Géobiologie quantique coévolutionet perceptions subtiles

Bon eh bien... gros découragement car il n'y a pas d'évolution dans mon angoisse concernant cette question. A chaque fois je me dis "ah j'ai compris un truc !"
Pis en fait non je suis toujours aussi mal.
Eh bien, que cela soit ainsi !

Bonsoir à tous,

Tout d'abord une immense gratitude pour tous vos messages, j'ai reçu énormément d'aide. Ils m'ont tous apporté quelque chose de différent, j'en suis à la fois étonnée et je trouve ça extraordinaire !
Je ne réponds que maintenant parce que je voulais laisser un peu évoluer le truc tout seul.

En fait y'avait vraiment beaucoup de choses derrière cette émotion...
Petit cheminement, en cours, qui pour l'instant donne à peu près ça :
La tristesse, vient de l'abandon d'un rêve / idéal qui m'a tenu pendant un bon moment.
Le conflit, vient du fait que je commence à découvrir certaines de mes capacités (j'aime pas trop ce mot mais bon je vois pas quoi utiliser d'autre), ça m'enthousiasme et m'appelle très fort > et donc est très en conflit avec mon besoin de sécurité (mais enfin, tu ne peux pas quitter ton travail, tu as tout misé là dessus ! Et comment tu vas vivre, et qu'est-ce que les autres vont penser, etc.)

J'ai bien écouté tout cela, et ça allait bien mieux. Mais je n'ai pas fait le tour de ce métier, j'en ai encore envie, car j'aime profondément la peinture, et j'aime la restaurer pour qu'elle retrouve toute sa beauté.

Ensuite est apparu ce qui me gêne profondément dans ce système de mise en concurrence systématique dans mon métier : peur qu'il n'y ait pas de travail pour moi (peur liée à l'argent), peur de ne pas être reconnue, ET peur de réussir (croyance : car alors je peux réveiller des jalousies etc. et donc on ne m'aimerait plus ! lol)

Enfin, ce soir, grosse dispute avec mon ami, qui est rentré très en colère, et qui m'a tout balancé dessus >> je crois que la colère qui est montée en moi, et qui est toujours là, n'est pas uniquement liée au manque de respect et à l'injustice ressentie, il y a autre chose... mais je n'arrive pas à mettre des mots dessus pour le moment.

Un petit dessin que j'ai fait ce soir, sous le coup de cette énorme émotion colère / tristesse :
[attachment=0]dessin_17-02.jpg[/attachment]

Encore un grand merci à Basile pour ton message qui m'a parlé d'authenticité du coeur, à Sofie pour la douceur le soutien et la pertinence de l'aide apportée, à Corinne pour la prise de conscience de ma partie contrôlante qui veut sauver le monde, ta sincérité, et une forme de résilience à ce qui est, à elfia pour l'encouragement au changement ;)

Toute action amène du j'aime/j'aime pas. Accepter cela est difficile, surtout quand l'action en question relève de la passion ou a demandé beaucoup d'efforts. Cela m'est arrivé avec l'écriture, dont j'ai fait mon métier et qui ne m'apporte pas les satisfactions que j'attendais. Aujourd'hui encore, j'éprouve parfois de la colère et du dépit mais ça ne sert à rien. Je sais par expérience - j'ai soixante ans cette année - qu'il vaut mieux accueillir ce qui arrive et en tirer matière à progresser (changer de métier, de méthode de travail...) Se souvenir que les dinosaures ont disparu sans doute parce qu'ils étaient trop bien adaptés à leur milieu. J'ai lancé plusieurs services d'écriture et je remarque aujourd'hui que ceux qui marchent sont ceux qui sont liés aux processus de changements des personnes - justement ce que je vivais dans la difficulté : autobiographies, écriture d'un feuilleton avec les gens d'un quartier en difficulté, projet européen s'appuyant sur les femmes qui investissent la politique, visites guidées sur les lieux de transformation. Bien loin de mon métier de base : le journalisme. Le cheminement fonctionne comme un labyrinthe : pour atteindre le centre, il faut se mettre en marche et accepter de s'en éloigner pour s'en rapprocher.

