Page 2 sur 3

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : dim. 21 mars 2010 22:28
par YQUEM
cernus a écrit : Ma femme fait tomber un seau de bouteilles de bières vides (donc recyclage) qui se tient sur une poubelle.
Je savais bien que cette "retraite" loin de la ville et au milieu des bois ne traduisait en réalité que l'accentuation des mauvais penchants qui se sont emparés de toi !
Pauvre femme...et pauvre bébé qui voient leur époux/père s'enfiler bière sur bière !
Et la pauvre épouse qui n'arrive plus à faire face...shoote dans les cadavres de bouteilles qui inondent la maison.

Pffft...si c'est pas malheureux ça ! Je vais te dénoncer à la DDASS si ça continue ! :mrgreen:

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : lun. 22 mars 2010 08:17
par cernus
pégase: je parle au niveau spirituel et tu parles au niveau mental. Disons qu'il y a des couches à lever et des choses qui sont vraies dans une couche ne sont pas vraies dans l'autre. Mais ça n'a pas d'importance, si ça te parles comme ça, c'est très bien.

bao : sympa le pingouin en bocal lol

Yquem: Eh oui, une retraite barbecue et bière dans la forêt, chacun sa religion et sa pratique. La mienne me convient plutôt bien :)
Pas de souci pour bébé, il aura sa première bière à 1 an, pas avant, on est bien éduqué quand même. Pour l'instant on lui met juste du whisky dans le biberon pour qu'il dorme bien et qu'il s'habitue (un remède de grand mère parait il)...

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : mer. 24 mars 2010 17:38
par Lionel
Forcément, je réagis à ça (voir quote)... Allez je partage juste ce que ca m'a inspiré hier soir.
J'aime toujours autant te lire Cernus !

PS. C'est marrant comme on (je) n'écrit jamais ce qu'on pensais écrire.
J'aime bien ta vision de cernus sur la chose : si ca connecte/résonne pas, oublie. Pour le lecteur ok... Pour moi qui écris, il faut me rendre à l'évidence, je résonne avec ce que j'écris. Et si j'ai pas pu dire ce que je voulais dire à la base, c'est peut-être que ca connectait pas, tout simplement. Quelque part, peut-être qu'on passe pas mal de temps à essayer de connecter des choses qui ne nous concernent finalement pas. Quelle perte de temps !
Par exemple j'ai encore mal au cou et il me vient un truc genre 'La mort de l'enfant'. Si je suis la tension elle va me raconter un roman, si je lâche prise et laisse faire ma part divine elle va s'en aller simplement. C'est dans l'air du temps, les chosent bougent beaucoup ..
Moi je veux des romans ! Je veux des histoires, dis m'en comme tu en dis à Cernus au coin du feu. Lâcher prise tout simplement, pour moi, manque de piquant. Me frustre. Donne moi des histoires comme jalon de mon avancée vers toi, que je puisse rêver à l'unité en m'endormant sans plus craindre que tu m'as abandonné en chemin. Sois présent, rassure moi. Sinon j'ai l'impression les autres avancent sans moi... Tu es là, hein, dis, tu es là près de moi ? Hein, dis...

Raconte moi ici et maintenant des contes merveilleux de peur et d'unité, des berceuses pour m'endormir en rêvant à toi. Toi que je préfère rêver sans cesse plutôt que saisir, alors que pourtant tu es là, penché sur mon lit d'enfant, tendrement, et qu'il me suffirait d'ouvrir les yeux et de te sourire. Et c'est tout ce que tu souhaites. Hein, dis, c'est ce que tu veux, hein ? Dis moi que tu me veux, que tu me désires. Désire-moi, je t'en supplie...

J'ai dormi si longtemps... Aujourd'hui je rêve que j'ouvre les yeux, mais tu n'es plus là, et je suis seul. Les autres sont là, eux, avec leurs histoires qu'ils agitent avec suffisance au bout de mon nez. Que leurs histoires sont belles... Il paraît que ce sont les miennes, mais que par amour, tu les racontes aux autres pour qu'ils me les redisent, parce que toi, je ne t'entends pas... Je ne t'écoute plus, car j'ai peur que tu ne sois qu'un rêve, toi aussi. Comment jamais être sûr d'être éveillé ? Je dors depuis si longtemps, et j'ai même oublié comment ouvrir les yeux... Si j'en avais le courage.

Je t'appelle. Je suis dans un temple, et je crie ton nom. Je n'en peux plus, de cette ignorance, de cette douleur. Il n'y a plus un seul rêve qui ne soit un cauchemard. Je me perds à chaque pas, il n'y a qu'un lointain écho qui répète ton nom sans cesse, de plus en plus lointain... Amour... Si faible... Je le saisis à bout de souffle, au tout dernier moment avant qu'il ne disparaisse, et je le crie, ton nom. Et tu viens, et à nouveau la lumière, juste assez pour me guider, comme une promesse.

