Géobiologie quantique coévolutionet perceptions subtiles

donc de par mon expérience même s'aimer soi n'est pas facile, surtout c'est très changeant en fonction de nos peurs, de nos joies, de nos accomplissements. reste à se taire pour se retrouver mais le tumulte revient par a coup.

eh oui tellement simple et en même temps tellement compliqué.
Lâcher prise...

c'est facile de parler d'amour universel car c'est un des plus fort idéal de notre société
il faut s'aimer soi pour pouvoir en faire quelque chose dans sa vie... au-delà des business-plan publicitaires c'est une réalité qui atteint nos fibres, c'est en réalité un besoin, mais qu'on rejette par peur de passer pour des imbéciles heureux

il y a des moments dans la vie ou on s'aime, d'autres non, il y a aussi des rôles de soi qu'on aime, d'autres qu'on déteste, tout se confond ainsi, et la clarification devient difficile, d'ou les disputes, les separations, les conflits, l'insatisfaction... parce qu'on ne se retrouve plus "SOI"="MEME". l'unité intérieure comme dit le petit pingouin est ce miroir brisé...

donc de par mon expérience même s'aimer soi n'est pas facile, surtout c'est très changeant en fonction de nos peurs, de nos joies, de nos accomplissements. reste à se taire pour se retrouver mais le tumulte revient par a coup. Telle est donc notre existence sur cette terre ? chercher constament le merveilleux en nous et ne pas forcément le retrouver constant...en tout cas j'en suis là..

la maladie, le vieillissement, la mort font peur mais deviennent des alliés dans notre récupération du merveilleux. on nous parle de courage, de force, de lutte mais rarement d'acceptation...

« On ne force pas l'amour »
Une fois on m'a dit ces mots.
Et ça a été une sacrée leçon pour moi. Ca peut paraître tout bête et évident, mais pour moi ça ne l'était pas. De là j'ai vu qu'on ne peut pas décider, programmer d'aimer, d'être dans l'amour, on a aucune prise, aucun contrôle là dessus. Quand on n'aime pas quelqu'un ou quelque chose, on ne peut pas se forcer par la volonté à l'aimer. Il vaut bien mieux reconnaître cet état de fait et l'accepter plutôt que le nier ou essayer de le changer : on ne ferait que se mentir ( =on met tout ça sous le tapis), on serait encore plus loin de l'amour

L'amour de ce que l'on aime pas ne peut survenir que par une transformation intérieure qui passe par une réintégration d'une partie de nous-mêmes que l'on rejette, une réconciliation et acceptation de cette part de nous.
Si l'amour vient, il vient naturellement, comme effet naturel d'une métamorphose intérieure, il coule tout seul
Il est la résultante d'un processus

S'aimer soi-même est la clé de l'amour universel






Tout est parfait...
Dans cette perception là, une personne que l'on aime pas, un événement que l'on aime pas, une douleur, une maladie.... tout a son rôle à jouer... tout est bien ...

Discours irrecevable de prime abord si on ne « switche » pas de « vue »



Accueillir sa part d'ombre, la regarder, l'accepter, cesser de la rejeter, de la fuir, la nier, la combattre... c'est laisser enfin libre un espace intérieur où puisse naître l'amour

Peut-être que ce qui prépare le mieux la place à l'amour c'est la sincérité, l'honnêteté avec soi même... Oui : « regarder où sont ses chaussures », « aller voir sous le tapis »...

En tout cas il ressemble de plus en plus à Skippy avec ce regard fixe et insistant...

Tu as utilisé le mot d'inattentif à un moment.

C'est comme ça que je décrirais en partie ce que m'a amené la maladie. L'obligation d'être présente et attentive.Très efficace que de hurler de douleur pour être totalement présent
L'amour aussi, j'ai reçu énormément d'amour dans les moments les plus durs.
L'obligation de se remttre en question
Et, étrangement, la joie d'être vivante

par moments, être malade, ça se traduit chez moi par perdre mon cerveau : une vraie blonde, c'est un peu handicapant mais ca détend l'air de rien, pas la peine de réfléchir, penser, j'y arrive pas. Dans ces moments là, je perds tous mes automatismes et il faut que je sois hyper attentive pour décrypter mon environnnement.

"J'ai l'impression Cernus que nous sommes comme des aveugles placés à chaque extrémité d'un éléphant, nous décrivons la même chose même si nous l'exprimons différemment."
C'est exactement ça. ça fait partie du jeu du mental et de la polémique.

Je crois que nous sommes tous des humains véritables, notre intrusion dans la matière nous l'a fait oublié. Pour moi bouddha, c'est juste un humain qui malgré la matière a réussi à exprimer sa véritable nature.
Je ne pense pas que le temps soit linéaire, d'ailleurs le temps existe-t'il réellement ?
Quant à la vacuité, c'est trop conceptuel pour moi, trop froid, trop inerte, je préfère remplacer ce terme par amour universel, ça raisonne plus en moi.
Je ne dis pas religion = spiritualité, je dis que la religion peut-être une ouverture vers la spiritualité, certains la franchissent, d'autres pas. C'est un moyen comme un autre de mettre le pied à l'étrier de l'évolution spirituelle.

Enfin quand je regarde en arrière, je ne vois pas des animaux, je vois d'autres âmes, peut-être des frères qui sait.
J'ai l'impression Cernus que nous sommes comme des aveugles placés à chaque extrémité d'un éléphant, nous décrivons la même chose même si nous l'exprimons différemment.

Bien évidement on peut voir les choses sous plein d'angles différents et considérer que, du minéral au bouddha, il n'y a qu'une longue procession..
Il ne s'agit pas de hiérarchie vu que l'évolution est circulaire et part de la vacuité pour y retourner, il s'agit simplement d'une expérience différente, et il y a clairement l'expérience de l'animal pensant (l'homme d'aujourd'hui) et celle de l'humain véritable (celui qu'il va devenir à terme)). Ca vaut la peine de le citer parce que c'est cette transformation dont nous voyons les prémices.

La religion et la spiritualité sont deux choses bien différentes.

Cernus (un petit pingouin qui observe ses congénères depuis pas mal de temps déjà, et ceux qui sont derrière nous sont les animaux tout court..)

Bonjour à tous et toutes,

je voulais juste dire que contrairement à Cernus, je ne crois pas qu'il y ait des pingouins d'un côté et des humains véritables de l'autre. Pour moi, tout le monde est un humain véritable (ou un pingouin ça dépend d'où l'on regarde) qui l'un derrière l'autre forment une longue procession s'égrainant sur le tortueux chemin de l'évolution spirituelle, certains en sont au tout début, ils ne savent même pas qu'ils ont entamé une quête spirituelle et d'autres ont déjà usé plusieurs semelles. On peut estimer que tous ceux qui sont derrière nous, sont des pingouins, mais dans ce cas, il faut accepter d'être le pingouin de quelqu'un qui a parcouru plus de chemin que nous.
Enfin, je pense que les religions (quelles qu'elles soient) sont les autoroutes de la spiritualité, elle sont tracées à l'origine pour suivre les pas d'êtres évolués, mais comme ce n'est pas facile de les suivre, elles ont été simplifiées, parfois mal interprétées (sciemment ou pas), malgré tout, elles permettent à un grand nombre de se mettre en marche, sans avoir besoin de cartes, de grandes connaissances topographiques, de provisions, etc. Mais là où les choses sont bien faites c'est que pour atteindre notre destination, on finit toujours par quitter l'autoroute pour reprendre des chemins moins fréquentés.

Pegase (un pingouin qui vous veut du bien)