Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

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Étendre la vue Revue du sujet : Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par Manwë » lun. 17 sept. 2012 22:21

"Bientot la vidéo de la soirée disponible"

:mrgreen:

Ze voudrais bien la voir sivouplait misieur élémenterre mon cher watson :oops:

Mircii :D

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par Maya » jeu. 16 août 2012 15:34

Bonjour Chronos, tout à fait d'accord avec la couche d'émotionnelle derrière (ou devant ?) mon propos. Pour ce qui est de la démarche judiciaire (ou tout acte posé en réaction, comme une lettre, une explication) je ne le vois pas du tout comme le but mais une partie du chemin. Il est intéressant de savoir qu'une victime d'abus, dans un premier temps, n'éprouve non pas de la haine ou de la colère contre l'agresseur, comme on pourrait le croire, mais de la culpabilité. La psychothérapie, dans un premier temps, ne réside pas à sortir de la colère mais plutôt à y entrer : être capable d'éprouver de la colère, être capable d'éprouver un désir de vengeance. Donc je reviens sur l'idée de "punir": quand une victime en arrive à l'idée de punir, elle a déjà fait un grand pas, puisqu'elle veut punir l'autre au lieu de vouloir se punir elle-même (désir de se donner la mort). Je dirais qu'on est là dans un réflexe de survie, mais la survie c'est très sain ! Effectivement ce n'est pas encore très spirituel, mais il faut déjà commencer par le chakra 1 et ne pas se laisser mourir ! Au cours de la procédure, confrontation avec l'agresseur, rappel des faits, la victime sort de la peur panique de l'agresseur, peut objectiver, et va dé-diaboliser l'agresseur, notamment si on en arrive à découvrir que l'agresseur à lui-même été agressé, et se retrouve dans un mécanisme de reproduction de sa propre blessure. En posant l'acte (ici judiciaire) on brise un schéma peut-être ancestral, schéma familial, schéma sociétal... Le bourreau est évidemment une victime. Il faut savoir que le fait d'être mis devant ses responsabilités peut être salutaire à celui qui a commis les faits, dans la sidération que ce qu'il a lui-même subi puisse être dénoncé, c'est-à-dire passé au stade des mots (chakra 5). Ca me fait penser au roman Crime et Châtiment où le héros meurtrier finit par être soulagé d'être découvert par la police. C'est la fameuse question des limites qui rassurent, limites parentales pour l'enfant, mais aussi limites sociales pour le citoyen. Pour moi à ce stade on est passé de l'individuel au politique ( au sens grec : polis, cité) où le collectif est agissant. Avec la politique, on est dans la dualité bien entendu, mais il faudrait peut-être dé-diaboliser la dualité, on vit en plein dedans ! Passer directement à l'étape supérieure de la compréhension de l'épreuve, c'est comme vouloir passer directement au septième chakra alors que rien n'a été résolu en bas. Bien sûr, certains (voire beaucoup) réussissent à dépasser le traumatisme sans passer par la justice. Mais c'est une opportunité relativement récente et très étouffée en France, qui me paraît vraiment intéressante au niveau du collectif. Je parlais de blessure faite au féminin ; Stéphanie faisait remarquer plus haut que les hommes aussi se font violer, ce qui est parfaitement juste, Chronos tu me dis que ce n'est pas forcément une blessure faite au féminin mais à soi. Je ne sais pas, tu as peut-être raison, peut-être est-ce la part féminine en soi ? Mais dans cette association non harmonieuse de la sexualité et de la violence/pouvoir, je ressens une blessure faite à Gaia. En gros, mon propos c'est de dire qu'il ne faut pas non plus être dans le déni de la souffrance, et qu'il faut retrouver son pouvoir. Or le pouvoir, c'est l'extériorité, poser l'acte. Le pardon (un mot pas très aimé dans ce forum, désolée ;-) ) n'est que l'ultime étape une fois que le pouvoir est retrouvé. Pardonner : non pas devenir meilleurs potes et boire des cafés ensemble mais reconnaître le rôle joué par l'autre dans cette divine comédie pour accéder à la vision d'un monde parfaitement agencé ; couper le lien toxique et passer à autre chose ; vivre, aimer, être au présent et non plus au passé.