[[quote]quote="Basile"][quote="Corinne 2 2"]

@Basile: il fut un temps où j'aimais regarder les reportages sur la nature sur Arte par ex. et puis je n'ai plus supporté de voir l'homme intervenir sans arrêt et exercer son pouvoir en voulant sauver telle ou telle espèce (en leur collant des puces, des colliers émetteurs, mesures, pesées, données...etc), je me disais《pourquoi ils ne leur fichent pas la paix, la nature sait ce qu'elle fait et l'humain là au-mileu qui veut tout contrôler》.... par peur... peur du changement... de l'évolution naturelle... C'est vraiment dans notre nature humaine de vouloir freiner les choses................
Je préfère nettement aller me balader et sentir l'êtreté de la nature et des animaux (ça me renvoie à la mienne ;) )[/quote]

Oui, c'est exactement ça que je faisais, les puces, les émetteurs..., et cela me demandais de faire des milliers de kilomètres en voiture, d'imprimer des kilos de papier, et j'en passe.
Rien ne sert de guérir, il suffit d'arrêter de nuire , le reste, la nature s'en charge.

Basile[/quote][/quote]

Ça me renvoyait évidemment à ma propre part contrôlante... Celle qui veut empêcher l'extinction, la mort........ :)

[quote="Corinne 2 2"]

@Basile: il fut un temps où j'aimais regarder les reportages sur la nature sur Arte par ex. et puis je n'ai plus supporté de voir l'homme intervenir sans arrêt et exercer son pouvoir en voulant sauver telle ou telle espèce (en leur collant des puces, des colliers émetteurs, mesures, pesées, données...etc), je me disais《pourquoi ils ne leur fichent pas la paix, la nature sait ce qu'elle fait et l'humain là au-mileu qui veut tout contrôler》.... par peur... peur du changement... de l'évolution naturelle... C'est vraiment dans notre nature humaine de vouloir freiner les choses................
Je préfère nettement aller me balader et sentir l'êtreté de la nature et des animaux (ça me renvoie à la mienne ;) )[/quote]

Oui, c'est exactement ça que je faisais, les puces, les émetteurs..., et cela me demandais de faire des milliers de kilomètres en voiture, d'imprimer des kilos de papier, et j'en passe.
Rien ne sert de guérir, il suffit d'arrêter de nuire , le reste, la nature s'en charge.

Basile

Je me retrouve aussi dans vos témoignages, je vibre aussi à une nouveauté et une fois que tout est mis dans la matière et que j'en ai la "maîtrise", cela ne m'intéresse plus vraiment... je remets cela au fait d'être une éternelle quêteuse dans ma vie intérieure et d'avoir besoin d'aller vers l'inconnu pour découvrir des parties de moi. Le travail (de salarié) n'est que le support physique de cet apprentissage: chaque contexte professionnel (puisque c'est de cela dont on parle mais tous les autres sont valables aussi) est le support parfait pour une prise de conscience sur soi... voilà, c'est comme cela que je l'ai compris pour moi...

Alors Dalila, il y a juste à regarder l'émotion qui ressort de tout cela, si c'est de la tristesse c'est relié à une séparation, une coupure d'avec quelque chose...... (et si tu as envie de pleurer, pleure, ça vide des choses dont on a même pas besoin de savoir ce que c'est à l'origine) ♡♡♡

@Basile: il fut un temps où j'aimais regarder les reportages sur la nature sur Arte par ex. et puis je n'ai plus supporté de voir l'homme intervenir sans arrêt et exercer son pouvoir en voulant sauver telle ou telle espèce (en leur collant des puces, des colliers émetteurs, mesures, pesées, données...etc), je me disais《pourquoi ils ne leur fichent pas la paix, la nature sait ce qu'elle fait et l'humain là au-mileu qui veut tout contrôler》.... par peur... peur du changement... de l'évolution naturelle... C'est vraiment dans notre nature humaine de vouloir freiner les choses................
Je préfère nettement aller me balader et sentir l'êtreté de la nature et des animaux (ça me renvoie à la mienne ;) )

Coucou Dalila !

Peut-être lister ce qui t'éclate dans ce métier, et quelle serait les conditions idéales de l'exercice de ce métier ?
Après sur un autre plan, voir pourquoi tu te mets en concurrence avec les autres , (lutte/harmonie) , qu'est-ce qui sous tend ça ? et pourquoi ne pas faire confiance, te faire confiance, quant à l'abondance naturelle ?

