bao a écrit :

comme tu vois vibrazionecosmica tu 'nest pas seule à t'étaler

je te suis sur ton chemin de croix
Mais c'est gentil, ça, de me tenir compagnie comme ça...
la perfection est synonyme de performance dans le domaine « intellect », inutile de creuser c’est un truc anxiogène, la peur comme nourriture.
Oui, ça c'est la "perfection" vu par le niveau intellectuel : un truc illusoire qui n'existe pas et qu'on ne peut jamais atteindre, forgé par un mental sous pression du conditionnement reçu : la voix de la morale, de l'éducation, de la religion, de ce qui est convenable aux yeux de la société...etc
Il est possible de percevoir un bout de perfection plus proche du coeur en conscience puisqu’on l’a expérimenté dans notre vie lors d’une balade ou lors d’un partage, ou même lors d’une musique, .. ou d’une lecture, !
Ca, par contre, c'est du ressenti. Si c'est un ressenti qui fait naître ensuite une conceptualisation, c'est déjà très différent. C'est toujours une saisie mentale, mais au moins sa base est réelle : une expérience.
La perfection perçue au niveau spirituel, celle qui fait voir que tout est parfait, englobe les "imperfections" que l'on voit au niveau intellectuel : une histoire de vision duelle ou non duelle... une vision non-duelle voit la dualité et la manifestation comme absolument parfaite, comme une expression de l'amour ...
l’idée n’est pas d’intégrer intellectuellement mais de recevoir ce bout d’information. Donc, ce ne sera jamais du n’importe quoi d’ avoir une conception intellectuelle.
Ce n'est pas n'importe quoi d'avoir une conception intellectuelle mais d'agir en pratique en se basant sur des conceptions intellectuelles aucunement reliées à une perception réelle. C'est ce que j'écrivais dans l'autre post : "tout est parfait" donc je m'en fous de faire mourir de faim ou d'empoisonner des populations... c'est parfait comme ça...c'est l'expérience qu'ils sont venus vivre... Là ça devient du n'importe quoi...
Le concept a son utilité, mais est limité simplement. Il répond à une nécessité fonctionnelle dans la manifestation.
Le tout est de ne pas s'y perdre : le concept n'est pas ce qu'il désigne
(ça se voit d'ailleurs bien que j'aime les concepts, non ? un peu trop même ...

donc c'est pas mon intention de les condamner comme ça à la va vite

)
Concernant les choix en matière de produits, chimie, alimentation, choix en tant que mère etc, j'ai beaucoup aimé lire ta réponse.
c’est le syndrome occidental maman-travaille-gère-les-enfants-assure-au-boulot-est-une-amante-merveilleuse-en-plus-elle-est-écolo-bio-et-elle-est-mince-et-garde-la-ligne-et-porte-des-strings ; j’en ai un peu marre de toutes ces exigences de valeur apposé sur la mère. !!! Rien que d’y penser j’ai envie d’aller dans la première grande surface et de m’acheter une pizza 4 fromages surgelée …

bien d'accord ! réaction saine , je trouve !!
L’idée est pour moi est de guider bébé vers des expériences naturelles mais un jour il y aura peu-têtre un choix différent de l’enfant et il faudra juste réaffirmer ses valeur sans tyranie.
je ne diabolise totalement pas le macdo car ca fait partie d’une échelle de valeurs que je voudrais transmettre à notre fille (dans l’ensemble de l’échelle il y a macdo et les légumes bio).
Je suis tout à fait d'accord avec toi
De toute manière, tout est relatif, et les "dangers" restent potentiels.
Et on est tous différents. Chacun a des besoins différents à tous les niveaux (pas seulement physiques).
Je n'ai jamais été une "extrémiste du bio-écolo". Si mon ressenti personnel m'a toujours amené à ce style là depuis l'enfance, je sais que ça ne correspond pas à tout le monde.
Quand j'étais enfant j'étais déjà miss légumes et je n'aimais pas voire ne supportais pas sucreries et bonbons. A côté de moi, ma soeur, elle, était capable de s'enfiler d'un coup trois paquets de bonbons entiers ou un pot de nutella...
Avec nombre de mes amis qui ont un style très malbouffe, on se fait rire mutuellement à regarder nos réalités et besoins si différents. Mais on reste dans le respect l'un de l'autre. Chacun répond à ses besoins, qui engagent des niveaux de l'être bien plus profonds que la simple dimension corporelle.
Je dirais qu'une seule chose est nécessaire : être profondément à l'écoute de notre vérité actuelle, quelle qu'elle soit et quelle que soit la forme qu'elle prend.
Ecouter nos sensations et ressentis, ce qu'ils nous disent et vers quoi ils nous mènent.
Chercher honnêtement ce qui en nous suscite la sensation du "vrai" ou "juste" sans s'en remettre à ce que d'autres ont dit ou pensent (les autres, les médias, les religions etc)
Ecouter nos désirs ou nos répulsions et comprendre ce qu'ils veulent nous dire, ce qu'ils nous montrent comme chemin à ce moment là. Si ma vérité actuelle prend des formes étranges, si c'est vraiment ma vérité mieux vaut la suivre.
Ce n'est pas en résistant, en se forçant (pour suivre un conditionnement extérieur généralement) que l'on trouvera sa vérité.
Si on vit pleinement sa vérité actuelle, c'est la voie libre à l'évolution
Les vérités sont relatives et tôt ou tard on va en changer, mais ce qui compte c'est la sincérité avec laquelle on vit ces vérités relatives. Peut-être en gardant tout de même suffisamment d'ouverture et de souplesse mentale pour respecter les vérités de chacun et être prêt à laisser évoluer naturellement la sienne le moment venu.
Et les "erreurs" (qui sont humaines, il parait

) n'en sont pas à un certain niveau de toute manière.
Donc ne pas se juger ou juger l'autre sur ses choix
bon, encore une tartine
décidément je suis lancée... j'arrive plus à m'arrêter !
Vous allez pas me croire, mais je sens pourtant ces derniers jours un appel pressant au silence
ce serait bien que j'y réponde, je crois...