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par chronos » jeu. 16 août 2012 11:45

Je comprends bien que certains ne veuillent pas entrer dans ce lourd processus. Mais ce qui est certain c'est qu'au-delà d'un travail intérieur, un acte doit être posé contre l'agresseur : une lettre, une confrontation... toutes choses faisables, mais délicates si elles ne sont pas encadrées judiciairement.
Enfin oui, bien sûr c'est une expérience que l'âme a demandé. Mais aller au bout de l'expérience, c'est sortir du silence, mais aussi sortir de la blessure individuelle pour comprendre que nous faisons partie d'un collectif qui doit évoluer par la reconnaissance de la violence faite au Féminin
Je ne te connais pas, mais j'ai un peu l'impression que tu te parles à toi même Maya. Même si je suis d'accord sur une bonne partie du message (à savoir chercher la cause spirituelle et se rassurer pour justifier la blessure et ne pas la panser vu qu'elle à un sens).
Je pense que nous sommes dans une période ou tout se bouscule un peu rencontrant un tas de gens qui sont tous à des niveaux très différents de compréhension de leur vie. Aussi des fois il est peut-être utile que les gens sachent que l'âme (eux même en fait) à choisit cette expérience et qu'elle est sensée pour pouvoir l'accepter. Notre mental est ainsi fait pour beaucoup d'entre nous, surtout en occident. Il faut que tout ai un sens, que tout s'explique sinon on ne l'accepte pas. Je ne dis pas que c'est une solution sur du long terme, mais je pense qu'à court terme on passe tous plus ou moins par là. Jusqu'à qu'on ai eu suffisamment de preuves, qu'on ai été suffisamment "rassuré" par la vie pour pouvoir l'accepter sans se poser toutes ces questions.

Mais bon tout est parfait et c'est le cas, touchée (de près ou de loin) par ce type d'évènement on sent bien une bonne couche d'émotionnelle derrière tes propos et beaucoup de personnes en ayant besoin pour le moment se sont sans doutes sentis touchés par tes propos.
Enfin oui, bien sûr c'est une expérience que l'âme a demandé. Mais aller au bout de l'expérience, c'est sortir du silence, mais aussi sortir de la blessure individuelle pour comprendre que nous faisons partie d'un collectif qui doit évoluer par la reconnaissance de la violence faite au Féminin.
Si on veut aller plus loin, il faudrait se rendre comptes que la violence n'est pas faite au féminin, mais à nous même. Tant qu'on cherche à traîner le coupable en justice on est toujours dans le fonctionnement dans lequel on accepte pas vraiment l'expérience. Sinon on ne chercherait pas à le punir. Aussi, je pense donc que cette étape n'est pas indispensable et à un certain niveau un peu contradictoire. Si on cherche à punir quelqu'un c'est bien parce qu'on est pas d'accord non?

Pour ma part je trouve cela plutôt encourageant que des gens parlent comme cela de manière ouverte pour justement sortir un peu du cocon créé autours de ce type d'actes (viols, abus, ...).

Les gants qu'on prends pour parler de viol, ... ne font qu'encourager le fait que c'est "quelque chose de grave". Et tant qu'on donne de la gravité à cela on ne pourra pas en parler librement et simplement comme 'je me suis fait voler ma voiture", "je me suis pris une pêche par un mec". Alors qu'au final, le but est quand même d'en parler et de s'en libérer non?


Bon je ne suis peut-être pas très clair, mais j'ai fait des efforts pour que ça soit court ;)


Bonne journée à vous

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par Isabel » mer. 15 août 2012 10:51

bonjour,

oui, merci, ok pour tous les avis en fait
Disons que cette possibilité d experience choisie par l ame, c est bien d en avoir connaissance,
de savoir que des personnes en sont là,
mais ça serait bien de se focaliser plus sur le chemin
car beaucoup, ici en tout cas en sont là
et on a peu de temps à perdre,
et finalement au lieu de blablater
je ferais mieux moi aussi de "pratiquer" !
bon c est bon aussi d echanger....

encore une belle matinée !!

michelle

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par Maya » mar. 14 août 2012 16:08

Michelle, oui certains arrivent à ce degré d'évolution, je pense même qu'un nombre significatifs de personnes "très évoluées" ont connu ce genre de traumatisme. Elles ne s'en cachent pas d'ailleurs, mais si on n'en entend pas parler forcément (quoiqu'en creusant on trouve ce type d'infos) c'est que dans la mesure où elles ne se définissent pas par le traumatisme, tout le monde à tendance à zapper. A part ça, il ne faut pas imaginer que les procès pour abus sexuels font tous la une des journaux, loin de là. Les démarches judiciaires de ce type sont de plus en plus fréquentes et on n'en parle jamais dans les journaux ; beaucoup de classement sans suite, beaucoup de prévenus relâchés faute de preuves. Qu'à cela ne tienne : la paroles se libère, et c'est ce que j'aime.