Est-il des histoires où l'écho devient si faible qu'il ne sera jamais plus entendu ?
Est-il un rêveur qui ne se réveillera pas...

.oOo.

Moi je veux suivre mes douleurs et mes joies, qu'elles me racontent, qu'elles existent enfin... Si rien n'existe, alors je suis perdu : je ne suis qu'un amas de rien en mouvement, qui se sussure à l'oreille son rêve d'existence frustré. Mais si rien existe, s'il y a un silence, alors qu'il parle ! Qu'il se brise, qu'il soit bruit, que je puisse l'entendre et l'écrire, le figer en histoires. Mais sans trop cristalliser, car le vide de l'unité me fait aussi peur que la douleur de la densité. Laisse moi dans l'entre deux... Exister, mais pas trop ! Mais toi, existe... Je t'en prie, si fort, existe !

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : mer. 24 mars 2010 20:33
par cernus
C'est bien le problème de mes écrits, si je voulais être romancier j'imagine que j'aurais tout ce qu'il faut, mais ça n'est pas le propos :)

Lionel:
Tu réponds au niveau émotionnel, le niveau spirituel n'a rien à voir et je cherche à aider les autres à trouver une connexion sur ce niveau là.

L'émotionnel fonctionne en histoires, comme au ciné. Peur, joie etc..
C'est très bien, y'a pas de problème, on est là pour ça. Mais c'est vrai que c'est un niveau qu'il vaut mieux connaitre plutôt que de se laisser emporter par lui ou de le laisser stagner..

Le mental fonctionne en polémique. Les mots n'ont de sens que pour celui qui le lit et il va chercher à figer une 'vérité' et prouver que la sienne c'est la bonne.
(c'est le niveau de fonctionnement de Pégase dans ses messages précédents)

Le spirituel fait écho ou non tout simplement. Soit ça connecte une 'vérité' chez nous et ça répond, soit ce n'est pas le cas et peu importe, nul besoin de polémique. (mais il faut avoir atteint le niveau spirituel : il correspond à des constructions dualistes dans les niveaux les plus bas et à des choses proche de l'unité dans le plus haut, jusqu'à basculer dans le sans forme). Je le ressens autour de moi comme un espace dimensionnel où la distance n'a aucun sens, on est dans une notion d'infini. (donc c'est concrêt par le toucher)

Le problème n'est pas d'exister. Exister (sous des formes variées) pour l'éternité et jouer pour l'éternité est notre lot. La question est simplement de trouver ses parts les plus hautes si on a envie et si on est prêt. La vacuité nécessite de débloquer des noeuds au delà du spirituel donc c'est chemin assez long en réalité, mais ce n'est pas triste, bien au contraire, la paix se trouve à ce niveau. Prenez le temps de progresser par vous même.

Mon but n'est pas forcément d'écrire des romans de gare mais si sa te plait comme ça pourquoi pas. Mais méfie toi, sa peu être une manière d'éviter d'évoluer toi même (regarder les autres et ne pas avancer sur soi). C'est pour cette raison que j'ai arrêté mon blog et que je ne rentre plus dans les romans. Personne n'évolue par procuration.
D'un autre côté on s'en fout :)

Mais ravi si mes écrits te plaisent :D

PS:
Je précise que nous sommes des humains et donc c'est un plaisir d'utiliser l'émotionnel, le mental et le spirituel.
J'adore vivre des émotions et les mettre dans des écrits, j'adore polémiquer (j'essaie de me réfréner) et j'aime beaucoup le spirituel.
Je voulais juste dire que j'essayais de faire passer un message spirituel et que les réponses que vous avez faites étaient sur d'autres niveaux, ce n'est pas une critique ou quoi que ce soit c'est juste parce que c'est intéressant de voir la différence entre les trois.
L'idéal étant de pouvoir utiliser clairement son émotionnel, son mental et sa part spirituel sans être 'utilisé' par de vieux schémas, d'où l'intérêt de nettoyer tous les niveaux et de les percevoir à partir de la vacuité (qui n'est que l'amour dans son état le plus pur et le plus divin).

