par géniesansbouillir » jeu. 14 juin 2018 07:41
Bonjour,
Je suis nouvelle donc j'espère ne pas poster au mauvais endroit et je dois peut-être me présenter mais en lisant le message d'AKI mon sang n'a fait qu'un tour. Ca se ressent dans le coeur, c'est terrible.
Juste pour dire à Aki que ce genre de vécu ne m'est pas inconnu. On est dévastée en tant que mère, c'est certain ; j'ai vécu et vis une situation proche. Devant l'attitude d'un garçon du même âge, 15 ans pour le mien, il valait mieux faire le choix de le confier au pôle masculin car la qualité des relations ne permettait pas que quelque chose bouge alors.
Je ne me sens pas très bien placée pour conseiller, mais j'avance depuis peu, et je pense que nous devons nous confronter à la réalité d'une forme de séparation. La relation parent-enfant est peut-être l'ultime forme du "sauver le monde", syndrome dont j'ai longtemps souffert. Alors, si je ne pouvais sauver le monde, sûrement je pouvais sauver les miens, le mien. Hé bien non, prend ça dans la figure, même ça tu ne peux pas vraiment. Je l'apprends à la dure, comme toi. Je me suis rendue compte que la génétique, l'évolution de l'âme, tout ça, en faisait un être radicalement autre, et que être mère, face à ces réalités, semble bien "neutre".
Alors le problème, c'est sans doute moins notre petit, que nous, la grande. C'est nous qui devons apprendre à grandir et à nous séparer, à voir en face que les êtres que nous aimons ne sont pas toujours ce que nous voudrions qu'ils soient, que nous devons les lâcher (comme ils savent le dire, d'ailleurs). Ca veut aussi dire apprendre à faire confiance à l'avenir, à ce qu'on leur a déjà transmis, à espérer que la graine poussera, et si elle pousse mal, hé bien, à l'accepter.
Je t'embrasse très fort, Aki ; je sais, je ressens combien c'est dur et combien les autres peuvent être cruels dans leurs conseils ou leurs jugements. La mère, l'ultime rempart.
Tout ira bien pour vous deux.
Bonjour,
Je suis nouvelle donc j'espère ne pas poster au mauvais endroit et je dois peut-être me présenter mais en lisant le message d'AKI mon sang n'a fait qu'un tour. Ca se ressent dans le coeur, c'est terrible.
Juste pour dire à Aki que ce genre de vécu ne m'est pas inconnu. On est dévastée en tant que mère, c'est certain ; j'ai vécu et vis une situation proche. Devant l'attitude d'un garçon du même âge, 15 ans pour le mien, il valait mieux faire le choix de le confier au pôle masculin car la qualité des relations ne permettait pas que quelque chose bouge alors.
Je ne me sens pas très bien placée pour conseiller, mais j'avance depuis peu, et je pense que nous devons nous confronter à la réalité d'une forme de séparation. La relation parent-enfant est peut-être l'ultime forme du "sauver le monde", syndrome dont j'ai longtemps souffert. Alors, si je ne pouvais sauver le monde, sûrement je pouvais sauver les miens, le mien. Hé bien non, prend ça dans la figure, même ça tu ne peux pas vraiment. Je l'apprends à la dure, comme toi. Je me suis rendue compte que la génétique, l'évolution de l'âme, tout ça, en faisait un être radicalement autre, et que être mère, face à ces réalités, semble bien "neutre".
Alors le problème, c'est sans doute moins notre petit, que nous, la grande. C'est nous qui devons apprendre à grandir et à nous séparer, à voir en face que les êtres que nous aimons ne sont pas toujours ce que nous voudrions qu'ils soient, que nous devons les lâcher (comme ils savent le dire, d'ailleurs). Ca veut aussi dire apprendre à faire confiance à l'avenir, à ce qu'on leur a déjà transmis, à espérer que la graine poussera, et si elle pousse mal, hé bien, à l'accepter.
Je t'embrasse très fort, Aki ; je sais, je ressens combien c'est dur et combien les autres peuvent être cruels dans leurs conseils ou leurs jugements. La mère, l'ultime rempart.
Tout ira bien pour vous deux.