désirs, jusqu'à ce que celui là aussi se dissolve