Voilà juste une précision sur mon ressenti mais comme d'hab ça vaut ce que ça vaut :D

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : jeu. 25 mars 2010 14:34
par Lionel
Ouep. Nettoyons, et foutons-nous en ^^

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : ven. 26 mars 2010 20:27
par joseph
:lol: :lol: :roll:

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : sam. 27 mars 2010 09:20
par YQUEM
joseph a écrit ::lol: :lol: :roll:
Contribution particulièrement éclairante !..et qui a au moins le mérite de ne contenir aucune faute d'orthographe..uhuhuh

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : sam. 27 mars 2010 20:38
par joseph
vu sur un autre poste
Comme tu vois JP, la situation est sous contrôle, on surveille, si le pingouin se pointe on le chope.
Le bûcher est prêt et on fait chauffer ta tronçonneuse au cas où il ose se ramener.. :D
je ne voulais pas trop en dire.
méfiance est mère de sagesse ...ah zut .c'est patience

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : dim. 28 mars 2010 09:27
par cernus
ah ah on crain les pingouins hein coquin :) tu fait bien, ils sont sanguinaires et sans pitié:D
Modérateurs.jpg

Re: le roi fou dans son bocal..

Posté : dim. 28 mars 2010 11:54
par Jean-Pierre Martinez
a) Il est amusant que les morts qui s’attachent à la vie (les fantômes) et les vivants qui s’attachent à la mort (les voyants) puissent se côtoyer. Sûrement parce qu’ils ont une problématique commune : apprendre à accepter d’être là où ils sont …Où que l’on soit et quel que soit son état, on est toujours ici et maintenant, la question est de savoir si on s’accepte ou si on se fuit soi même… Sujet que je maîtrise bien d’expérience.
vouloir être dans l'unité alors que nous vivons dans un monde de dualité, j'ai régulièrement des personnes pour qui c'est le but absolu, je leur propose le gaz ou la corde c'est plus rapide comme retour à l'unité (PLAISANTERIE)
b) L’ennui est une peur du vide. C’est mis là exprès. Ca permet d’occuper les gens à agiter les bras en courant partout et à ne pas regarder à l’intérieur. C’est un blocage à défaire un jour ou l’autre semble t-il. Si les gens n’avaient pas peur du vide, ils seraient dans la vacuité bien trop vite. Faut bien des clapets anti retour dans la matière quand même, sinon personne n’y resterait.
l'ennui est une belle chose car il permet de prendre le temps et d'approcher le rien quand le mental se calme un peu...
c) Le judéo chrétien continue son défonçage en règle, et ça ne fait que commencer. C’est amusant de réaliser que tout est géré par des concepts judéo-chrétiens de A à Z dans nos vies et dans notre manière de voir le monde. La famille, le boulot, la patrie etc.. Tout doit disparaître, donc mieux vaut lâcher prise. Le concept de famille, de travail etc… n’aura plus rien à voir dans quelques centaines d’années… En attendant ça dégage déjà au niveau subtil.
pour le moment j'essaye de rester ici et maintenant, pas toujours simple alors en 2012 ou 2312...
d) Quelques précisions sur la famille. Le problème vient du ‘prince’. Les gens sont tous des rois et leurs enfants sont des princes et princesses. (a priori, là on est sur des concepts judéo-chrétiens, voire antérieurs). Bien évidement, personne n’a envie d’être un paysan et de mettre au monde un petit ou une petite souillon. Résultat tout le monde est un ‘roi’ (puisqu'on lui a enseigné qu’il était le roi dans son enfance) et se comporte avec différentes stratégies de séduction ou de conflit, voire d'évitement ( les jeux vidéos, les séries télés, la carrière professionnelle qui permet de bien dévier le souci ). Le premier problème est que tout le monde est seul (le roi est seul !). Le deuxième c’est que tout le monde est fou et en lutte avec le reste du monde. Toute notre histoire, toutes nos guerres, tous nos karmas familliaux, toutes nos institutions rejouent indéfiniment la même rengaine sous toutes les formes.
Un petit détail, les personnes souvent veulent en plus être le roi sans assumer la contrainte de la charge... C'est plutôt du nombrilisme.
pour les petites rengaines, il y a parfois des improvisations qui rentrent dans la mélodie, heureusement.
Dans le réel, chacun à sa place, il n’y a aucune hiérarchie et chacun a son rôle à jouer. Si notre main se déplace, ce n’est pas grâce à telle ou telle cellulle en particulier, c’est une collaboration. Ca vaut pour l’homme qui est une cellule de l’univers et qui joue son rôle.
Pas facile dans notre société de reconnaissance par le paraitre (patron, 4x4, eboueur, femme de menage, instit, formateur,....)
Chacun est dans son rôle et pense (rêve) être plus important que son voisin...

Voilà un résumé simple de ce qui vient sur la question alors que je me fais bien allumer au niveau des croyances depuis quelques jours. Mais bon ça vaut ce que ça vaut, après tout je suis juste un roi fou fatigué de son bocal…
va te baigner, cela relativise...


des bises à toutes et tous

jean-pierre