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par stephanie » mar. 14 août 2012 15:51

coucou,
car franchement y a t il beaucoup de personnes qui arrivent à ce stade d'évolution apres une telle douleur ?
sincérement je pense que oui mais on ne les entend pas..
dans notre société si on se relève c'est qu'on n'a pas vraiment eu mal.
Une fille qui pardonne à son violeur ? non politiquement correct, c'est qu'elle est fragile psychologiquement..etc on n'en entendra pas parler
Un père qui s'attaque au violeur de sa fille ? parfait, ça fera la une du vingt heures..
Passé d'un corps de souffrance au corps de jouissance est peut être une option plus légère.
ah oui, testé et approuvé, c'est beaucoup mieux comme ça ;)

des bises

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par Maya » mar. 14 août 2012 15:22

Bonjour Elementerre,
En réalité j'étais évidemment d'accord avec toi sur le fond. J'ai réagi sur la forme et je l'ai exprimé, parce que ça m'a fait mal quelque part. Je ne pense pas être la seule. Je me rappelle avoir rencontré une jeune femme aveugle qui avait été victime de viol et qui faisait un grand travail de reconstruction en exprimant librement ce qu'elle avait vécu. Or elle avait été littéralement démolie lorsqu'elle s'était retrouvée à une réunion de "spirituels" qui lui avaient asséné qu'elle était responsable de ce qui lui avait été arrivé, qu'elle l'avait demandé etc.
Je me doute bien qu'en face à face tes propos n'ont rien à voir avec cela, et sont au contraire porteurs de douceur et d'évolution, comme le montre bien les réactions de ceux qui t'en ont parlé personnellement sur le forum. Je te prie de m'excuser si mes propos paraissent accusateurs.
Mais le forum étant ouvert à des "extérieurs" comme moi, je me permets de mettre le doigt sur une dérive possible de cette vision des choses.
Cette dérive, je crois que c'est avant tout ceux qui ont vécu l'expérience de l'agression, de près ou de loin, qui risquent d'y entrer, notamment par une "mauvaise" interprétation de ces propos (comme tu penses peut-être que je l'ai fait),car ils sont plus que d'autres sensibles à la culpabilisation.
C'est à eux que j'ai pensé prioritairement dans mon message.
Quant à ne pas être défini par la douleur, oui, absolument !
Liberté totale.
Bien amicalement.

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par Jean-Pierre Martinez » mar. 14 août 2012 11:09

il est intéressant de ne pas définir son identité par ses douleurs, sinon c'est s'enfermer dedans.

Passé d'un corps de souffrance au corps de jouissance est peut être une option plus légère.

De plus ce qui est "déclaré" dans une conférence est juste au moment ou cela est dit et dans ce contexte.
Le mental aime bien mettre du relatif en absolu. Rien à dépasser, juste copter l'information d'évolution de l'expérience qui elle n'a pas de polarité et est toujours juste pour notre évolution (voir tous les messages de la partie coévolution

Merci de ne pas extraire une parole du contexte.

Le but est le chemin pour moi

bonne et belle journée

jean-pierre

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par Isabel » mar. 14 août 2012 09:49

Bonjour

"Je trouve délicat de déclarer sans précaution, comme cela a été fait lors de la conférence, que l'âme a choisi cette épreuve. Il se trouve que c'est le cas, et c'est ce que l'on trouve au bout du chemin. Mais dans un premier temps, il faut panser la blessure et prendre ses responsabilités dans le monde 3D qui est le nôtre. Quand une femme, quand un enfant se fait violer, ce sont toutes les femmes et l'enfance qui le sont. Actuellement il y a une réelle dynamique d'expression de cette blessure faite au féminin, à Gaia. Et la dénonciation de ces faits participe de cela, l'épuration de la violence par la parole qui rétablit l'équilibre juste.
Le fait de se dire : non, je dépasse en comprenant que j'ai choisi l'expérience peut être très dangereux si l'étape est trop prématurée. "

Merci pour tes propos Maya,
car franchement y a t il beaucoup de personnes qui arrivent à ce stade d'évolution apres une telle douleur ?
ok c est bon de savoir que c est possible,
mais chaque chose en son temps
et notre present est plus lié au chemin et ce dont nous avons besoin
c est de proceder par etapes qui restent à travailler
pour beaucoup d entre nous

belle matinée
Michelle

Re: Soirée echange, rapport au corps et spiritualité 8 aout

par stephanie » ven. 10 août 2012 22:05

et doux baisers aux Hommes Sacrés..
..il n'y a pas que le féminin qui est violenté ;)

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