par cernus » mer. 20 janv. 2010 20:18
Avant j’étais ‘moi’. Etre ‘moi’ c’est simple : il y a ce qui est ‘moi’ et ce qui n’est pas ‘moi’. ‘Moi’ j’aime bien m’approprier les choses. Ma voiture , ma douleur, mon bras, ma vie… et les rejeter : la voiture du voisin, la main du voisin, le voisin… tout ça c’est ‘moi’ ou ce n’est pas ‘moi’. Un système plutôt simple. ‘Moi’ aime bien tout ce qu’il s’approprie et n’aime pas tout ce qu’il ne s’approprie pas.
Etre ‘Soi’ n’est pas etre ‘moi’. Car ‘Soi’ n’a pas besoin de s’approprier les choses.. la voiture, la douleur, le bras, la vie… il sont, mais où est la différence entre le bras et l’arbre qu’on regarde.. ce n’est plus aussi simple.
L’émotion nait et ‘moi’ se l’approprie, ma colère, ma souffrance, ma joie, mon amour… Mais ‘soi’ n’a pas besoin de se l’approprier. La colère, la souffrance, la joie l’amour sont… des énergies qui naissent du rien et y retournent simplement. ‘Soi’ n’a pas plus besoin de les saisir que de saisir celles qui émanent de l’arbre ou de saisir la vue d’un paysage. Soi n’a pas besoin de saisir ce corps, cette histoire…
Se lever un matin et avoir perdu le ‘moi’ c’est etre ‘soi’. Le monde n’a pas changé. Les choses sont toujours là, mais ‘moi’, lui, n’est plus là. Il ne reste que ‘soi’ ‘Soi’ n’a pas besoin de condition pour être.. comme une douce joie et un amour qui englobent doucement les choses, simplement. Quand une peur ou une jouissance nait, elle jaillit et s’en va simplement, sans être saisie, mais en étant pleinement vécue.
Rien n’a changé à part ‘moi’ qui n’est plus là… C’est comme être toute sa vie en fauteuil roulant et puis brusquement poser les pieds par terre. Tellement différent et pourtant tellement plus naturel…
Une nouvelle étape sur un nouveau chemin à parcourir sereinement en s’abandonnant simplement .. bien loin de toute 'réalisation' car le chemin de l’homme est long encore et au delà il existe des chemins que l’homme ne peut fouler sans être devenu autre chose.. plus près encore de sa source et peut-être même au delà du soi.
A parcourir sereinement et à son rythme, car le plus important est le chemin, la destination est simplement l’endroit d’où on vient…
Avant j’étais ‘moi’. Etre ‘moi’ c’est simple : il y a ce qui est ‘moi’ et ce qui n’est pas ‘moi’. ‘Moi’ j’aime bien m’approprier les choses. Ma voiture , ma douleur, mon bras, ma vie… et les rejeter : la voiture du voisin, la main du voisin, le voisin… tout ça c’est ‘moi’ ou ce n’est pas ‘moi’. Un système plutôt simple. ‘Moi’ aime bien tout ce qu’il s’approprie et n’aime pas tout ce qu’il ne s’approprie pas.
Etre ‘Soi’ n’est pas etre ‘moi’. Car ‘Soi’ n’a pas besoin de s’approprier les choses.. la voiture, la douleur, le bras, la vie… il sont, mais où est la différence entre le bras et l’arbre qu’on regarde.. ce n’est plus aussi simple.
L’émotion nait et ‘moi’ se l’approprie, ma colère, ma souffrance, ma joie, mon amour… Mais ‘soi’ n’a pas besoin de se l’approprier. La colère, la souffrance, la joie l’amour sont… des énergies qui naissent du rien et y retournent simplement. ‘Soi’ n’a pas plus besoin de les saisir que de saisir celles qui émanent de l’arbre ou de saisir la vue d’un paysage. Soi n’a pas besoin de saisir ce corps, cette histoire…
Se lever un matin et avoir perdu le ‘moi’ c’est etre ‘soi’. Le monde n’a pas changé. Les choses sont toujours là, mais ‘moi’, lui, n’est plus là. Il ne reste que ‘soi’ ‘Soi’ n’a pas besoin de condition pour être.. comme une douce joie et un amour qui englobent doucement les choses, simplement. Quand une peur ou une jouissance nait, elle jaillit et s’en va simplement, sans être saisie, mais en étant pleinement vécue.
Rien n’a changé à part ‘moi’ qui n’est plus là… C’est comme être toute sa vie en fauteuil roulant et puis brusquement poser les pieds par terre. Tellement différent et pourtant tellement plus naturel…
Une nouvelle étape sur un nouveau chemin à parcourir sereinement en s’abandonnant simplement .. bien loin de toute 'réalisation' car le chemin de l’homme est long encore et au delà il existe des chemins que l’homme ne peut fouler sans être devenu autre chose.. plus près encore de sa source et peut-être même au delà du soi.
A parcourir sereinement et à son rythme, car le plus important est le chemin, la destination est simplement l’endroit d’où on vient…