Après sur le fait que tu pleures en ce moment, qu'est-ce qui te fait pleurer ? le fait de penser que tu puisses t'être trompée, la tristesse de penser que tu vas devoir potentiellement changer de métier ? , la peur de ne pas être à la hauteur ? quelle émotion se cache ?

Comment pourrais-tu mettre en œuvre des actions pour que ce métier colle à tes envies du moment ? (association avec d'autres artisans d'art ? , bénévolat en partie ? , travailler pour un conservatoire , ...etc)

Pour te partager mon expérience également, moi j'ai fait un peu de ménage dans ce que je ne veux plus voir arriver dans ma vie, les schémas répétitifs, les situations que je me créée, les pensées destructrices, ..etc , dès que je vois un truc, stop ça je n'en veux plus, ça fait remonter des schémas et je traite en fonction, et puis après ce qui compte , c'est l'action, je me mets en action en fonction de ce qui me fait vibrer, même si il y a des peurs ... j'écoute les trucs les plus fous qui me passent par la tête et je fonce, c'est dur mais ça fait avancer, même si ça n'avance pas dans le sens des trucs les plus fous, ça ouvre d'autres voies, c'est magique !

Merci Basile pour ton partage d'expérience, je m'y retrouve bien ! ; )

Je te souhaite plein de courage, dis toi que dans quelques jours tu y verras plus clair, je te fais un gros câlin !!
Gros bisous
So

Bonjour Dalila :)

La seul chose que je peux faire c'est de te partager mon expérience personnelle qui ressemble à la tienne.
J'ai aussi fait beaucoup d'année d'études dans la protection de l’environnement, la biologie, l'écologie, la botanique, l'agronomie... Et j'ai bien aimé ces études, je me suis dit qu'avec autant d'études j'allais en faire mon métier donc j'ai passé un concours de la fonction publique pour travailler dans la protection de l'eau et des milieux aquatiques. J'y ai travaillé 5 ans sans jamais vraiment y trouver du goût. J'avais beau chercher et essayer de trouver des choses qui me plaisaient, à la fin c'était devenu tellement insupportable que j'ai démissionné, sans rien pour assurer la suite (j'ai fait confiance en la vie). C'est suite à cela que j'ai réalisé que, oui, j'adore la nature, savoir comment ça marche, je m'y sens bien... mais ce n'est pas du tout la protéger qui me plaît (encore cette logique attaque défense), c'est vivre avec du mieux que je peux, essayer d'être cohérent dans ma façon de vivre avec... (difficile la cohérence :( ), j'aime bien le jardinage, les promenades, la pêche, la cueillette, mais pas l'étudier avec des protocoles ou il faut faire rentrer des chiffres dans des cases ou alors faire des procédures pour punir les vilaines entreprises qui polluent, j'ai pris conscience du cercle interminable de cette logique.
Bien sûr, cette prise de conscience n'a pas réglé tous mes soucis mais ça m'a libéré d'un poids.

Voilà, je sais pas du tout si ça t'aidera mais j'avais envie de partager mon vécu du mieux que je pouvais.
Basile

Coucou,

Juste un petit message ici, car c'est toujours ici que je viens quand ça va pas et que j'arrive pas à démêler mes pensées.

En gros j'ai fait 11 ans d'études pour faire un boulot auquel j'ai tenu comme à un rêve pendant toutes ces années (restauratrice de peintures)
Maintenant j'y suis, depuis 1 an et demi... je suis même indépendante maintenant (entreprise unipersonnelle). Et de plus en plus ce malaise : je ne suis pas si passionnée que ça, en fait... et je sais plus si j'ai envie de faire ça, j'aime bien, ça me fait un peu vibrer, quand je suis sur les peintures, mais il y a tellement peu de moments sympas par rapport à tout le reste que j'ai plus envie. Et l'ambiance est mauvaise aussi, car beaucoup de concurrence entre les gens, pour avoir du boulot.
ça fait trois jours que j'arrive plus du tout à m'y mettre, que j'ai envie de pleurer à chaque fois que je me rends compte que j'ai pas si envie de ce travail que ça. Après toutes ces années, à en être persuadée...

Bref, le gros doute quoi !
j'espère que c'est un moment de passage, et que ça va repartir. En attendant, j'avais envie d'exprimer un peu ce vide ici.

Un gros câlin et tout plein de douceur à ceux qui liront ce message^^